AlloCiné
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Votre avis sur Funny Games ?
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A l'instar d'un Orange Mecanique auquel il fait irremediablement penser (theme ,musique classique) ,impossible de sortir indemne d'un film comme celui ci ,soit on adore ,soit on deteste.Perso je suis mitigé car si je lui trouve des qualités indéniable (surtout durant la 1ere heure) ,d'autres aspects m'ont franchement deplu (longs plans sequences et chute de rythme apres l'enfanticide).Pour apprecier cette oeuvre ,il faut depasser sa violence primaire et l'ambiance malsaine qui s'en degage afin de pouvoir y deceler la critique de nos societes modernes ou voyeurisme et surenchere d'images chocs ont fini par nous deconnecter du quotidien.En plus de s'être entouré d'un impeccable casting ou chaque comedien s'avere d'une extreme justesse ,la grande force d'Haneke est de toujours suggérer les scènes sanglantes sans quasiment jamais les montrer ,un dechainement de violence psychologique qui atteint parfaitement son but : choquer et interpeller le spectateur/voyeur que nous sommes.
Un film malsain ? Oui, c'est certain. Avec "Funny Games", Michael Haneke donne le parfait exemple du concept de sublimation selon Freud, à savoir que l'art est un échappatoire pour son créateur et que l'oeuvre produite résultera d'une combinaison des différentes pulsions refoulées de celui-ci. Ce long-métrage est donc une véritable compilation des fantasmes morbides du cinéaste qui a visiblement décidé de les exposer sans détour au spectateur puisque de toute manière on est derrière un écran de cinéma. A partir de là semble-t-il nous dire, tout est permis dans la mesure où il ne s'agit que de fiction : c'est pourquoi les personnages nous prennent directement à parti (en s'adressant à la caméra) au sujet de leurs crimes et autres actes sadiques. Le public devient par conséquent complice des tortures commises et il faudra votre consentement pour valider les bases d'une expérience éprouvante à défaut d'être réellement troublante. Certains s'insurgeront de cette épreuve qu'ils qualifieront de pornographie intellectuelle en argumentant que le concept de fiction (et sur lequel le metteur en scène insiste vraiment, parfois même de manière un peu lourde) n'est qu'un moyen de justifier l'esprit malsain d'Haneke... Peut-être, toujours est-il que cette justification puisque nous en parlons est à mon avis recevable du moment qu'elle s'adresse à un public très averti. "Funny Games" n'est pas un film à mettre devant tous les yeux car mal interprété, il pourrait être dangereux. Sinon, ce miroir des pulsions humaines se révèle intéressant et même assez prenant lorsque l'on s'engouffre dans le "survival" pur et dur. Complaisant de temps à autres et ne proposant qu'une réflexion simpliste à propos de la violence au cinéma, ce thriller bénéficie pourtant d'une très bonne interprétation et d'une mise en scène propre, sans esbrouffes. "Funny Games" a été conçu pour un public ayant beaucoup de recul sur ses dérives violentes mais s'avère globalement réussi et laisse une bonne impression.
Funny Games est un film tout à fait intéressant et marquant. Haneke arrive à installer une ambiance vraiment malsaine, assez horrible. J'aime beaucoup ces plans fixes, longs, qui parviennent à créer un malaise. Bien que ce ne soit pas un film d'horreur à proprement parler, il arrive pourtant à installer un malaise, une ambiance malsaine énormément plaisante (bien plus efficace que beaucoup de films d'horreur sans talent aucun). Enfin plaisante, je ne sais pas si le mot est très adapté au film. Je comprends que si l'on est impressionnable, facilement choqué, on risque de détester ce film. mais en même temps c'est le but, faire réagir mais pas forcément choquer. Haneke manipule le spectateur, nous force à voir des choses qu'on aimerait pas forcément voir (sauf les plus tarés d'entre nous peut-être...). Il nous met en quelque sorte dans une position de complice, mais ne nous accuse pas pour autant, ne nous met pas en position de voyeur. Le film est sur la violence, la plus horrible, impitoyable, ici pas d'échappatoire
spoiler:
(du coup, l'idée de la télécommande illustre très bien ça)
. Je pensais un moment que le film allait basculer pour de bon (quand les bourreaux s'en vont), que ça allait être plus calme, mais le cauchemar finit par recommencer, ce qui piège encore plus le spectateur et renforce ce côté inéluctable et impitoyable de la violence humaine. Et j'aime vraiment beaucoup le début du film, le mec qui vient chercher ses oeufs, au début ça va pas de problème, et puis au fur et à mesure on se dit que quelque chose ne tourne pas rond mais on ne sait trop quoi (même si on se doute de ce qui va arriver). Bon film, assurément. Ce n'est cependant pas forcément mon préféré de Haneke, mais c'est un film qui marque vraiment, et qui est parfaitement maîtrisé en terme de mise en scène (utilisation habituelle du hors champ, plans séquences fixes angoissants, apostrophes etc).
