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tixou0
709 abonnés
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2,5
Publiée le 23 juillet 2010
En 1979 José Giovanni avait réagi très rapidement au "casse du siècle" avec "les égouts du paradis", de facture classique. En 2008, Jean-Paul Rouve revient sur l'événement, mais s'intéresse surtout à son héros, sorte d'Arsène Lupin de la Cinquième République, mais avec plus de culot et de gouaille que son ancêtre de roman, Albert Spaggiari. Il a eu la bonne idée (Rouve est, en plus d'être réalisateur et acteur principal, co-scénariste) de lui adjoindre un personnage inventé, mais crédible eu égard à l'auréole médiatique de l'époque, de "journaliste", parfaitement incarné par Gilles Lellouche. En effet, l'"homme au pull jacquard" est bien le dernier qui aurait dû être touché par "Monsieur Albert", et pourtant, sur fond de carnaval, dans un pays d'Amérique Latine volontairement difficile à identifier (on y parle espagnol et portugais !), parti pour décrire un délinquant en cavale avec l'objectivité d'une sorte d'ethnologue (Spaggiari a de nombreux aspects de sa personnalité peu reluisants), il se retrouve très proche de l'amitié avec l'étincelant fuyard, et c'est à un brillant pas-de-deux que l'on assiste, sous le regard circonspect de la belle Julia/Alice Taglioni. Bien filmé, bien joué, avec un scénario solide : un premier film prometteur pour Rouve cinéaste.
Pari réussi !!! Jean-Paul est parfait dans le rôle de Spaggiari, le casting est pétillant, l'idée originale, la mise en scène excellente et les répliques efficaces. Une bonne surprise =)
Un Spaggiari, tantôt brillant, tantôt infiniment stupide "dos caféos, s'il vous plait" rend le résultat presque incohérent. Si Jean-Paul Rouve patine un peu dans ce film, ce ne sont sûrement pas les personnages secondaires qui rattraperont le coup; Spectateurs, eux aussi semblent être venus pour voir le film.
j'ai été assez déçue de ce film. Je m'attendais à voir le casse en détail, et puis une interview d'un vrai journaliste (et non pas d'un flic). Sans arme ni haine ni violence est un peu trop brouillon, parfois on s'ennuie un peu, et dans l'ensemble c'est un film inégal. Les acteurs - Jean-Paul Rouve, Gilles Lelouche, et Alice Taglioni (mention spéciale) - sont très bien. Les décors, costumes et tout le toutim sont parfait. Mais, encore, une fin un peu bizarre et un peu baclée. Le prochain film de Jean-Paul Rouve sera le bon.
Ce qui me pose problème avec "SANS ARME, NI HAINE NI VIOLENCE", c'est la vision imposée par Jean-paul Rouve du célèbre Albert Spaggiari. En effèt, ce dernier devient un gangster peu crédible, déformé par le prisme de la mauvaise inspiration de Rouve. Celui-ci troque maladroitement le charisme virile d'un gangster de cette envergure par une présence bouffonne confinant à la farce grotesque. Il est difficile de croire, que le manque d'éloquence dans la communication élémentaire puisse être radicalement compensé par une personnalité de pitre, face aux pontes de la mafia niçoise, réputés pour leurs forts caractères. Heureusement, le mauvais feeling de Rouve envers son personnage vedette est racheté par une mise en scène de qualité, où des cadrages originaux et des plans raccords inventifs rehaussent le niveau de l'ensemble. Le soin apporté à la reconstition des seventies est visible à tous les niveaux, puisque tout est étudié, des variétés à la radio, à la mode vestimentaire pour créer "l'ambiance" disco et franchouillarde. A cet égard, c'est une tranche de 15 années de notre french-culture qui reprend vie sous nos yeux attendris, où défilent l'ère Giscard puis l'ère Mitterrand avec style et saveur. Pour l'interprétation, G. Lellouch est impeccable en flic fauché, tour à tour agaçé, fasciné puis apitoyé par celui qu'il est sensé "serrer". Alice Taglioni resplendit, et confère à son personnage de nounou le charisme, manquant à son conjoint mourrant. Le film se voit comme un tour d'horizon nostalgique, où le maître de cérémonie dans sa tenue de bouffon tragique offre le portrait d'un homme dont la raison de vivre était la célébrité et une obstination insensée à se sentir vivre dans le regard d'autrui. De ce fait, le tombé de rideaux sur la chanson "Partir" de Julien Clerc s'imprègne d'une contradiction entre la fuite discrète vers une mort obligatoire, et l'obsession de son héros à avoir existé dans le regard de ses contempor
Un film extremement décevant de par son scenario ses dialogue et tout simplement son histoire !! Le braquage n'apparait que 2 petite fois tout le reste est une interview !! Garder votre argent pour aller voir un bon film car la c'est vraiment mauvais !! Une étoile pour 2 a 3 blagues rigolottes !!
