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Travis.B33
39 abonnés
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4,0
Publiée le 19 février 2009
Moi qui ne connaissais rien sur Albert Spaggiari,ce film a réussi à bien m'en informé,je n'aime pas trop Jean-Paul Roove mais il a eu un bon jeu d'acteur et a su rendre le film très réaliste.
Je m'attendais à un film trés trés moyen. Il a certes des défauts, quelques longueurs malgré qu'il soit court, une réalisation pas toujours terrible. Mais la fin et l'ensemble m'ont bien bien conquis. Un bon bon 3,5
Faire un biopic du personnage d'Albert Spaggiari, individu peu recommandable dont il serait faux de résumer son activité au casse de la Société Générale est en soi une mauvaise idée. Mais le film n'est pas un biopic, il s'inspire simplement du personnage, du coup le côté sombre du personnage est minimisé (mais présent, voir l'épisode de la vendeuse vietnamienne) On a donc ici un portrait, celui d'un excentrique extraverti qui ne vit que pour l'image que les gens ont de lui. Sur cet aspect le film fonctionne plutôt bien, Rouve incarnant parfaitement ce type de personnage. Gilles Lellouche est également très bon, quant à Alice Taglioni elle est surtout décorative, mais quelle belle femme ! La construction du film est très astucieuse permettant à la fois les flashback et la tentative de traque. Le ton reste léger, le rythme est excellent, on ne s'ennuie pas une seconde. Que demande le peuple ?
Malgré quelques flous dans le scénario, Jean-Paul Rouve nous offre avec "Sans arme ni haine ni violence" un très joli film au final inattendu. Ce polar nous donne de l'humour, un bon rythme, une agréable BO d'époque, et un excellent casting avec la gracieuse demoiselle Alice Taglioni, un bon Gilles Lellouche et un phénoménal Jean-Paul Rouve. Il excelle dans ce rôle sur mesure de mégalo, narguant la police après avoir organisé et réussi un casse de 40.000 MF.
Un jolie duo de comédien en parfaite osmose, un personnage haut en couleur et de réél émotion ont réussit à me surprendre dans ce récit. L'humour est assez piquant et léger mais l'histoire bien narrer malgré le peu de mise en avant de la pauvreté de cet homme. Spéciale remerciement à Rouvre, encore très bon, car même si l'ensemble n'est pas exceptionnel, on se lmaisse aper par l'univers.
Voici quelques raisons d'aller voir ce film : il s'agit d'une très belle première réalisation de Jean-Paul Rouve. Les enchaînements entre les différentes scènes sont très travaillés et très beaux. Le caméo de Gérard Depardieu et sa « non présence » à l'écran assez sympathiques. La vision des policiers façon « pieds nickelés » est réjouissante. Le casting, dans son ensemble, est parfait (Gilles Lellouche, comme à son habitude (« Ma Vie en l'Air » ou « Ne Le Dis à Personne ») mais aussi Anne Marivin vue récemment dans « Bienvenue chez les Ch'tis » ou Alice Taglioni omniprésente en ce moment dans les sorties cinéma (« Ca$h », « Notre Univers Impitoyable »...)). Enfin et surtout, la scène du casse des coffres de la Société Générale est un pur plaisir. A l'arrivée, on reste un peu sur sa faim (d'où ma note) mais on passe quand même un très bon moment.
Bonne surprise ! Rouve surprend par une vraie affirmation de style, un montage très judicieux, un regard touchant sur Spagierri sans céder à la contemplation d'un homme à la morale plus que douteuse et à l'ego surdimensionné... Il n'oublie surtout pas d'être drole sans contourner les tendances fachos de son héros, mais il tire ici un portrait humain, certes peu réaliste (histoire du journaliste inventée, héros sans accent italien le caractérisant) mais passionnant.
L'ambiance des années 70 (dès le générique avec l’évasion depuis le bureau d'un juge avec le portrait bien en vue de Valérie Giscard d’Estaing) et des années 80 (François Mitterrand à la une des journaux) est bien rendue. Les nostalgiques des pantalons tergal gris et des gros pulls à carreaux apprécieront. Jean-Paul Rouve incarne un Albert Spaggiari fantasque et narcissique assez crédible. Gilles Lellouche tout en retenue n’est pas mal non plus. Hélas, le réalisateur se focalise trop sur les interviewes, les rencontres interminables entre le faux journaliste de Paris Match et le malfaiteur dans sa retraite dorée. Les passages les plus intéressants, à savoir le casse avec le repérage dans la banque, l’accès à la salle des coffres par les égouts puis le pillage des coffres, ne font ici l’objet que de quelques flash-back. Le reste m’a paru long et redondant. Seul l’humanisme dont fait preuve le policier à la fin du film relève le niveau.
