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MaxPierrette
175 abonnés
320 critiques
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0,5
Publiée le 7 décembre 2007
Dans la série des remakes inutiles, voici “L’Auberge rouge” de Gérard Krawczyk (“Taxi 3 & 4”, donc rien de rassurant), relecture d’un classique de Fernandel dans laquelle Christian Clavier persiste à se prendre pour le successeur de De Funès. Aux côtés de l’ex-poète en string des “Bronzés”, Gérard Jugnot et Josiane Balasko (venus, eux aussi, avec du surjeu plein les poches) complètent le trio central de l’histoire de ce prêtre tentant d’empêcher les aubergistes chez qui il a trouvé refuge avec un groupe de voyageurs d’occire tout ce beau monde. Sauf que si le massacre a bien lieu, ce n’est pas celui attendu. Car, à part 2 ou 3 répliques amusantes, cette “Auberge” se révèle bien vite infréquentable, puisque n’ayant qu’un récit poussif, des personnages caricaturaux, une mise en scène plate et des situations grotesques au menu. Du coup, si ça peut, à la rigueur, aller 5 minutes, au bout de 95, c’est notre indulgence qui affiche complet. Comme bien souvent, préférez donc l’original. Ou alors il y a aussi des films intéressants qui sortent ce mois-ci.
Film sympas et amusant qui m'a fait passer un bon moment.Les acteurs/actrices sont plutot bons,les décors sont magnifiques et l'hitoire engendre des situations qui sont plutot drole. De plus voir Jugnot en pretre et Clavier en Aubergiste qui tue ses clients c'est plutot amusant.
Des aubergistes (Balasko et Clavier) perdus dans la montagne on pris l'habitude d'assassiner leurs rares clients pour les dépouiller. Justement, une poignée de voyageurs égarés, avec parmi eux un curé (Jugnot) s'apprêtent à passer la nuit à l'auberge. Remake du film fameux, sinon chef-d'oeuvre, de Claude autant-Lara, le film de Gérad Krawczyk, naguère réalisateur estimable, est le pire de la comédie française de la période. La valeur du film d'Autant-Lara se mesurait à sa noirceur, à son humour macabre et au talent de ses comédiens. Ici, Clavier cabotine, Jugnot vocifère et les personnages qu'ils créent sont grossiers, uniformes et creux. Les seconds rôles, quant à eux, font des faire-valoir sans saveur ni personnalité (hormis, peut-être, Demaison)
Plus pénible encore est la mise en scène, sans idée, sans style, sans point de vue. Le film, dans la forme et sur le fond, est un produit manufacturé, par ailleurs affublé d'une musique indigeste "à l'américaine" et d'une bluette adolescente stupide avec l'ex-jeune vedette des "Choristes". C'est une réalisation qui semble n'avoir pas d'autre préoccupation que le rythme et l'apparence. Sa dynamique de boulevard s'exerce à vide et stigmatise plutôt qu'elle ne masque la vacuité comique de l'ensemble.
L'aboutissement de 20 ans de carrière dans des comédies pathétiques se situe ici, remake on ne peut plus inutile du classique d'Autant-Lara. Les comédiens du Splendid, en l'occurence les trois interprètes principaux, n'ont eu de cesse de se sous-estimer et ont du coup privilégier trop souvent leurs carrières commerciales, et hélas le résultat s'est avéré calamiteux. Cette Auberge Rouge en est le point final, l'extrémité de la médiocrité artistique dans laquelle ils se sont englués. Situations pathétiques, dialogues plats, cabotinage outrancier... Leur humour a vieilli, c'est le triste constat. Les fanfreluches costumières, l'ajout du minet à la mode JB Maunier ou d'une clique d'acteurs comiques comme Sylvie Joly (pathétique elle aussi) ou Urbain Cancellier ne changent absolument rien. Pire, ça plombe encore plus le projet. Cette Auberge Rouge est à fuir comme les clients se doivent de l'éviter dans le film. Ou comment, triste ironie, faire du film dans le film.
Un produit parfait pour le 20h50 de TFOuane, le dimanche soir ! Sympatoche, sans prétentiion, pour une fois, j'ai trouvé que Clavier, Balasko et Jugnot étaient en mesure et n'en faisaient point trop ! Voilà, gentillet, le mot est lâché et les deux étoiles aussi ! Un ours de cirque, toi, Joyce ?
Une sympathique comédie familiale à l'ambiance glauque franchouillarde. Les acteurs sont drôles et les dialogues également. Bon, à part un Clavier quelque peu Jacquouille de temps à autre, ce qui reste acceptable dans son rôle, on passe donc un très bon moment et on apprécie toujours quand les gars de la troupe du splendid est réuni. Si vous avez l'opportunité, allez le voir.
Une comédie qui réserve quelques moments sympathiques, mais dont l'ensemble manque de finesse et de légèreté, tant au niveau de la réalisation que des dialogues ou du jeu des acteurs.