Je suis un peu decue je m'attendais à plus de details sur la preparation du bracage, l'aprés bracage et la personnalité de spaggiari. Le film survole seulemlent ces aspects ce qui en fait plus un film de divertissement qu'un film relatant une histoire reelle d'un personnage devenu " une legende" dans son domaine
Pas très fan de JP Rouve "acteur" en général, je craignais le pire. Au final sa prestations est respectable, le film honnête, sans casser la baraque toutefois. La question que je me pose : "Le VRAI Spaggiari était-il tant que ça "benêt" ? Parce que c'est le sentiment que j'ai face au personnage joué par Rouve !
Bon film, les acteurs sont crédibles dans leur rôle, mention spéciale à Jean Paul Rouve qui est excellent en tant que réalisateur et acteur. Il y a quelques répliques amusantes. La fin est assez surprenante, même si en même temps on pourrait s'en douter. Ce film nous donne envie d'en savoir plus sur Albert Spaggiari.
Pour un premier film,ce n'est pas mal du tout.Les acteurs sont trés bon,la réalisation est bien soignée et des phrases qui tuent,le plus souvent dites par Jean-Paul Rouve.Même si ça manque parfois de rythme et que les musiques...bon,c'est des morceaux des années 70,bien dans le contexte du film mais je n'ai pas aprécier du tout.Donc,un coup d'essai réussi.
Une belle surprise que ce premier film de Jean-Paul Rouve et une oeuvre cohérente de bout en bout. En effet, l'acteur-réalisateur nous donne à voir sa vision du personnage de Spagiari qu'il présente comme un loser magnifique et mégalomane qui s'invente une vie de vedette. Alors, bien sûr, le metteur en scène occulte les aspects pas du tout recommandables du personnage et son idéologie nauséabonde mais il n'a pas cherché à faire un film historique, polémique ou politique mais a voulu distraire. Certains bougons diront alors qu'il aurait dû créer un personnage de toutes pièces mais la personnalité tout comme les "exploits" de ce bandit sont quand même "bigger than life" et diablement cinématographiques. Voici donc un hommage esthétique aux années 70-80 réussi grâce à une affiche qui rappelle celles des Belmondo de l'époque, un générique qui recourt à la technique du split screen qui n'est pas sans évoquer celui d'"Amicalement Vôtre", une ouverture sur le portrait de Giscard d'Estaing amusante, une photographie aux couleurs un peu passées, une reconstitution de l'Amérique du Sud qui fait immédiatement penser à "Tintin et les Picaros" avec ses soldats d'opérette et son carnaval, ses enchaînements pour introduire les flash-back judicieusement travaillés, sa bande-son nostalgique sans devenir envahissante, le policier fan de Renaud et qui en a adopté l'apparence. Et puis, l'interprétation est à la hauteur avec un Gilles Lelouch magnifique dans son pull jacquard du plus bel effet jouant un faux journaliste de Paris Match ( le seul hebdomadaire people de l'époque avec VSD ) qui finit par trouver le bandit terriblement attachant, une Alice Taglioni douce et sexy dans un rôle de bourgeoise rebelle ( à quand un grand premier rôle pour elle loin de la comédie? ) et un Jean-Paul Rouve tour à tour flamboyant, délirant, amusant, détestable, irritant, attachant, émouvant, frustré, apeuré de sombrer dans l'anonymat et voulant rendre inoubliable chaque instant de sa vie...