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Avec Funny Games, Michael Haneke film le sadisme comme personne. Film dérangeant, Funny Games a la particularité d’interagir avec nous spectateur, nous plaçant dans une position de voyeur sans nous laisser la possibilité d'agir. Ainsi, il montre la violence comme un divertissement, un jeu auquel nous participons activement puisque le personnage de Paul nous demande souvent notre avis sur la qualité du show, nous forçant à nous plonger dans cette histoire sans concession. Ce qui caractérise aussi Funny Games est aussi la manière dont Haneke montre la violence, quasiment toujours hors-champs pour une impression plus étouffante et inquiétante, nous obligeant à imaginer les violences subit par cette famille. Il utilise de ce fait un grand nombre de plans séquences où notre position contemplative devient gênante, regardant la souffrance immense des victimes sans avoir la possibilité de tout arrêter.
Funny Games est donc une claque ultra-violente qui joue à un jeu sadique et pervers, autant avec ses personnages qu'avec le spectateur.
Funny Games est donc une claque ultra-violente qui joue à un jeu sadique et pervers, autant avec ses personnages qu'avec le spectateur.
Un drame résonnant avec le présent, évidemment ni voyeur ni complaisant. Fulgurant.
Le hasard m'a fait mettre, récemment, la main sur ce dvd dans un supermarché glauque... Fascinant cette confrontation de la fragilité de l'oeuf et de la dureté de la balle de golf, de la politesse et du mépris poussé à l'extrême, du short blanc et de l'âme noire, de l'espérance et de la résignation à une fin inéluctable, du drame la plus abjecte et de la comédie irresponsable, de la violence et du silence... A vous d'ouvrir la porte ... ou pas !
Un film pour ceux qui aiment les ambiances oppressantes et les scénarios faciles (le rembobinage, franchement là c'était la cerise sur le gâteau...). Si vous voulez trouver un bon prétexte pour être énervé, alors la meilleure recette, c'est encore de voir ce truc malsain. Aucune intrigue, morale ou même prouesse visuelle ne justifie cette violence gratuite et cette torture psychologique. Il veut montrer quoi? Qu'on est dans une société de barjos où certains sont capables du pire? Et alors? C'est vraiment un film qui plaira aux voyeurs sadiques, car il n'a de funny que le nom...
Alors là, je dis BRAVO ! "Funny Games" est un des meilleur film que j'ai pu voir dans toute ma vie. Michael Haneke filme ici le sadisme et la violence gratuite à l'état pure dans ce chef d'oeuvre incroyable qu'est "Funny Games". Faisant participer malgré lui le spectateur à ce "jeu", il créer une ambiance froide et vide de sens. Signons la prestation des acteurs qui est tout simplement PAR-FAI-TE ! Ce film, "Funny Games", quoique pas assez connu à mon sens est pourtant un chef d'oeuvre qui n'a aucun défaut. Une perle.
je suis totallement fan de ce film et de Haneke en général...je le compare à Chabrol dans sa critique de la bourgeoisie provinciale qui s'ennuie... .Enfin un film violent sans happy end !! Hourra!! Rien à voir pourtant avec un Saw , ici ça reste classe même si c'est glacial
Ca commence dès le générique lorsque la famille ,un couple avec un enfant, roule vers leur maison de vacances (et leurs morts) dans leur belle voiture on entend du classique et d'un seul coups le saxo déchainé de John Zorn tel un hurlement annonçant une tragédie ...Puissant!!!
c'était la démarche du réalisateur qui en avait marre des films d'actions ultra violents américains où un gentil héros arrive pour sauver le monde.....Ici pas d'échappatoire, , les 2 ados,très polis du reste, débarquent dans la famille et disent "on pari que dans 24h vous êtes morts"...Ces 2 jeunes psychopathes jouent avec nos nerfs et notre sensibilité (la scène de la télécommande;pas de cadeau pour le le gamin :fin d'un tabou) comme les réalisateurs nous manipulent en faisant parfois passés des tests avec 2 fins possibles en préprod'...Ici pas d'échappatoire!! Un petit bijou et pour ceux qui ont aimé je vous conseille Benny's vidéo dénonciation aussi de la violence visuelle et omniprésente.des médias..Pour ceux qui veulent en savoir plus sur les motivations de haneke, il y a une interview dans les bonus du DVD très intéresssante...A voir et revoir, à savourer comme un oeuf au ptit dejeuner ...Avis aux connaisseurs.....;)
Ca commence dès le générique lorsque la famille ,un couple avec un enfant, roule vers leur maison de vacances (et leurs morts) dans leur belle voiture on entend du classique et d'un seul coups le saxo déchainé de John Zorn tel un hurlement annonçant une tragédie ...Puissant!!!