Pour sur que les inconditionnels du Splendid y trouveront matière à rire. C’est bête et méchant (de là viennent quelques sourires) interprété par des acteurs qui utilisent leur fond de commerce habituel sans plus et une mise en scène un peu boursouflée. On a vu pire, et mieux, il va de soit. Ce n'est pas avec ce ramke que l'on oubliera la version de Claude Autant-Lara qui pour 1951 était mille fois plus culottée et surtout drôle.
L'auberge rouge est une comédie qui m'a bien fait rire, surtout quand le personnage de Josiane Balasko se confesse au prêtre interprété par Gérard Jugnot. On retrouve également Christian Clavier et Jean-Baptiste Maunier des "Choristes". Je vous le conseille seulement si vous aimez l'équipe du Splendide, bien évidemment..
Faire de l’auberge un point de convergence qui permet à des groupes de prime abord dissociés et séparés géographiquement – ainsi que socialement – de se retrouver autour d’un festin constitue une belle idée scénaristique : le caractère des personnages se révèle en se heurtant à celui des autres, à l’instar de ce voyage inaugural en calèche qui tourne à la farce. Tous sont des stéréotypes : l’épouse infidèle qui tente les vagabonds égarés, le mari colérique et nerveux, le fils sourd-muet plus proche de l’animal que de l’homme, le prêtre et son assistant, des bourgeois prétentieux et creux ; ils s’insèrent dans un contexte historique défini, à savoir la Terreur, suivant la temporalité établie par Honoré de Balzac dans sa nouvelle de même nom. Le film réussit à diluer l’immoralité de ses aubergistes dans celle d’une époque marquée par la cruauté et le règne du sang, un âge populaire en ce qu’il donne le pouvoir au peuple et renverse Église, noblesse et aristocratie. Aussi, nous assistons, dans L’Auberge rouge version Splendid, à un savoureux jeu de massacre que dessert une écriture appuyée des dialogues – les références aux précédents films de la troupe s’avèrent répétitives et lourdingues – et une réalisation charcutée par le montage. N’est pas Jean-Marie Poiré qui veut, hors période de Révolution française précision néanmoins. L’ouverture du récit hors de l’espace clos du logis offre quelques moments amusants et emploie l’ours pour figurer la menace extérieure, celle d’un châtiment divin ou révolutionnaire. Les acteurs, visiblement heureux de jouer ensemble une nouvelle fois, reprennent les costumes comiques qui leur vont si bien et font leur show. Cela pourra agacer, déplaire. Les critiques assassines, pluie acide, l’attestent d’ailleurs. Cela pourra divertir, aussi et surtout, déclinaison offerte à l’univers d’une troupe dont chaque aventure déconcerte. Une comédie drôle qui bénéficie en outre d’une atmosphère forte et d’une noirceur appréciable.
Une sympathique comédie menée tout d'abord par Josiane Balasko, Gérard Jugnot et Christian Clavier. De bons acteurs à côté d'autres bien mauvais, comme François Xavier Demaison qui cabotine comme un abruti... De petits clins d'oeil mignons comme Gerard Jugnot qui, en début de film, empêche Jean-Baptiste Maunier de chanter car il l'énerve... Sinon le film est marrant à voir mais il manque un bon quelque chose pour en faire vraiment une bonne comédie.
3 anciens Bronzés ensemble, ça donne l’eau à la bouche, mais malgré la recette alléchante, le repas est bel et bien raté. Ironique, L’AUBERGE ROUGE joue sur un humour noir avec cadavres à la clé. Malgré quelques bonnes plaisanteries et des dialogues très bien écrits, le film tourne vite en boucle sans avancer. Les décors sont soignés avec une surenchère d’effets spéciaux pas franchement nécessaires. Parfois le film nous rappelle LES VISITEURS en moins bien et Clavier n’arrange rien dans l’affaire (Jacquouille est revenu). Jugnot, Balasko et Joly s’en tirent avec les honneurs mais les autres caricaturent au plus haut degré. Si bien qu’à la fin, il ne tarde qu’une seule chose, l’addition qui aura un goût amer.
Comment pourrait-on qualifier ça ? Massacre de film culte ou pillage de patrimoine culturel car il faut bien le dire, ce remake est une insulte à l'original et il n'est pas étonnant de voir la patte de Christian Clavier là dessus. Eh oui ce dernier est ,avec un autre compère tout aussi mauvais, le scènariste/dialoguiste/producteur et acteur. Quand on connait la capacité du gars à pourrir ce qu'il touche, on comprend vite l'étendue des dégats surtout que le film est réalisé par l'une des plus grosse arnaques du cinéma Francais dont la longévité reste un mystère je parle évidemment de Gérard Krawczyk. Le film est moche et mal réalisé, les gags tombent tous à plat et sont particulièrement mal écrit ainsi que mal mis en scène et ce n'est le retour de Jugnot et de Balasko au côté de Jacquouille ( Clavier rejoue toujoursle même perso en fat) qui vont changer grand chose. On comprend donc que le Splendid est mort mais que la carrière de Clavier continue et sera encore riche en bouze.