Avis : Cabaret - Page 4

Ok le jeu d'acteur de Liza Minnelli est bluffant, Ok le personnage qu'incarne Michael York est attachant, Ok la réalisation du film est de bonne qualité... Mais je pense que c'est tout ce que le film a. Le long métrage mélange trop de chose, et assez mal : le nazisme, le cabaret, cette histoire d'amour,... Mais tous ces éléments sont trop dissociables. On peut finir par se demander, si tout ce qui touche au nazisme dans le film était vraiment utile ? Est-ce que ça n'aurait pas été mieux de se concentrer sur la liberté sexuelle que revendique Sally ? Car les messages se mélangent et perdent en intensité... et on fini par s'ennuyer. Le film est trop long, trop lent, trop disparate, les plans sont très mal mélangés et la fin est vide.

Somptueuse Liza Minelli !!!!! ainsi que les breves apparitions du maitre de cérémonie Joel Grey

J'étais réticent à voir Cabaret, et c'est finalement une bonne surprise. Les répliques font mouche, et même si Bob Fosse semble se disperser par moments - en voulant évoquer trop de sujets : parfois maladroitement, mais aussi subtilement comme le laisse entendre la dernière image -, cela convient bien à l'esprit du film. Le film, le cabaret, l'histoire, sont des souffles d'air qui nous entraînent un temps, dans une Allemagne au nazisme grandissant, puis qui s'évaporent, sans grandes pompes. Un monde d'illusion qui n'en a plus.

Bouzi Bouzouf aime « Cabaret » de Bob Fosse (et non pas « Cabarut » de Bob Fesses), un metteur en scène qui ne siège plus que dans très peu de mémoires aujourd'hui, sans doute parce que ses films en tant que réal' se comptent sur les doigts de la main (oui, lecteur, il n'en a donc pas fait plus de cinq ; merci de le souligner ; ah ! Einstein, c'était vraiment un rigolo à coté de toi !). Mais cette oeuvre riquiqui n'est constituée quasiment que de merveilles : « Lenny », biopic d'un comique américain sulfureux, « All that jazz », sublime film musical dans lequel un chorégraphe sur le point de rendre l'âme imagine sa mort comme un spectacle de Broadway, « Star 80 » (en fait, Bouzi ne l'a pas vu, celui-ci ; il ignore donc si c'est une merveille ; il craint, hélas, qu'il ne soit pas disponible sur le territoire français) et, « Cabaret », dont Bouzi Bouzouf va parler un peu, là, maintenant. Et il va commencer par dire que ce film s'intéresse, dans le Berlin du début des années 30, à une poignée de personnages qui sont en rapport plus ou moins étroit avec un cabaret un peu craspec, le Kit Kat Club, qui, chaque soir, propose des shows grivois pas toujours finauds et parfois vulgaires. Et pendant que les gens oublient leurs soucis et la réalité au Kit Kat Club, les grands blonds du national-socialisme envahissent les rues et les campagnes pour répandre leur bonne parole puante, ce qui mènera on sait où... Parmi les persos évoqués, il y a une chanteuse interprétée par Liza Minnelli, laquelle n'est pas très belle mais a beaucoup de charme. Bouzi Bouzouf pense que Bob Fosse prend un malin plaisir à souiller Liza, fille de la sage Judy Garland et de Vincente Minnelli, réalisateur de comédies musicales certes magnifiques mais très proprettes, en la dirigeant dans la peau de cette chanteuse un peu catin qui s'encanaille dans ce cabaret obscur (De Palma fera pire, plus tard, en faisant danser cul nu Melanie Griffith, fille de l'hitchcockienne Tippi Hedren, dans « Body Double »).

Très bon film, entraînant, avant-gardiste, joyeux et inlachable du début à la fin.

Ce film est un classique et quasiment tout à été dit. Fait partie des films qu'il faut avoir vu.

Un bon film mais qui a de trop nombreux défauts. Le scénario qui se veut trop complexe à mon avis, je n'ai pas du tout accroché à l'histoire d'amour entre Sally et Brian. Certaines scènes en dehors du cabaret sont assez faibles, tant dans la mise en scène que pour les décors... Le plus intéressant finalement est la toile de fond du film : le cadre historique avec la montée du nazisme, représenté assez finement dans les scènes de cabaret notamment. Liza Minnelli nous offre une belle performance, mais surtout Joel Grey sublime en maître de cérémonie.