. Je pensais un moment que le film allait basculer pour de bon (quand les bourreaux s'en vont), que ça allait être plus calme, mais le cauchemar finit par recommencer, ce qui piège encore plus le spectateur et renforce ce côté inéluctable et impitoyable de la violence humaine. Et j'aime vraiment beaucoup le début du film, le mec qui vient chercher ses oeufs, au début ça va pas de problème, et puis au fur et à mesure on se dit que quelque chose ne tourne pas rond mais on ne sait trop quoi (même si on se doute de ce qui va arriver). Bon film, assurément. Ce n'est cependant pas forcément mon préféré de Haneke, mais c'est un film qui marque vraiment, et qui est parfaitement maîtrisé en terme de mise en scène (utilisation habituelle du hors champ, plans séquences fixes angoissants, apostrophes etc).
Absolument traumatisant, heureusement que j'étais avec des amis, car sinon je crois que je ne l'aurais pas regardé seul jussqu'à la fin...
Ici, pas ou tres peu de sang, on ne sursaute pas, pas de monstre. Les monstres, ce ne sont pas les deux tueurs, c'est nous!!! Nous spectateurs assoifés de morts dans les films, nous qui aimons la violence!
C'est comme si le réalisateur nous disait "Vous aimez la violence? Et bien en voila!" Il y en a tellement, que l'on en est dégouté!
Ce film est telle une punition, traumatisante, mais necessaire, qui nous fait retomber sur terre, et qui nous calme! On prend conscience que l'on banalise trop la violence à l'écran.
Jamais je ne verrai les films d'actions avec des morts comme avant.
Film à voir absolument, mais probablement un des films les plus durs du cinéma. Vous êtes prévenus.
Ici, pas ou tres peu de sang, on ne sursaute pas, pas de monstre. Les monstres, ce ne sont pas les deux tueurs, c'est nous!!! Nous spectateurs assoifés de morts dans les films, nous qui aimons la violence!
C'est comme si le réalisateur nous disait "Vous aimez la violence? Et bien en voila!" Il y en a tellement, que l'on en est dégouté!
Ce film est telle une punition, traumatisante, mais necessaire, qui nous fait retomber sur terre, et qui nous calme! On prend conscience que l'on banalise trop la violence à l'écran.
Jamais je ne verrai les films d'actions avec des morts comme avant.
Film à voir absolument, mais probablement un des films les plus durs du cinéma. Vous êtes prévenus.
Difficile de trouver un intérêt ou une valeur artistique à ce déferlement de violence sadique et de tortures psychologiques, sans se renvoyer à ses propres instincts voyeuristes, et c'est sûrement là le seul pari qu'aura réussi Haneke, à savoir de trouver un "public" en face de son "oeuvre". On a probablement les films qu'on mérite.
Sur les détails, le fait qu'un des deux tortionnaires s'adresse deux fois à la caméra ne rend pour moi le spectateur complice de rien, comme il a été dit, pas plus que les meurtres hors champ ne font un film subtil ou sensible ou que les très longs plans fixes n'engagent à la réflexion.
Il s'agit juste à mon sens d'1h40 d'images choquantes et presque insoutenables à voir. Savoir que des détraqués existent est une chose, avoir envie de les regarder tuer en est une autre, et je ne vois pas bien en quoi cette "oeuvre" interroge sur la violence des spectateurs, eux qui n'avaient que deux choix devant ce film, soit ne pas le voir et s'enlever tout droit de le juger, soit le voir et se rendre "coupable" de voyeurisme.
