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Un visiteur
3,5
Publiée le 22 juillet 2010
Un film court mais qui n'en est que plus intense. Il oscille entre comédie et drame. Cette bipolarité est en partie due au jeu ambigu de Sean Penn, comme toujours génial. Robin Wright Penn est en revanche peu convaincante, et pas autant "Lovely" que le titre ne porte à le croire. Les passages plus dramatiques sont des plus réussis; c'est quand Cassavetes parle des félures de ses personnages qu'il est le plus doué. Un film à voir mais pas à revoir.
Je n'ai pas été très emballée par ce film. Le début était assez bien mais la suite était de plus en plus tirée par les cheveux. Les passages qui auraient pu être intéressants : la folie grandissante de Nick, la prise de décision de Maureen à la fin du film, par exemple, n'ont pas été suffisamment exploités ce qui a laissé place à une incompréhension. Je ne comprends pas comment ce film a pu recevoir des prix au festival de Cannes...
Très bon film. Sean Penn joue formidablement bien dedans !! Surtout quand il sort de l'hopital...Et on lui demande combien de temps êtes-vous resté, et il répond : 3 mois...Ma femme m'a dit que je devais rester 3 mois... Scéne très émouvante du film !!
Film vraiment prenant de par le scénario bien monté et l'histoire (même si celle-ci fait un peu penser à Sailor et Lula sur certains points). Etant adoratrice du grand n'importe quoi, le côté décalé m'a vraiment plu.
Un amour fou chez les paumés...Sean Penn et Robin Wright époustouflant...des scènes inoubliables dans ce "she's so beautiful"...Un film de la trempe de pulp fiction corrigé par la rigueur Cassavettes
Un amour passionnel (que l'on pourrait comparer à celui de Sailor et Lula de David Lynch) entre deux êtres perdus et noyés dans la société. Un amour défiant le temps (Sean Penn revient chercher Robin Wright après avoir passé 10 ans dans un asile). Le jeu d'acteur de Robin Wright et je pense au début du film trop excessif, de même pour John Travolta qui ne sait plus où se mettre et finit par insulter sa propre fille. Cependant je trouve que Sean Penn colle parfaitement avec son personnage. On voit ce personnage faisant une chute libre durant la première partie du film.
Une étoile pour les acteurs. J'ai regardé le film de nick jusqu'à la fin pour faire plasir a ses parents. 1h30, c'est encore trop long.. cinema aseptisé. Vraiment décu. La canicule n'a rien pour nous emballer.
Plus jamais de ma vie je n'écouterai les conseils d'autrui. C'est quoi ce film de merde, on dirait un court métrage roumains réaliser par des étudiants en réalisation. Il n'a ni queue, ni tête. Sean penn est aussi expressif qu'un plat de brocoli, quant à la fille aucune présence, on se demande ce que fait John Travolta dans cette fosse septique, il voulait sans doute arrondir ses fins de mois. Le pompom revient aux voix du doublage francais, non mais vraiment il faut les entendre, on dirait Donald et Mickey de l'époque.
Grosse déception pour ce deuxième film du fils Cassavetes. Le scénario, pourtant écrit par feu le père, semble capillotracté comme c'est pas possible... à l'image des différentes coiffures de Sean Penn (les cheveux tantôt courts, longs, décolorés en blond platine) ! La fin du film frise le ridicule. Robin Wright cabotine trop. N'est pas Cassavetes qui veut, hélas, même son propre fils ! Une étoile pour Gena Rowlands, qui hérite ici d'une unique scène, trop courte.
Avec toute ses histoires d'amours à deux balles auxquels on a le droit en ce moment au cinéma, cela fait du bien de voir enfin une relation crédible qui il est vrai est fortement aidé apr le fait que Sean Penn et Robin Wright Penn était en couple lors de la sortie de ce film dans nos salles. Les deux acteurs y campent des personnages marginaux et complètement loufoques qui tentent désespérément de faire survivre leur amours dans une société qui ne leur permette malheureusement pas. Mais la grande force du film réside dans son interprétation. Les deux acteurs sont tellement impressionnants que l'on a l'impression qu'il en rajoute beaucoup trop alors qu'ils correspondent parfaitement aux personnages crée par John Cassavetes, le père du réalisateur. Mention spéciale à Sean Penn littéralement habité par son personnage et qui mérite amplement son prix du festival de Cannes. Mal grès tout le film manque singulièrement de punch puisque le rythme reste assez inégale. En effet la première partie avant l'enfermement de Eddie reste la meilleur avec les très bons monologues de Penn qui ont contribué en grande partie à la renommée du film. En revanche la seconde partie est beaucoup trop rapide à mon gout et laisse un gout amer puisque le final tombe comme un cheveux sur a langue et l'on à du mal à croire au final que Maureen laisse comme cela ses enfants. Dommage car les deux personnages principaux sortent des sentiers battus et au final on éprouve une grande sympathie pour cet amour impérissable.