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L.A. Noire
Je me rappelle encore de la claque que j’avais ressentie à sa sortie en quittant la salle de feu le Gaumont des quais à Rennes. Nous sommes à Los Angeles dans les années 1950. Le crime va bon train jusqu’à l’élimination du baron local. Pendant ce temps-là, en toile de fond Hollywood brille de mille feux. Au centre du récit, un flic taciturne et violent, un jeune premier, intègre et tout un tas d’agents qui naviguent en zone grise. Quand les meurtres s’enchaînent, les uns et les autres essaient d’y voir plus clair, chacun défendant ses valeurs. On tient là un grand grand film noir comme on en n’avait pas vu depuis des lustres. Hanson fait appel à toute la mythologie du cinéma d’époque. De la vampe vénéneuse au journaliste pas net en passant par le flic au bout du rouleau. Plus qu’un très bon polar, c’est un hommage sublime au genre. Et le spectateur se fait balader pendant plus de deux heures entre les numéros de Spacey, Pearce, Basinger ou Crowe. On en ressort lessivé et retourné comme un crêpe. J’avais la crainte que le film souffre de ses 22 années mais il n’en est rien et c’est là qu’on comprend qu’on tient là un film qui prend place parmi les classiques du genre comme Le Faucon Maltais de Huston, Le Grand Sommeil de Hawks ou Assurance sur la Mort de Wilder. Grand.
Je me rappelle encore de la claque que j’avais ressentie à sa sortie en quittant la salle de feu le Gaumont des quais à Rennes. Nous sommes à Los Angeles dans les années 1950. Le crime va bon train jusqu’à l’élimination du baron local. Pendant ce temps-là, en toile de fond Hollywood brille de mille feux. Au centre du récit, un flic taciturne et violent, un jeune premier, intègre et tout un tas d’agents qui naviguent en zone grise. Quand les meurtres s’enchaînent, les uns et les autres essaient d’y voir plus clair, chacun défendant ses valeurs. On tient là un grand grand film noir comme on en n’avait pas vu depuis des lustres. Hanson fait appel à toute la mythologie du cinéma d’époque. De la vampe vénéneuse au journaliste pas net en passant par le flic au bout du rouleau. Plus qu’un très bon polar, c’est un hommage sublime au genre. Et le spectateur se fait balader pendant plus de deux heures entre les numéros de Spacey, Pearce, Basinger ou Crowe. On en ressort lessivé et retourné comme un crêpe. J’avais la crainte que le film souffre de ses 22 années mais il n’en est rien et c’est là qu’on comprend qu’on tient là un film qui prend place parmi les classiques du genre comme Le Faucon Maltais de Huston, Le Grand Sommeil de Hawks ou Assurance sur la Mort de Wilder. Grand.
Une magnifique adaptation du roman noir éponyme de James Ellroy, avec des acteurs inspirés. A noter aussi l'excellence des seconds rôles, bref, un pur chef d'oeuvre !
Le rebondissement attendu arrive...la belle blonde à choper fini photoshopée...le jeune beau gosse héros finit par l'emporter. Tout est prévisible, lorsqu'on pense à ce casting on s'attend à mieux
Jugée extrêmement difficile, l’adaptation du troisième volet de ce qu’on appelle le quatuor de Los Angeles de James Ellroy est une vraie réussite, très justement récompensée par un Oscar. Un portrait riche et au vitriol d’une cité gangrenée par une police corrompue, insidieuse, mensongère. La reconstitution des années 50 est splendide, alimentée par l’esthétisme et la modernité de la mise en scène de Curtis Hanson qui signe-là un grand film noir au casting 5 étoiles. Sous le commandement du brillant marionnettiste James Cromwell, Russel Crowe, Guy Pearce et Kevin Spacey y jouent trois agents aux méthodes radicalement différentes. Danny DeVito assure la narration du récit en campant un journaliste scandaleux et opportuniste alors que Kim Basinger, en lauréate de la seconde (seulement !) statuette dorée glânée par « L.A. Confidential », apporte une touche glamour et hollywoodienne à un récit certes complexe mais de haute gamme.
Excellent film à la mise en scène remarquable et quasiment sans défaut !
Premièrement, la photographie et la reconstitution nous plongent réellement dans les années 50, l’ambiance est tout à fait haletante, le scénario est passionnant et rempli de petits rebondissements. Certaines scènes s’avérant être grandioses. À vrai dire toutes les scènes d’actions, toutes les interventions policières sont phénoménales. Des plans d’une beauté visuelle incroyable (notamment le final), certaines scènes sont oppressantes voire font faire un petit sursaut . La musique ajoute à cette ambiance des années 50 également. Néanmoins, ce sont bien les acteurs qui sont les plus impressionnants : danny devito impeccable, guy pearce étonnant, kim basinger formidable, Kevin spacey génial comme à son habitude mais j’ai ma préférence pour Russell Crowe qui apporte une vraie puissance à l’œuvre qui ne manque pas de subtilité.
