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Un visiteur
5,0
Publiée le 13 août 2009
Deux ambiances ambivalentes fort bien retranscrites dans ce film : Le divertissement à l'intérieur du cabaret et la montée du nazisme à l'extérieur. La prestation de liza Minelli est époustouflante. Rarement vu mieux dans le genre comédie musicale.
Une œuvre très intéressante car très loin des habituels films musicaux ou comédies musicales très roses bonbon ou mièvres à mourir; Cabaret réussit le projet ambitieux de mêler une histoire romanesque à l'histoire très noire de l'Allemagne des années 30 et de la montée fulgurante du nazisme. Les numéros musicaux sont toujours très bien orchestrées, mais sont aussi des illustrations très bien juxtaposées de l'environnement berlinois de plus en plus délétère au fil de l'ascension du futur "Führer". On ne pourra que regretter la faible qualité des scènes en dehors du cabaret qui malheureusement font parfois plus penser à un téléfilm qu'à un film multi-oscarisé. Mais cela n'en est pas moins un film dans l'ensemble très réussi et à collectionner.
Si cette comédie musicale a su connaitre un succès international et impérissable, ce n’est pas uniquement grâce à sa renommée antérieure à Broadway ni même à ses scènes chantées amusantes et joliment chorégraphiées mais c’est surtout pour avoir su mettre en place des histoires d'amour plus que tourmentées au cœur d’un contexte lui-même violemment déchiré et peu enclin aux effusions de mélodies légères que fut l’Allemagne des années trente, en pleine montée du pouvoir nazi. Tourné entièrement à Berlin, cette œuvre surprenante du chorégraphe Bob Fosse réussit à stigmatiser une société en pleine transformation. L’Oscar décernée à la sublime Lizza Minnelli pourson rôle de Sally Bowles est lui aussi parfaitement justifié car ses talents de chanteuse ont pleinement contribué à rendre certaines scènes du film littéralement inoubliable. Le personnage tenu par Joel Grey est lui-aussi une icône terrifiante de ce spectacle insolite.
Vous aimez les ambiances tchékhoviennes? Vous savez, celles ou les personnages boivent, fument, s'amusent, parlent soi-disant philosophie, pour essayer d'oublier, un peu, la tournure effroyable que le monde est en train de prendre...? Hé bien, vous aimerez "Cabaret" de Fosse qui met miraculeusement en scène la montée du nazisme sous forme de chants chorégraphiés, avec en tête Liza Minelli ( en forme plus que jamais!) et Joel Grey dans le rôle du sinistre maître de cérémonie...Les autres acteurs sont également parfaits. Le film en lui-même est parfait. Absolument irrésistible. En contraste avec l'atmosphère globale: la scène très boulerversante du jeune hitlérien dans la campagne...
Après avoir eu la chance de voir en chair et en os CABARET, le musical de Broadway à Paris, je me suis mis dans la tête de visionner le film du même nom de Bob Fosse. Les premières notes de musique du film commencent, et tout de suite on est pris dedans. Avec une première partie extravertie, provocante, et drôle, l'insousciance des années 1930. Et la deuxième partie beaucoup plus grave et émouvante, où la dictature nazie s'impose. La musique, les costumes, l'ambiance cabaret(enfumé), les acteurs (évidemment), tout est somptueux. à voir absolument, notamment pour Wilkommen, et Mein Herr (interprétée par Liza Minnelli).
Un film magique. Je m'attendais à une énième comédie musicale noyée dans la guimauve et le gnan-gnan et je dois dire que je fus agréablement surpris. Les amours contrariés d'une danseuse et chanteuse de cabaret dans les années 30, en pleine montée du nazisme. On suit en parallèle l'histoire d'amour d'un homme de la bonne société amoureuse d'une femme issue d'une riche famille juive. Une histoire aboutira, l'autre échouera. Ce film est une oeuvre sociale, historique et lyrique avant d'être une comédie musicale. Les chansons du film se passent toutes dans le cabaret où travaille Lisa Minelli et sont interprétées par cette dernière ainsi que par ce génial showman qu'est Joel Grey. Une oeuvre puissante et intemporelle, réalisé par un expert en la matière, qui nous livre également un film nostalgique sur l'âge d'or hollywoodien et fait parfois penser à "l'Ange Bleu". Franchement, faudrait que les réalisateurs de conneries musicales genre "Honey" et "Sexy Dance" en prennent de la graine.
Après avoir été émerveillé par Que le spectacle commence ! (1980), oeuvre musicale dantesque qui avait reçu les honneurs à Cannes la même année en remportant la tant convoitée Palme d’Or, cette fois-ci, on en attendait d’avantage et finalement Cabaret (1972) ne le surpasse pas. Peut être à cause du scénario, assez ambiguë et complexe qui allie deux thèmes, le contexte historique avec la montée en puissance du nazisme en Allemagne et cette histoire d’amour entre Liza Minnelli & Michael York. Une chose est sur, bien avant All That Jazz, on constate avec évidence les talents de Bob Fosse pour ce qui est de réaliser des comédies musicales. Entre les chorégraphies et les prestations de la radieuse Liza Minnelli, on reste sous son charme du début à la fin au gré d’une très belle B.O.