c'était la démarche du réalisateur qui en avait marre des films d'actions ultra violents américains où un gentil héros arrive pour sauver le monde.....Ici pas d'échappatoire, , les 2 ados,très polis du reste, débarquent dans la famille et disent "on pari que dans 24h vous êtes morts"...Ces 2 jeunes psychopathes jouent avec nos nerfs et notre sensibilité (la scène de la télécommande;pas de cadeau pour le le gamin :fin d'un tabou) comme les réalisateurs nous manipulent en faisant parfois passés des tests avec 2 fins possibles en préprod'...Ici pas d'échappatoire!! Un petit bijou et pour ceux qui ont aimé je vous conseille Benny's vidéo dénonciation aussi de la violence visuelle et omniprésente.des médias..Pour ceux qui veulent en savoir plus sur les motivations de haneke, il y a une interview dans les bonus du DVD très intéresssante...A voir et revoir, à savourer comme un oeuf au ptit dejeuner ...Avis aux connaisseurs.....;)
Rarement un film n’a été aussi délétère et anxiogène, il faut le concéder à Haneke. C’est presque pire que « Assassins » de Kassovitz. Funny games est porteur, en outre, de plusieurs singularités. Basées sur les contraires, d’abord. Le titre du film et son contenu ; le respect des conventions sociales dans le langage des agresseurs et leur grave mépris pour ces mêmes conventions, trouvant son siège dans la torture morale et physique puis le meurtre ; l’alogisme dans le comportement de personnages qui demandent des œufs, et leur grande logique dans le respect des règles du jeu…
A un incipit plus kafkaïen que jamais suit un scénario stressant, où la réalisation est elle-même facteur d’angoisse. Autre singularité : le tueur s’adresse au spectateur et lui propose de l’accompagner dans ses actes, ce qui renforce le malaise inouï suscité par l‘oeuvre.
Haneke, dont j’ai vu une interview sur ce film, n’est pas vraiment convaincant lorsqu’il explique son film. Cela s’apparente plutôt à de l’amusement cynique, badigeonné pour la forme de quelques remarques censées passer pour intelligentes. Un film à regarder entre amis, pour la culture cinématographique. Pour ma part je ne l’ai pas particulièrement aimé.
A un incipit plus kafkaïen que jamais suit un scénario stressant, où la réalisation est elle-même facteur d’angoisse. Autre singularité : le tueur s’adresse au spectateur et lui propose de l’accompagner dans ses actes, ce qui renforce le malaise inouï suscité par l‘oeuvre.
Haneke, dont j’ai vu une interview sur ce film, n’est pas vraiment convaincant lorsqu’il explique son film. Cela s’apparente plutôt à de l’amusement cynique, badigeonné pour la forme de quelques remarques censées passer pour intelligentes. Un film à regarder entre amis, pour la culture cinématographique. Pour ma part je ne l’ai pas particulièrement aimé.
Ma réaction à quelques commentaires idiots lu ici (Allociné) ou ailleurs.
L'un des sujets du film est justement la gratuité de la violence que certaines personnes (appelons les sadiques pour aller vite) font subir à d'autres. Difficile d'illustrer cette gratuité sans montrer de la violence gratuite. Ceci dit le terme gratuité est un peu abusif puisque le but du "jeu" pour les sadiques est de retirer du plaisir (sexuel ?) de la souffrance qu'ils infligent. Vous remarquerez également (pour ceux qui ont vu le film) que les sadiques ont besoin du consentement de leurs victimes. C'est même je dirais la condition sine qua non de leurs jouissance (c'est bien de le savoir).
L'un des sujets du film est justement la gratuité de la violence que certaines personnes (appelons les sadiques pour aller vite) font subir à d'autres. Difficile d'illustrer cette gratuité sans montrer de la violence gratuite. Ceci dit le terme gratuité est un peu abusif puisque le but du "jeu" pour les sadiques est de retirer du plaisir (sexuel ?) de la souffrance qu'ils infligent. Vous remarquerez également (pour ceux qui ont vu le film) que les sadiques ont besoin du consentement de leurs victimes. C'est même je dirais la condition sine qua non de leurs jouissance (c'est bien de le savoir).
En regardant le synopsis je ne m'attendais pas du tout à ça, ce film est très angoissant et m'a bien tenu en haleine du debut à la fin même si c'est beaucoup de parlotte.
Les personnages sont vraiment stressants et la situation dans laquelle ils sont est atroce.