Enfin, le scénario est grandiose, (mais le seul problème du film réside dans sa contenance de personnages, on se perd dans les noms, mais ce n’est qu’un détail finalement tant l’histoire rebondit bien) il mérite bien son oscar du meilleur scénario
Premièrement, la photographie et la reconstitution nous plongent réellement dans les années 50, l’ambiance est tout à fait haletante, le scénario est passionnant et rempli de petits rebondissements. Certaines scènes s’avérant être grandioses. À vrai dire toutes les scènes d’actions, toutes les interventions policières sont phénoménales. Des plans d’une beauté visuelle incroyable (notamment le final), certaines scènes sont oppressantes voire font faire un petit sursaut . La musique ajoute à cette ambiance des années 50 également. Néanmoins, ce sont bien les acteurs qui sont les plus impressionnants : danny devito impeccable, guy pearce étonnant, kim basinger formidable, Kevin spacey génial comme à son habitude mais j’ai ma préférence pour Russell Crowe qui apporte une vraie puissance à l’œuvre qui ne manque pas de subtilité.
Enfin, le scénario est grandiose, (mais le seul problème du film réside dans sa contenance de personnages, on se perd dans les noms, mais ce n’est qu’un détail finalement tant l’histoire rebondit bien) il mérite bien son oscar du meilleur scénario
Une adaptation noire et captivante du roman éponyme de James Ellroy qui nous plonge dans un Los Angeles décadent des années 50 où règnent drogue, prostitution et corruption à tous les étages, un vrai film de gangsters d’époque dans la digne lignée des « Incorruptibles » de Brian De Palma. Partant d’une enquête a priori simple à résoudre, Curtis Hanson nous entraine dans les noirceurs les plus sombres de la corruption des politiques comme des représentants de l’ordre et nous montre que les apparences sont trompeuses et que le dénouement est loin d’être si évident. Fausses pistes, trahisons, manipulation, il nous balade et on adore ça. Les trois acteurs principaux, aux caractères et aux méthodes diamétralement opposés, sont tous excellents. Guy Pearce le rusé, carriériste qui ne pense qu’a son évolution, Russell Crowe l’impulsif, beaucoup plus basique dans sa vision du bien et du mal, et enfin Kevin Spacey, l’opportuniste crapuleux qui utilise les médias pour ses propres intérêts. Bien accompagnés par des seconds rôles de qualité, Kim Basinger et James Cromwell pour ne parler que d’eux, ce film reste une référence d’un style aujourd’hui oublié.
Auteur du livre "Guide de Survie du Cinéphile Amateur" (sortie janvier 2019)
Auteur du livre "Guide de Survie du Cinéphile Amateur" (sortie janvier 2019)
Une mise en scène intrigante, le début de partie fait son entrée dans le scénario, l’ambiance est Jazz aérien. Des histoires de flics de Los Angeles qui se conduisent comme des voyous, des méthodes de travail au dessus des lois et outrepassent leurs fonctions, tabassent sans vergogne des suspects sans preuves incriminés, ça se passe dans les années 50. Tout ce monde sans être inquiété par la corruption, l’âge d’or des bavures, la police véreuse de L.A s’en donne à cœur joie, l’adaptation contient des ellipses, c’est succincte, la littérature est plus intéressante et très bien fournie sur l’histoire de la ville. Une petite présentation des hard cops, le carriériste boosté, Ed Exley, son collègue détesté, Bud White. La romance triangulaire comme clé coup de sang, un happy ending expédié choisi pour raccourcir le roman feuilleton.
Ah la la je vous recommande tellement ce film kevin spacey est super les acteurs top le scénario top la photographie kim bassinger top modèle
"L.A. Confidential" est un très bon film policier, tellement bon qu'il m'aura été nécessaire de revoir certains passages pour bien le comprendre (parce que oui ça part un peu dans les tous les sens). En dehors de ça, l'enquête policière est vraiment captivante dans le sens où l'on a le point de vue de trois inspecteurs aux techniques et méthodes diamétralement opposées.
spoiler:
Et très honnêtement, je n'ai pas vu venir les différents retournements de situation et le fait que la police soit directement impliquée dans ces histoires pas très... "clean".
La reconstitution de l'ambiance et des décors des 50's est aussi très bien réalisée : voitures, costumes des agents, armes à feu, etc. On s'y plonge très facilement et c'est agréable de retrouver les musiques jazzy de Frank Sinatra et Dean Martin. Ce thriller-polar est donc un pari réussi !
La reconstitution de l'ambiance et des décors des 50's est aussi très bien réalisée : voitures, costumes des agents, armes à feu, etc. On s'y plonge très facilement et c'est agréable de retrouver les musiques jazzy de Frank Sinatra et Dean Martin. Ce thriller-polar est donc un pari réussi !
