Très belle histoire, tres attachante (en + j'adore Diego), la Simplicité et l'Humanisme occupent tout le film et c est tres bien comme ça...Le message est très fort et en meme temps il est d'une douceur agréable. Les acteurs (qui n'en sont pas) sont excellents, leur jeu est d'un naturel a faire palir de jalousie les "vrais" acteurs...Ce genre de film, je pourrais en croquer un tous les jours, sans abimer mes dents !!!
Il y a des cinéastes qui tentent de faire parler les jeunes en djeun, les flics en flics et les actrices en duchesses. Et puis il y a Carlos Sorin. Il ne tente rien: c'est comme naturel. Il n'utilise pas d'acteurs professionnels? Ce n'en est que plus difficile, car sans "métier", dûr de parler juste devant une caméra. Les films de Sorin, c'est la vie même. Tati, notre héros, part en stop vers la capitale avec sur le dos, une racine sculptée qui manifeste(rait?) spontanément une stupéfiante ressemblance avec Maradona et qui aiderait donc l'idole de tout un peuple -qu'on apperçoit, pitoyable, bouffi de drogue et d'alcool mais toujours le plus beau pour les yeux de Chimène de ses groupies!- à recouvrer la santé. Sans doute ce film est-il moins réussi que "Bonbon el perro" parce que beaucoup moins original, inscrit qu'il est dans le cadre classique d'un road movie. Et puis, un reproche que l'on peut faire à Sorin, c'est que tout climat social est évacué de ses films. Routier, pute, modestes commercants, tout ce petit peuple argentin qui vibre au gré des migraines du milliardaire du ballon rond, il est pauvre mais -dans la gaîté. Ne chipotons pas notre plaisir. Attendons le jour où Sorin apprivoisera la cruauté -ca fera très mal.
Un film extraordinaire par sa légèreté, sa poésie et cette vision calme et tranquille du monde. Tu vas au cinéma bien stressé après une journée de travail et tu en ressors apaisé et serein. Vraiment j'ai adoré!
Moins succulent que "Bonbon" à cause de l'absence du chien si pittoresque... mais tout de même traité avec cette caméra qui se veut réaliste mais protectrice. Le visage du héros au regard candide, et ces personnages espiègles qu'il côtoie, tous ont besoin de la vedette du foot érigée en modèle, croire en quelque chose, repousser la misère... La nature prime, de très jolies couleurs d'images, beaucoup de joies simples, d'entraide spontanée, ce côté enfantin qui nimbe les héros, les petits animaux au premier plan dans les cadrages. On devine la grande menace matérielle derrière tout ça, l'exode louche vers la grande ville et le péril de la débrouille. Quelques longueurs et redondances, mais le tout recèle une infinie fraîcheur d'âme, qui séduit petits et grands, amateurs de foot ou non. A voir rien que pour l'ambiance, très contagieuse !
Ce joli film léger et optimiste se regarde comme un feuilleton, chaque étape du parcours du héros vers San Diego (Maradonna) est un épisode,on suit un gentil héros pur et naïf qui découvre sans comprendre les méandres des PB du pays, et tout cela avec sincérité, sans mièvrerie. Une réussite comme on aimerait voir plus souvent
Le réalisateur argentin Carlos Sorin est vraiment un phénomène ! Il arrive à réaliser des films passionnants avec des histoires de rien du tout; il arrive à faire jouer des comédiens amateurs beaucoup mieux que la plupart des acteurs professionnels. Après "historias minimas", après "Bombon el perro", "El Camino de San Diego" s'intéresse une fois de plus à l'Argentine profonde. Cette fois ci, c'est Tati, un jeune bûcheron au chomage, qui tient la vedette : fan de Diego Maradona, il apprend que ce dernier vient d'être admis dans une clinique, suite à un incident cardiaque. Par hasard, il trouve dans la forêt une racine dont la forme évoque Maradona, quand il était ... en forme. Pourquoi ne pas faire don de cette "statue" au musée du club de Diego, Boca Junior ? Pourquoi ne pas la porter lui-même à destination ? Nous voilà donc partis sur les traces de Tati, depuis la région de Misiones (nord-est du pays) jusqu'à Buenos-Aires. Nous voilà rencontrant avec lui de nombreux représentant(e)s d'un pays qui ne roule pas sur l'or mais qui cultive l'entraide et la solidarité avec bonne humeur et désintéressement . Les spectateurs européens risquent d'ailleurs de trouver ce film un peu trop dégoulinant de gentillesse. Et pourtant, il ne fait que refléter fidèlement le comportement habituel, normal, des argentins ! Un film qui, dans la situation française actuelle, redonne plutôt le moral.
Carlos Sorin merci pour ce nouveau chef d'oeuvre de grâce et de gentillesse. Dans ce voyage "celeste y blanco" de Missiones à Buenos Aires on fait la connaissance de belles personnes. Oui les Argentins sont comme ça : le coeur sur la main, la bonté même et ce quelque chose en plus...Oui le football y est une religion (toutes classes sociales confondues et de tous temps) et quoi qu'on en dise Maradona est "el pibe de oro" alors je recommande ce film même aux supporters de River Plate. Che, je vais faire du maté ! Salud.
Un fan inconditionnel comme moi ne pouvait pas se permettre de rater ce film: El camino de San Diego c'est l'histoire de "Tati" Benitez, un argentin qui vit ds le fin de la Selva amazonienne, lui aussi fan inconditionnel de Diego Armando Maradona, qui apprenant son hospitalisation, décide de traverser la pays pour lui remettre en mains propres une racine d'arbre qui a la forme de son idole... C'est une histoire de fous, avec des personnages hauts en couleur et extrêment drôles et attachants (notamment le routier brésilien) et au final un excellent film bourré d'humour, de joie de vivre et de chaleur humaine! Mon coup de coeur du moment!