Derniers Avis sur Cyber Killer

Hologram man (1995) est un petit condensé de ce qui se fait de pire en matière de nanar. Le pitch de départ est complètement crétin et pompe allègrement bon nombre de films policier ou SF, on pourra notamment citer Samouraï Cop (1989), Highlander 2 (1991), Demolition Man (1993) ou encore Speed (1994). On serait tenté de croire qu’ils avaient un budget limité (tout porte à le croire en tout cas), mais à en voir le nombre conséquent d’explosions (environ une toutes les 3 minutes), soit ils avaient un artificier parmi les membres de l’équipe de tournage (auquel cas, ils ont dû se dire qu’il serait dommage de ne pas en profiter), soit ils avaient une enveloppe budgétaire dédiée… Toujours est-il qu’il est impressionnant de voir à quel point ils parviennent à nous refourguer la moindre explosion, tout est prétexte pour que ça pète. Rappelons tout de même que Richard Pepin (le réalisateur) a été producteur (entre-autre) de la série télévisée Los Angeles Heat (1997-1999), une série policière où la-aussi ça pétait pour un oui ou pour un non.

Revenons-en à Hologram man (1995), le film est extrêmement cheap, mention spéciale lorsque les deux principaux protagonistes se retrouvent "holographiés" (car dans le film, à défaut d’avoir une peine de prison, on écope d’une peine de « traitement holographique »). A grands renforts de CGI tout pourri, où l’on tente de nous expliquer que pour qu’un individu holographié puisse avoir une apparence humaine, il doit être recouvert de polymère, vous n’avez rien compris ? Nous non plus. Ajoutez à tout cela, des costumes ringards (clin d’œil à la séquence du simulateur de tir réalisé sous Windows 95).

Dans les rôles principaux, on retrouve le sosie de Lorenzo Lamas, à savoir Joe Lara (Tarzan à Manhattan - 1989), ainsi que le sosie de Francis Lalanne dans le rôle du bad guy, à savoir Evan Lurie (Double Impact - 1991), qui n’est autre que le coscénariste et coproducteur du film ! Vous l’aurez compris, années 90 oblige, c’était la mode des cheveux longs pour les mecs. Ah, j’allais oublier, on a aussi le sosie de Teal'c (Stargate SG-1), campé par Tom Lister.

Au final, il en résulte un très mauvais film SF, mal joué, mal réalisé, avec des SFX tellement innommables qu’ils en deviennent drôles.

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Cyber Killer, autrement appelé Hologram Man, est un film de SF très décrié, mais qui n’est pas si mauvais que cela. Bien sur le petit budget et l’âge du film n’ont pas aidé, mais c’est assez amusant tout de même.
Bien sûr on ne va pas s’enthousiasmer sur les acteurs. Joe Lara n’est pas vraiment expressif, et il n’est pas fameux pour restituer les émotions, même si après tout il n’est pas pire qu’un Lorenzo Lamas dont il a piqué le look. Face à lui Evan Lurie, encore plus méconnu, n’est pas un méchant très enthousiasmant, même si au second degré il est rigolo (est-ce toutefois ce que l’on attend d’un super-méchant ?). Pour le reste c’est sans grand intérêt. En somme il faut le dire, le casting ici est faible, avec deux menhirs en confrontation, et plein de petits anonymes se baladant en arrière-plan, offrant, en quelques occasions, quand ils sont de sexe féminin, leur charme.
Le scénario est moyen, mais au final on s’amuse de cette repompe évidente de Demolition Man. Pas très fin dans ses repompes, le film a le mérite d’être efficace. Rythmé, parfois involontairement drôle, indéniablement viril et bourrin, Hologram Man n’a rien de malin, mais il est punchie, et le spectacle est assuré. On reste sur une production PM de base, mais ceux qui ont aimé des films comme Fortress par exemple, prendront surement du plaisir à visionner ce métrage.
Un métrage qui bien sûr n’est pas au top visuellement. Les effets spéciaux ne sont quand même pas à la dèche totale, en dépit de l’âge du film et de son budget. Je n’ai pas trouvé les hologrammes honteux du tout, par exemple. De surcroit, comme souvent dans les prods PM, il y a plein d’explosions, des cascades sympathiques, des fusillades en tout genre, et comme l’ensemble est plutôt pas mal emballé avec une mise en scène acceptable de Richard Pépin, on passe assez aisément sur des décors faiblards et une photographie assez laide. Un peu déçu aussi que la bande son ait été oubliée.
Au final, ce film ne mérite pas l’acharnement dont il est victime ici et ailleurs. Je lui reproche surtout d’apparaitre comme un pastiche d’autres films de façon bien trop visible, et on pourra lui reprocher un casting pas à la hauteur. Après, moi je me suis bien amusé devant ce spectacle, je crois que c’est l’essentiel à attendre d’un tel film, donc le contrat me semble rempli. 2.5.

Attention ce film est un navet ! Bon en même temps c'est la firme P.M entertainment qui a produit et réalisé cet ovni. C'est long, les scènes d'action sont grotesques, les effets spéciaux sont navrants, on préférerait presque les effets spéciaux de la firme The Asylum. Les dialogues sont un enchaînement d'insultes bien viriles dîtes par des acteurs tout droit sortis de la série "Le Rebel". Mention spéciale tout de même à Joe Lara, qui aurait mieux fait de ne jamais devenir acteur.

Oh mon dieu... C'est nul, c'est long, c'est chiant ! Des explosions a tout va et la replique desormais culte de Joe lara " Chier" . Non franchement ce film ne merite meme pas la peine de regarder sa bande annonce !

Nul à chier... Passez votre tour de toute urgence, vous risqueriez de vous endormir