Film plutot sympas a voir malgré que le début du film ne soit pas terrible et assez mal filmé. Le duo Jean paul Rouve/Gilles Lelouch est génial mais le film reste plutot moyen dans sont ensemble.
On est le 14 juin, il ne fait pas beau, j'ai vu ce film le 16 avril dernier et il ne m'en reste pas grande chose, si ce n'est le souvenir d'une réalisation stylée et fluide et d'un Spagiarri rendu sympathique par le jeu de l'ex robin-des-bois ! Un casse sans casse à Nice, fallait quand même le faire, Joyce, oui, fallait le faire et ne jacasse pas !
Premier film en tant que réalisateur pour l'ex membre des Robins des bois Sans arme, ni haine, ni violence s'il ne convainc pas totalement à de belles qualités et est plutôt encourageant pour un début. Le scénario est assez conventionnel, sans surprise, mais bien écrit, on ne s'ennuie pas même si on connait l'histoire et la fin. Et c'est peut être ce qui pêche un peu car ce fait divers est encore dans toutes les mémoires et il n'y a pas vraiment de suspens quant au dénouement. La curiosité reste donc dans le traitement que Rouve en a fait. Sa mise en scène est sympathique, assez rythmée, quelques effets de style (surtout au début) comme tout bon metteur en scène débutant. On l'aura compris rien de bien révolutionnaire là-dedans mais on peut risquer quelques espoirs sur la carrière de ce tout jeune metteur en scène. Quant à l'acteur qui se trouve dans la même personne, il s'en sort bien et même très bien. Un savant mélange de légèreté et de sérieux cohabite dans le rôle que c'est donné Rouve : le premier. Il remonte un peu dans mon estime pour sa prestation (il n'était pas bien haut pour cela jusqu'ici). Gilles Lellouche est comme souvent maintenant impeccable. Rien à dire. Quant à la belle et talentueuse Alice Taglioni, elle campe la femme fatale de service dans un rôle sous-exploité et plutôt court. Après le très bon Notre univers impitoyable, on l'attend dans des prestations un peu plus en rapport avec son potentiel. Ce ne sera pas pour cette fois, même si elle est très bien ici. Techniquement le film est agréable, belle photo, belle reconstitution des années 80 et belles perruques ! Plutôt une bonne surprise donc pour la première réalisation de Jean-Paul Rouve. C'est assez agréable, ça se laisse regarder, de bons acteurs, de belles images. Pas inoubliable mais encourageant. On attend la suite.
Aussi bien devant que derrière la caméra, J.P. Rouvre était attendu et sa vision de Spagiari est une surprise déconcertante. C'est bien simple, il ne s'intéresse pas du tout aux faits et expédie tout ce qui aurait du être les moments fort du film comme le braquage ou l'évasion en 10 minutes chrono. Et à la place il nous présente une sorte de délire avec une interview du truand en Amérique du sud par un pseudo journaliste avec qui il va se lié d'amitié, le tout ponctué de flash back. Forcement ceux qui s'attendaient à un film de braquage seront déçus tout comme ceux qui s'attendaient à une comédie. Sans arme.... se cherche et ne parvient jamais à trouver son équilibre pour ce qui restera comme un essai sympathique mais anecdotique.
Si le sujet est haut en couleurs, Jean-Paul Rouve loupe le coche avec "Sans arme, ni haine, ni Violence" biopic consacré à l'homme qui réalisa le casse du siècle : Albert Spaggiari. Dans un scénario qu'il a co-écrit, Jean-Paul Rouve s'intéresse plus à l'aspect psychologique du personnage qu'au casse en lui-même. L'homme amuse part sa désinvolture et son charisme mais le montage abracadabrant n’aide pas vraiment, l’histoire du casse met longtemps à venir mais moins longtemps que l’intrigue policière au dénouement facile. Gilles Lellouche est très bon mais le rôle de Spaggiari colle littéralement à la peau de Jeau-Paul Rouve. Une déception tout de même surtout qu’il y avait de quoi raconter mais le film reste moyen sans être mauvais.