Quand on compare "Benny's video" (un poil moins insoutenable) et "Funny games" d'un côté, et "Le ruban blanc" de l'autre (que j'ai beaucoup aimé), on s'aperçoit à quel point il est inutile de filmer de la boucherie pour parler de la violence de l'homme. Suggérée, elle est ô combien plus efficace...
Sur les détails, le fait qu'un des deux tortionnaires s'adresse deux fois à la caméra ne rend pour moi le spectateur complice de rien, comme il a été dit, pas plus que les meurtres hors champ ne font un film subtil ou sensible ou que les très longs plans fixes n'engagent à la réflexion.
Il s'agit juste à mon sens d'1h40 d'images choquantes et presque insoutenables à voir. Savoir que des détraqués existent est une chose, avoir envie de les regarder tuer en est une autre, et je ne vois pas bien en quoi cette "oeuvre" interroge sur la violence des spectateurs, eux qui n'avaient que deux choix devant ce film, soit ne pas le voir et s'enlever tout droit de le juger, soit le voir et se rendre "coupable" de voyeurisme.
Quand on compare "Benny's video" (un poil moins insoutenable) et "Funny games" d'un côté, et "Le ruban blanc" de l'autre (que j'ai beaucoup aimé), on s'aperçoit à quel point il est inutile de filmer de la boucherie pour parler de la violence de l'homme. Suggérée, elle est ô combien plus efficace...
Sans aucun doute le film le plus dérangeant et le plus perturbant qu'il m'ai été donné de voir. Michael Haneke repousse les limites de ce qu'on peut montrer au cinéma en proposant une oeuvre d'une violence inouïe. Mis en scène avec froideur mais surtout avec beaucoup d’intelligence et d'habileté, ce film propose des séquences horrifiques qui m'ont scotché à mon canapé et coupé la respiration pendant de longues minutes. Haneke utilise à merveille le hors champ plutôt que d'user d'effets putassiers bien moins efficaces. C'est en regardant "Funny games" que j'ai compris ce qu'était un film anxiogène tant son visionnage m'a presque traumatisé. Je me suis demandé pendant longtemps si ce film était un immense chef d'oeuvre ou l'oeuvre la plus abjecte et la plus immonde du cinéma, c’est dire à quel point ce long-métrage m'a totalement décontenancé. C'est ce qu'est "Funny games", une oeuvre inclassable qui joue avec vos attentes de spectateur et redéfinit le cinéma lui même tout en proposant un propos de fond passionnant. A travers plusieurs scènes, le film brise le quatrième mur pour nous interpeller directement et questionner notre conditionnement de spectateur. Haneke nous embarque avec ce film là où on ne l'attend pas et s'amuse à bouleverser nos certitudes pour nous faire adopter un regard neuf sur le cinéma. Rien n'est gratuit dans "Funny games", au contraire même, tout est savamment calculé et orchestrer pour placer le spectateur face à ses responsabilités et livrer une extraordinaire démonstration sur les mécanismes du fascisme. Je pense que le cinéma a besoin de film comme "Funny games" que je considère comme une oeuvre révolutionnaire, un des plus grands chefs d'oeuvre du septième art à réserver toutefois à un spectateur averti avec le cœur bien accroché.
Mon premier 0 étoile...c'est dire... violence gratuite sans aucun fondement et qui se révèle inutile à part nous laisser un sentiment assez profond de dégout... peut être certains spectateurs cherchent ils ce sentiment. Il faut du courage et un certain sadisme intellectuel pour assister à l'intégralité du film, d'ailleurs la moitié de la salle est parti pendant la représentation.
En conclusion: un film à n'allez voir qu'en cas de passion ardente pour l'horreur et le "morbide trash".
En conclusion: un film à n'allez voir qu'en cas de passion ardente pour l'horreur et le "morbide trash".
Dans un huis clos violemment éprouvant et malaisant (terni par quelques longueurs), Haneke prend à parti le spectateur comme témoin de 2 dingues qui torturent une famille paisible. 3,75
Shephard69
Certes dérangeant, tendu et sordide, un film qui me laisse vraiment dubitatif avec une mise en scène parfois brillante mais où l'idée que l'un des deux psychopathes s'adresse directement au spectateur pour surenchérir dans le sinistre est soit d'une condescendance qui n'a pas sa place ici soit c'est la preuve formelle d'un scénario limité et étroit, le pire étant le rembobinage de toute une scène. On voit aussi que l'ensemble a beaucoup vieilli avec l'utilisation de longs plans fixes qui manquent cruellement de magie. Malsain, glauque, une apologie de la violence qui ne mérite pas vraiment son culte...
