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Vladimir.Potsch
20 abonnés
389 critiques
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2,5
Publiée le 29 septembre 2006
Le troisième film de Sharunas Bartas, The house (1997), n'est guère plus bavard que le précédent (Few of us) : les seules phrases perceptibles introduisent et concluent le film, sans doute pour lui donner un sens. Entre les deux, des grognements, des bribes de phrases, des onomatopées, et dautres bruits dorigines diverses se font entendre. Il faut dire que l'on est dans une drôle de maison. Les gens (nombreux) qui y vivent semblent souffrir d'une aliénation inconnue qui les empêche de communiquer. Le film contemple le spectacle de leur errance intérieure en multipliant les scènes déroutantes, voir dérangeantes. Les rares scènes en extérieur, outre quelques très beaux plans de paysages déserts qui libèrent de temps en temps le spectateur de létouffant climat de la maison, montrent des chars et des soldats qui entourent et attaquent la demeure. Parabole sur la mise à l'écart des minorités ou des alliénés, ou même référence explicite au sort qui leur était réservé dans des temps pas si lointains ? Cette fin à message est estimable mais a linconvénient de réduire la portée énigmatique et poétique dun film dont les plans séquences troublants restent longtemps en mémoire.