Un pur chef-d'oeuvre. Récompensé par 12 oscars, ce film allie mestria de la mise en scène, intelligence, poésie, violence et introspection des sentiments. En s'appuyant sur le fil conducteur de l'amour qui unit Liza Minnelli à Michael York, Bob Fosse réussit là où tant d'autres ont échoué : montrer sans jamais démontrer, toucher le coeur des spectateurs sans jamais l'étouffer, s'élever pour mieux voir la réalité, dénoncer sans jamais se fourvoyer. Cette oeuvre est unique. Par sa légèreté d'esprit, son intelligence, sa violence exprimée par les chorégraphies, sa puissance évocatrice..., elle ne laisse pas intact le spectateur. Un grand moment de cinéma.
On parle beaucoup, au sujet de ce film, de la montée du nazisme. Pourtant, on ne voit pas grand chose à ce sujet. C'est une bonne comédie musicale, mais sans plus, et en dehors des scènes au cabaret, on s'ennuie plutôt.
Certainement la plus célèbre des comédies musicales de Bob Fosse. Réalisé en 1972, Cabaret tente de concilier un genre et un contexte historique. Ce genre, c'est le film musical. Le contexte historique, c'est celui de l'Allemagne des années 1930 et donc, vous l'aurez compris, de la montée du nazisme...Si l'on admire les morceaux de bravoure chorégraphiés et leur chanson respective, on regrettera l'exploitation du contexte, abordé de façon un tantinet sommaire. On n'apprend pas grand chose sur l'Allemagne de l'époque, et c'est bien dommage. Le Kit Kat Club s'apparente alors à une sorte d'exutoire, lieu par le biais duquel on tente d'oublier les soucis du quotidien...Et le film de Bob Fosse est à l'image de ce cabaret, car le chorégraphe semble vouloir cacher ce même quotidien. Cela dit, il y a d'excellentes scènes, comme celle où Liza Minnelli et Michael York hurlent au passage d'un train. Cabaret offre qui plus est l'un de ses meilleurs rôles à Liza Minnelli ( extraordinaire en femme exubérante, son jeu spontané m'a rappelé la prestation de Marlene Dietrich dans l'Ange Bleu...). Superbe musique.
Dans le grand livre du cinéma, au chapitre des comédies musicales, "Cabaret" figure parmi les plus connues d'entre elles.Pourtant si on analyse avec minutie l'oeuvre de Bob Fosse, on peut y constater de nombreux défauts.Les décadentes mises en scène du cabaret sont incontestablements les passages les plus réussis du film avec l'incontournable Joel Grey dans le rôle du maître de cérémonie.Au contraire, les nombreuses intrigues amoureuses qui jalonnent le film sont trop faibles vis-à-vis des séquences dans le cabaret.Elles manquent de rythme et sont un peu brouillonnes et pas assez puissantes pour que l'on s'y attache vraiment.Si Liza Minnelli tire admirablement son épingle du jeu, ce n'est pas le cas des autres acteurs qui se traînent comme des boulets.Fosse a aussi voulu nous décrire la montée en puissance du nazisme en Allemagne tout en ne s'éloignant pas de ses personnages principaux.Si chaque intervention du nazisme dans la vie déjà mouvementée du couple formé par Sally et Brian ne manque pas de brutalité, on a pas vraiment l'impression que l'arrivée d'Hitler va changer beaucoup de chose.Scènes énergiques et superbement mises en scènes contrastent avec des passages mous et ennuyeux qui empêche le film de s'imposer comme une grande comédie musicale.Une belle tentative qui laisse cependant un goût d'inachevé.Dommage.
Magnifique fresque sociale de l'époque, et surtout de la situation, Cabaret est un film fort et puissant ! Liza Minneli y est rayonnante, tant par son naturel que par son jeu, incroyable !! Les chansons sont tout simplement merveilleuses, très entraînantes, et on se laisse mener par le destin de tous ces personnages, déchirés par la guerre qui se prépare. La fin est très étrange, et l'on reste dans le brouillard quand le générique défile. Vraiment, la scène finale choque, et reste en mémoire pednant un certain moment... Un film époustouflant, une de perles du cinéma musical !!
Le véritable film de ma vie ! Un chef d'oeuvre absolu ,la comédie musicale portée a son excellence d'une part l'aspect musical réglé magistralement par le génie Fosse et l'aspect dramatique dans une histoire ambigu ,provocante ,qui sort des sentiers de la niaiserie de la comédie musicale typique ,une Liza minelli gigantissime et un joel grey inoubliable ...willkommen bienvenue welcome ....(l)(l)(l)
La montée du nazisme est là, persistante, omniprésente. Mais elle semble être là pour nous détourner du sujet principal, lorsqu'il se découvre. Une femmme aime un homme qui croit l'aimer. Ils rencontrent un autre homme, qui les "perverti", ils finiront par le dire eux-mêmes. Mais elle en revient finalement moins pervertie que lui. Tout fini par s'expliquer dans cette scène où les yeux bleus des deux hommes se croisent, où leurs regards se fondent l'un dans l'autre. Où leurs verres de bières tendus l'un vers l'autre les portent à soutenir, chacun, leurs regards l'un sur l'autre. Et encore le nazisme revient, pour détourner encore avec légèreté ce sujet brûlant qui les attire soudain. La plus belle scène reste encore cette de cette beuverie à trois, où croûlant entre la jalousie, le désir et la crainte, l'homme du bal finit par rejoindre l'homme et la femme qui dansent, par les enlacer et se laisser aller, progressivement, se laisser fusionner à eux jusqu'à s'évanouir.