Funny games fut un film qui, en son temps, fit polémique au festival de Cannes. Votre humble serviteur ne comprend pas les éloges qui lui ont été faites! Haneke construit son histoire ( m'enfin) de manière originale certes et ose casse le quatrième mur et nous faisant prendre part au jeu. Malheureusement, sa morale est particulièrement...fausse. Ainsi une personne regardant un film violent est un spectateur violent et sadique. La dénonciation jusqu'au boutiste de Haneke agace plus qu'elle ne captive. Son film ne possédant aucun suspence. Par contre, je peux admettre que la mise en scène est ingénieuse et que les acteurs sont bons!
Finalement, à quoi et à qui sert ce film? Surtout quand on sait que Haneke réalise ses films sur le même thème et que Funny games n'est qu'un brouillon! Il est intéressant de constater que le bonhomme fait de la violence son fond de commerce alors qu'il l'a dénonce........
Finalement, à quoi et à qui sert ce film? Surtout quand on sait que Haneke réalise ses films sur le même thème et que Funny games n'est qu'un brouillon! Il est intéressant de constater que le bonhomme fait de la violence son fond de commerce alors qu'il l'a dénonce........
Déçu : chiant, inutile, plein d'inepties, pas réaliste du tout, ça se voudrait drôle par moments mais c'est raté, bref, tout l'inverse de ce qu'en dit la critique pour moi.
"Jamais la violence n'a été aussi bien retranscrite à l'écran". Mais on n'y croir pas un instant, ça joue mal en plus (à part peut être la femme dans la seconde partie du film).
Pourtant le film avait l'air de bien commencer, surtout que j'avais lu le résumé, mais ça part rapidement dans le grotesque.
Ne croyez pas que je dis ça parceque je n'aime pas ce genre de film, au contraire, mais ça se voudrait choquant? J'ai soufflé tout le long du film, d'ennui, j'ai failli l'arrêter avant la fin, mais uniquement car je me suis fait royalement chier!
Je suis un fan de "c'est arrivé près de chez vous" et croyez moi "funny games" ne lui arrive pas à la plante du pied que ce soit pour le réalisme, le côté choquant et l'humour noir.
"Jamais la violence n'a été aussi bien retranscrite à l'écran". Mais on n'y croir pas un instant, ça joue mal en plus (à part peut être la femme dans la seconde partie du film).
Pourtant le film avait l'air de bien commencer, surtout que j'avais lu le résumé, mais ça part rapidement dans le grotesque.
Ne croyez pas que je dis ça parceque je n'aime pas ce genre de film, au contraire, mais ça se voudrait choquant? J'ai soufflé tout le long du film, d'ennui, j'ai failli l'arrêter avant la fin, mais uniquement car je me suis fait royalement chier!
Je suis un fan de "c'est arrivé près de chez vous" et croyez moi "funny games" ne lui arrive pas à la plante du pied que ce soit pour le réalisme, le côté choquant et l'humour noir.
FaRem
J'ai regarder le remake avant celui ci et vu que c'est le même je réitère ma critique je suis déçu par le film, je m'attendais à mieux et surtout que ça aille plus loin sans pour autant aller dans le torture porn.
Un film malsain, une ambiance oppressante, une histoire dérangeante, des acteurs diaboliques. Inoubliable.
Comment dire : outre la "pseudo-réfléxion" autour de la représentation de la violence (du niveau d'une dissertation de collégien), la mise en scéne grotesque et poussive, et un scénario décérebré au dernier stade, comment en pas voir dans ce "funny Games" l'expérience débilisante d'un cinéma qui moisi dans les tréfond de la psychopatologie de comptoir ? en bref : ce film est détestable.
Avec son "Funny Games", Haneke se fait une nouvelle fois l’osculateur de la violence, mais cette fois-ci il piège intelligemment le spectateur, emprisonné malgré-lui et pris à parti dans une spirale de brutalité dont il ne peut se sortir.
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