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vrecuim
11 abonnés
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4,0
Publiée le 25 février 2008
Il faut rentrer dans ce monde et essayer de l’accepter et le respecter, sous peine de décrocher et trouver le film mauvais. J’y retrouve pour le plaisir : Mansaï Nomura et Ito Hideaki. C’est la suite de l’époque où les démons et les humains cohabitaient, et pas toujours pour le bien des humains. Ainsi débute The Yin-Yang Master 2. Pourquoi les démons attaquent-ils les humains ? Veulent-ils leur jouer des tours de cochons pour s’amuser ? Alors les humains se protègent par des rituels, ce qui est la base d’une religion, puisque les rites ont un caractère sacré et symbolique. Mais ces rituels étaient à l’Origine constitués de Magie, et il pouvait y avoir des dérives vers la Magie Noire. Abe no Seimei (joué par Mansai Nomura) explique que les démons attaquent à cause des émotions des humains. Et les démons sont plutôt cachés en l’homme... Je retrouve la réalisation théâtrale par moment du premier Yin-Yang Master. Sûr que le cinéma asiatique n’a pas le même rythme qu’en Europe, quand il reste dans la tradition de son pays et n’essaye pas de copier Hollywood ! Ito Hideaki qui joue toujours le rôle de Minamoto no Hiromasa, le joueur de flûte, voit au début du film son double mais sans cheveux, le crâne rasé comme un moine de ce temps. Bien-sûr ce n’était qu’une illusion sous la forme d’un origami. De petites touches si simples comme celle-ci, et un joueur d’une sorte de luth japonais accompagné par la flûte de Ito apportent une fraîcheur simple bénéfique. J’aime la naïveté joué par Ito Hideaki, je trouve que cela lui va bien. Tout comme la naïveté pouvait aller aussi bien chez Keanu Reeves. Puisqu’on est à une époque de magie, celle du film et notre magie technologique, on a de jolis trucages originaux qui sont au service de l’image et non l’inverse. Je trouve que l’auteur du scénario a bien introduit la dualité du Yin et du Yang, digne du niveau d’un ingénieur de l’École Polytechnique...