Cabaret est un film musicale de grande qualité. Bob Fosse, nous fait vibrer dans sa mise en scène. Liza et autres sont épatants.
Que le spectacle commence. Pierre

Un film magique. Je m'attendais à une énième comédie musicale noyée dans la guimauve et le gnan-gnan et je dois dire que je fus agréablement surpris. Les amours contrariés d'une danseuse et chanteuse de cabaret dans les années 30, en pleine montée du nazisme. On suit en parallèle l'histoire d'amour d'un homme de la bonne société amoureuse d'une femme issue d'une riche famille juive. Une histoire aboutira, l'autre échouera. Ce film est une oeuvre sociale, historique et lyrique avant d'être une comédie musicale. Les chansons du film se passent toutes dans le cabaret où travaille Lisa Minelli et sont interprétées par cette dernière ainsi que par ce génial showman qu'est Joel Grey. Une oeuvre puissante et intemporelle, réalisé par un expert en la matière, qui nous livre également un film nostalgique sur l'âge d'or hollywoodien et fait parfois penser à "l'Ange Bleu". Franchement, faudrait que les réalisateurs de conneries musicales genre "Honey" et "Sexy Dance" en prennent de la graine.

Après "Et puis les touristes", avoir lu le livre d'Annette Wiewiorka; coïncidence ? Hier envie de regarder CABARET/72 (c'est un bon cru)! Ha les années 30 hé oui "ça bougeait pas mal" à 7 époque, chanssonniers, ouvriers, crise, artiste-peintre/musicien/music et puis "De 1933 à 1939, des Juifs ont pu quitter l'Allemagne (ils étaient~1pour cent de la pop. alors qu'en Pologne 10 pour cent),ou l'Autriche...Le problème principal pour eux ...trouver un pays où se réfugier. Les Etats-Unis avaient fermé leurs portes dès la fin de la guerre de 14-18." extrait du livre d'Annette. Se faire casser la gueule parce qu'on ne veut pas lire un tract, être communiste, homo., malade-mentale, toute personne "différente" a bien sa place qq part ici bas ?! C'est sûr qu'il y a de quoi discuter, penser, rire, pleurer en re-voyant ce film (entre autre)je saute du coq à l'âne juste pour un PENSSEE à la très grande Judy GARLAND? Hey.. JUD;-D

Pas de réelle déception mais pour un film récompensé par huit Oscar devant Le Parrain j’attendais quelque chose de très bon, mais j'ai tout de même apprécié. La mise en scène est bonne et les musiques ne pas dégueulasses du tout, bien au contraire. La prestation de Joel Crey qui joue le maître de cérémonie est absolument incroyable, elle m'a véritablement marqué et il mérite entièrement son oscar. Le seul hic c'est que je n'ai pas été enchanté par la relation entre Minnelli et York et j'ai trouvé le film un peu long mais sinon ce n'est pas du tout un mauvais film.

Excellent film, melant des histoires de gens et de la vie sur fond de changement radical d'une société... Le talent de ce film est qu'il sait nous divertir autant que nous faire réfléchir. Du grand art.

Vous aimez les ambiances tchékhoviennes? Vous savez, celles ou les personnages boivent, fument, s'amusent, parlent soi-disant philosophie, pour essayer d'oublier, un peu, la tournure effroyable que le monde est en train de prendre...? Hé bien, vous aimerez "Cabaret" de Fosse qui met miraculeusement en scène la montée du nazisme sous forme de chants chorégraphiés, avec en tête Liza Minelli ( en forme plus que jamais!) et Joel Grey dans le rôle du sinistre maître de cérémonie...Les autres acteurs sont également parfaits. Le film en lui-même est parfait. Absolument irrésistible. En contraste avec l'atmosphère globale: la scène très boulerversante du jeune hitlérien dans la campagne...

La "divine décadence" de l'age d'or du cinema américain.

Quel film étrange... On ne sait pas trop quoi en penser, les scènes sont bien tournées, les acteurs extras. Mais le scénario manque d'intrigue, on se demande où le film va nous mener et quels en sont les réels rebondissements.