Stephenballade
"L.A. confidential" est indéniablement un bon film, même s’il a comme un parfum de savant mélange du style Scorsesien avec "Les incorruptibles". Pourquoi ? Eh bien parce qu’en plus de s’appuyer sur le roman éponyme de James Ellroy, le réalisateur Curtis Hanson a su utiliser pour ce polar des années 50 tous les codes du genre : un réseau mafieux, de la came, des prostituées de luxe, une femme fatale, des stars du cinéma hollywoodien, des journalistes minables, des indics pitoyables, des flics pourris jusqu’à la moelle, et bien entendu… des flics incorruptibles. Tout cela pour évoluer dans un décor de rêve (enfin en apparence) qui cache dans ses entrailles un véritable fléau qui a réussi à gangréner toutes les instances : le crime organisé. Un univers impitoyable où toutes les malversations sont utiles pour prospérer, où toutes les manipulations sont bonnes pour noyer le poisson et diriger les soupçons ailleurs. La narration en voix off, le style du récit, la façon de nous montrer crument comment fonctionne la pègre sans pour autant trop entrer dans les détails, la façon de crédibiliser le propos avec de fausses images d’archives, les violences commises par les flics qui se croient au-dessus des lois simplement parce qu’ils pensent que cette dernière les protège... tous ces éléments tendent à nous faire croire que c’est du Scorsese pur et dur, pour peu qu’on n’ait pas fait attention au nom du cinéaste. Il en ressort pourtant un polar aux enjeux d’une grande simplicité paradoxalement loin d’être perceptibles. Le réseau tentaculaire du crime organisé est tel que l’affaire qui nous intéresse ici paraît d’une extrême complexité, renforcée il est vrai par les faux-semblants et les manipulations diverses et variées, ce qui a le mérite de brouiller les pistes auprès du spectateur. C’est aussi ce qui donne tout l’intérêt du film, porté il est vrai par une distribution de grande classe : Russell Crowe en flic violent, Guy Pearce en flic le plus incorruptible qui soit, James Cromwell en chef de police, Kevin Spacey en flic plus préoccupé par sa renommée, Danny DeVito en journaliste minable, David Strathairn en mafioso d’un inébranlable calme inquiétant, Kim Basinger plus belle que jamais en femme fatale, sans compter les courtes apparitions de Simon Baker alors tout jeunot et de Paul Guilfoyle. Force est de constater que tous sont convaincants, et je pense qu’on doit ce constat à une direction d’acteurs impeccable. Et à leur talent bien entendu. Dans tous les cas, l’intrigue est on ne peut plus captivante et nous suivons avec grand intérêt l’évolution d’une enquête résolument captivante tout au long des deux heures passées. La longue durée du métrage n’est donc pas un obstacle, loin de là. Mais attention, la multiplication des personnages ne tolère pas le moindre coup de fatigue, surtout en début de film, au risque sinon de vous perdre dans les méandres obscurs des bas agissements. "L.A. confidential" est donc un très bon divertissement qui vous replongera sans peine dans le charme suranné des 50's grâce principalement aux véhicules (punaise, ce que j’ai pu baver devant ces belles carrosseries bien rondes finement chromées ici et là) et aux costumes. Sans oublier le lieu de travail de Lynn, au confort faste et luxueux.
Pourtant peu adepte des films policiers, je dois reconnaître que j'ai beaucoup apprécié ce film. Les personnages sont bien creusés, les acteurs impeccables et le scénario très bien ficellé. Je recommande !
Malgré un casting cinq étoiles et une ambiance bien retranscrite, ce film laisse à désirer, notamment à cause de la présence de trop de personnages, un scénario trop complexe et certaines scènes d'action trop grossières qui ne passent pas.
Film qui fait parti de ceux a regarder quand on a rien . On s'ennuie . Histoire compliqué . Par moment on comprend rien . En plus il y des acteurs que l'on confond ! C'est le genre de roman qui se lit dont il faut pas faire un film. Comme souvent encore un film qui nous submerge avec la musique avec très souvent bien sur des dialogues incompréhensibles. J'ai bien aimé les acteurs et les belles voitures américaines.
Un bon film, très efficace. Pas de longueurs, pas d'ennui, un bon rythme, si bien qu'on a parfois du mal à suivre.
Sudhir
Avec sa pléiade d'acteurs dans ce film policier se déroulant dans les années 50 est un bijou noir. L'histoire est menée à un rythme crescendo
spoiler:
jusqu'au la fusillade final magistral.
On découvre G Pearce et redécouvre Basinger (oscarisée). Chef d'oeuvre mais chut chut....
On découvre G Pearce et redécouvre Basinger (oscarisée). Chef d'oeuvre mais chut chut....
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