Bluffé, je n'avais jamais jamais entendu parler avant qu'on me le prête, et bonne surprise.
Les personnages sont vraiment stressants et la situation dans laquelle ils sont est atroce.
Bluffé, je n'avais jamais jamais entendu parler avant qu'on me le prête, et bonne surprise.
Monstrueux ! Terriblement gênant, un petit chef d'oeuvre !
Un bon film avec toutefois quelques imperfections. La grande force du film est le sentiment dérangeant qu'Haneke réussi à créer. Un sentiment qui provient en premier lieu du peu d’empathie ressenti pour la famille. Déjà car la caméra utilise d'avantage le point de vue des agresseurs, l'un d'eux jouant même avec elle, et ensuite parce que les membres de la famille sont souvent cadrés de manière très rapprochés, ce qui les détachent légèrement du contexte. Le sentiment provient également des plans. Les plans de la maison (immense) qui en font un personnage à part entière; la longueur des plans et les bruits, qui beaucoup plus que la musique, sont des éléments clés.
Toutefois, le film se traîne un peu par moment, laissant complètement retomber l'émotion.
Toutefois, le film se traîne un peu par moment, laissant complètement retomber l'émotion.
Deux adolescents allemands idiots mais polis et fades rencontrent une femme son mari et son fils dans un chalet isolé au bord d'un lac puis passent la nuit à les terroriser et a les torturer sans raison . Les deux adolescents allemands demandent a passer un coup de téléphone et le couple acceptent. Malgré cela ces deux idiots les torturent vous trouvez ca logique vous pas moi. C'est probablement un film qui est à la fois hypocrite et qui prêche aux convertis. J'aime les films d'horreur et je pense qu'il y a infiniment plus d'humanisme à ressentir les peurs qu'ils peuvent susciter à se confronter à leur sincérité et leur imagination que dans la violence gratuite et sans lendemain de ce Funny Games. Et le réalisateur Haneke a le culot d'appeler son film jeux amusant (traduction du titre) je crois rêver...
De loin le pire et le plus ennuyeux film d'horreur que j'ai jamais vu. Tout le monde meurt de la manière la plus prévisible possible et très rapidement. Les victimes sont si impuissantes qu'elles insultent constamment le spectateur. Un club de golf n'empêcherait aucun père d'essayer de protéger son fils. Juste du cinéma stupide, audacieux, brutal, cruel et intentionnellement inutile. J'ai vu avant celui-ci le remake américain le plus récent qui ne m'a pas plu non plus. Je peux dire que rien de ce que j'ai vu de Haneke ne me convainc qu'il n'est autre chose qu'un poseur imitant les gestes esthétiques d'Antonioni et de Tarkovsky (quelle horreur ce genre de cinéma). Je suis presque sûr que ce type est une baudruche et pourtant j'aime le gore et certains films de torture. Troisième navet aujourd'hui, décidément ce n'est pas mon jour....
Etrange. Ce film est à la fois glaçant, à la limite du supportable. Mais aussi drôle, second degré avec les clins d'oeil d'un des deux garçons vers la caméra. Le mélange des deux rend le spectateur mal à l'aise et indéterminé sur ce film. Ce qui en revanche est dommage, ce sont les nombreux temps morts, par exemple quand la femme reste plusieurs mintes sans bouger à côté de la télévision, certains crieront au chef d'oeuvre mais ces séquences m'endorment.
Si l'objectif était de réaliser un test psychologique pour constater jusqu'où va la perversité du spectateur voyeur (un peu comme l'expérience américaine des décharges électriques envoyées à des acteurs), j'espère que ceux qui sont allés jusqu'au bout sauront se remettre en question. Je suis fier d'avoir su m'arrêter vingt minutes avant la fin - bien que j'aie voulu cesser plus tôt sans passer à l'acte. Je pense d'ailleurs, sans prétention mais dans la lignée d'un scénario assez mou, que la fin doit être une sorte de boucle, et que les deux jeunes, qui passent de famille en famille, vont se diriger chez les voisins au bateau. Le film n'a strictement aucun intérêt, à peine laisse-t-il entrevoir jusqu'où peuvent aller les conventions sociales. La justification réside dans le jeu (parfois ingénieux) et le hasard, ainsi la première voiture que croise la femme aurait-elle pu lui permettre de s'en sortir. C'est un film inhumain : l'adresse au spectateur est ridicule, sauf si, comme je le présuppose, Haneke souhaitait peut-être voir qui irait jusqu'au bout de son film : pas les plus courageux à mon sens.
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