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kray
50 abonnés
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1,0
Publiée le 24 novembre 2010
En résumé , il s'agit d'un menace society mixé avec la haine . Autre ingrédient : une bonne dose de nullité . Heureusement qu'il y a eut mesrine pour richet , sans cela , il aurait fait un magnifique tacheron.
C'est l'histoire d'un homme (Jean François Richet) qui réalise un film sur la banlieue et qui se ramasse totalement. Le mec au fur et à mesure de sa chute, se répète sans cesse, jusqu'ici tout va bien, jusqu'ici tout va bien... Mais l'importante c'est pas la chute. C'est l’atterrissage...
Concernant Ma 6T va crack-er, l’atterrissage fait mal. Absence totale de scénario, de dialogues et de cohérence dans le déroulement du film. Les scènes tournées avec des acteurs non professionnels relèvent plus de l'improvisation. Le film est manichéen et véhicule bon nombre de clichés. Les jeunes de banlieue sont tous des voleurs, des casseurs, des délinquants, des voyous. Les policiers sont tous racistes, xénophobes et ne sont bons qu'à taper sur les jeunes. Même la scène finale des émeutes est totalement gâchée par l'apparition fortuite des rappeurs Mystik et 2bal interprétant le titre "La sédition". La citation de l''article 35 de la déclaration des droits de l'homme et du citoyen ne relève en aucun cas le niveau très bas de ce film. En résumé, à voir si vous avez 1h30 à gâcher.
film notable sur la banlieu et qui la représente assez bien dans tout ses domaines mais le point négatif est vers la fin quand ils cassent les voitures ont entend de la musique c'est super long et n'a aucun interet mais sinon c'est un bon petit film mais sans plus.
Un film qui traite des thèmes toujours d'actualité façon documentaire mais au bout de 20/30 minutes on a déjà fait le tour et le reste du film est vraiment ennuyeux.
Beaucoup d'énergie négative dans ce film somme toute très efficace, qui souffre inévitablement de la comparaison avec le prestigieux La Haine. Moins consensuel et plus réaliste que le film de Kasso Ma 6-T va Crack-er permet néanmoins de constater les limites du sujet traité : le malaise des banlieues. En effet si Jean-François Richet cherche à nous faire éprouver de l'empathie pour ces nombreux désoeuvrés tout en pointant du doigt les réactions exagérées de l'autre bord ( délit de faciès, voisins agressifs, violence des forces de l'ordre...) il ne dépasse jamais le compte-rendu du cercle vicieux de la loi du Talion. Pire : il ne dit rien de nouveau face à Mathieu Kassovitz. Certes Ma 6-T va Crack-er possède des qualités : une mise en scène urgente, une bande originale excellente et quelques séquences prenantes. Pourtant les acteurs semblent jouer leur propre rôle devant la caméra de Richet quand ils ne se contentent pas d'être tout bêtement victimes de leur image. Le discours, bien qu'honorable et courageux demeure fort peu constructif voire simpliste quand on considère sa postérité. Moyen mais réussi.
Provocateur à outrance et extrêmement discutable sur bien des plans « Ma 6-T va crack-er » est l’exemple parfait d’une œuvre vide de son contenu. Car d’un point de vue social le film n’apporte strictement rien ; tout ce que Richet nous montre dans son pari soit disant « pris sur le vif », c’est une série de règlements de compte et d’injures. Pendant presque deux heures on ne fait qu’observer plusieurs jeunes tous présentés comme des voyous vulgaires et violents en train de donner des coups et en recevoir. Constat d’autant plus désolant qu’en outre, dès que la discussion semble être enfin engagée, elle ne vas pas plus loin qu’un cours de primaire (genre : « Ouais vous tapez d’abord, vous réfléchissez ensuite, c’est pas bien ! », « Oui t’as raison, à demain ! » bonjour la morale !) Il faudrait vraiment que le cinéaste apprenne à raisonner avec un peu plus de bon sens si il veut se rendre vraiment dénonciateur et intelligent. Le pire c’est que même d’un point de vue cinématographique le film apporte encore moins avec tous ces mouvements de caméra qui donnent plus le tournis qu’autre chose. On atteint notamment des sommets de ridicule avec les scènes de Virginie Ledoyen. Oh et puis puisqu’on y est, ne manquez pas la fin avec encore ce petit côté « donneur de leçon » pas toujours bien placé. Prétentieux.
J'ai mis zéro car les acteurs sont tous amateurs et donc du coup pas crédibles une seule seconde . Le film fait amateur la réalisation pas terrible et le scénario inexistant . Je ne m'attarderais pas sur le sujet sensible de banlieue car j'en ai rien a faire et je ne veux pas lui donner d'importance . Par contre la BO est énorme , culte , un classique qui tourne encore dans mon poste depuis le collège . Sinon le film trop amateur pour arriver a intéresser . Richet se rattrapera en réalisant les deux films Mesrine qui seront des réussites .
Nul ! Il n'y a pas d'autres mots. Pour le début j'aurai presque pu mettre une plus belle note mais la seconde partie du film est catastrophique sur le plan cinématographique comme sur le plan du thème abordé. Très mal filmer, une succession de scènes de saccages et fusillades, mais on nous inflige une morale avec déclaration des Droits de l'Homme. Si une révolution comme la rappe les jeunes dans le film est pour amené un monde meilleur d'accord mais les délinquants qu'on voit le construiraient pas.
Un état des lieux ultra réaliste de vie de cité, tourné en mode quasi documentaire à travers lequel on suit les déambulations de deux bandes de potes, des jeunes de 15 ans, et leurs grands frères, la vingtaine passée. Des scènes pleines de justesse qui décrivent une réalité brutale.
Un film de banlieue qui montre bnioen les problèmes de mentalité et d'éducation de ses jeunes paumés, exclus par la société et par eux-mêmes. Le scénario est très léger, les acteurs assez moyens et on s'ennuie assez rapidement.
Exercice de style extrêmement difficile pour Jean-Francois Richet (Mesrine : L'Instinct de mort & L'Ennemi public n°1 - 2008), qui passe après Mathieu Kassovitz et son mémorable (et culte) La Haine (1995). Si les deux films traitent du même sujet (des jeunes issus de l'immigration et vivant dans des cités de banlieues), il est pourtant formellement impossible de confondre le film de Kassovitz et Ma 6-T va crack-er (1996), tant ces derniers son complètement à l'opposé dans leur traitement que dans leur analyse de la situation. L'un étant plus réfléchit et aboutit, quant au second, il s'avère être une banale apologie de la violence, sans queue ni tête et affublé de clichés. Une plongée tête la première dans une cité dortoir où la violence est omniprésente, des personnages stéréotypés, incapables de débiter une seule phrase correcte en français, glandeur de première à longueur de journée, passant leur temps à voler ou à se tirer dessus. Si on parvenait à s'attacher aux héros du film de Kassovitz, ici, c'est tout le contraire, ils ont un effet répulsif ! Côté scénario, il n'y a pas grand chose à en retirer, le faible budget alloué au film se ressent, tout comme l'amateurisme chez la plus part des acteurs. Cependant, il faut reconnaître qu'un vrai travail a été fait au niveau de la B.O, c'était la moindre des choses, surtout pour un film pareil ! Concernant la fin, qui vire en émeute disproportionnée, on ne comprend pas réellement son sens, tout comme la dernière image du film, à savoir l'article 35 de la Déclaration des droits de l'homme et du citoyen, où a voulu en venir le réalisateur ?