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Un visiteur
5,0
Publiée le 7 mai 2007
on se sent étrange après avoir vu ce film car on ne sait si c'est un chance ou une malchance pour certain d'avoir la maladie d'Alzheimer. Les conséquences sur un couple qui ne s'est jamais quitté son très intéressante. Julie Christie joue très bien et qui a dit que les rides ne sont pas belle. Les images sont très belle. Sarah Polley choisit très bien son cadre autant avec la caméra qu'avec le décor. A voir.
Un film très fort, très important, très touchant. Julie Christie interprête son rôle d'une manière remarquable, tout en dignité, sans provoquer nos larmes. Sarah Polley a réalisé le meilleur film de l'année, pour le moment.
"Loin d'elle" est un film sensible et beau.On traite plus ici du sentiment amoureux que de la maladie.Le décor enneigé renforce la sérénité qui se dégage de ce film servit par deux admirables acteurs(Pinset et Christie).Polley ose filmer des sexagénaires au lit et ça c'est déjà un beau risque.
"Loin d'elle" est un film tout simplement superbe. Il rapelle que le cinéma a de beaux jours devant lui avec des jeunes très talentueux (Sarah Polley passant derrière la caméra, où visiblement elle excelle), et des moins jeunes qui le sont restés (Julie Christie est magnifique, je me souhaite ainsi qu'à toutes les femmes de vieillir ainsi!!!) Le montage qui mêle différentes scènes se passant à plusieurs mois d'intervalles peut intriguer, mais ça se justifie au niveau émotionnel, ça apporte toute sa dimension à une maladie que certaines personnes ne connaissent pas, n'y ayant jamais été confronté (je fais partie de ceux-là). C'est donc une oeuvre effrayante et tellement émouvante au cours de laquelle on suit toute la détresse d'un homme face à un événement terrible d'une vie contre lequel il ne peut rien. Il tentera de se reconstruire, mais lui n'oublira jamais...et nous non plus. Merci Sarah Polley, merci aussi à tous ses acteurs.
Je n'ai pas été touché. J'ai trouvé le film très lent, un peu caricatural ; l'apparition de la maladie et ses conséquences sur le couple est très bien traitée, certes, mais je pense que le film tire un peu trop la corde sensible et perd ainsi en densité. Il aurait fallu plus de sobriété, moins de mélo.
Le scénario nest pas léger et tente, comme dans lexcellent Se souvenir des belles choses de Zabou Breitman, de privilégier les relations entre les personnages, au détriment dune description de lévolution de la maladie, qui nest finalement quassez peu traitée. Lémotion est parfaitement maîtrisée, sans pathos, évitant les scènes larmoyantes, et ce jusquà lentrée en scène du personnage du patient dont Fiona tombe progressivement amoureuse. Lirruption de cet amant (même si on ne sait jamais sil y a passage à lacte) élargit et affadit le propos, on nest plus dans le registre de l'inexorable éloignement dû à la maladie (ici Alzheimer, mais ce pourrait être nimporte quelle autre affection dégénérative), mais dans celui de ladultère. Il y a alors quelque chose dà la fois banal et improbable dans la suite du scénario, comme si la réalisatrice nassumait pas son sujet et préférait la fuite en avant. Lémotion en prend un sacré coup, lensemble du film perd de son intérêt, malgré deux très beaux personnages secondaires, linfirmière-surveillante, attentive, dévouée et pourtant meurtrie elle aussi; et la femme du patient rencontré dans la maison spécialisée, légèrement dépressive, et qui parvient à incarner de façon paradoxale une certaine soif de vivre malgré tout.
Sujet grave traité avec réalisme, finesse et hauteur de vue.Les étapes de la maladie, la souffrance et les interrogations de l'entourage du malade conduisent à une réflexion sur le souvenir, la relation amoureuse et notre engagement auprès des autres, notre sincérité, notre culpabilité.La déconstruction mentale de la personne malade donne le départ d'une remise en question des personnes qui l'entourent et bouleversent leur rapport avec l'existence.L'angoisse est du côté de ceux qui restent lucides.
Malgré quelques chutes de tension dramatique, voilà un brillant premier film sur un sujet dur et bouleversant. Avec un sens de l'épure tout à fait judicieux, Sarah Polley filme un amour brisé par la terrible maladie d'Alzeihmer, permettant ainsi de montrer les effets dévastateurs d'un tel mal et aussi de signer une émouvante tragédie humaine. Sans jamais tomber dans la sensiblerie ou le mélo facile, la réalisatrice se concentre sur des sentiments persistants et des émotions fugaces. Grâce à une musique discrète et planante, elle nous montre le déclin progressif de la malade et ce que cela provoque chez son conjoint. On sort du film profondément ému, parfois jusqu'aux larmes et l'ensemble fait vraiment penser au cinéma nordique à la Bergman (Cris et chuchotements n'est pas très loin). Un grand moment de cinéma intimiste, porté par l'interprétation magistrale des deux acteurs dont une Julie Christie malheureusement trop rare sur nos écrans. A voir absolument - mais pas un jour de déprime.
Ce superbe film beau, touchant mais pas larmoyant nous submerge et nous renvoie à un aspect de la vieillesse qui n'a pourtant rien d'effrayant. Magnifique couple ! Merci Mary Poppins d'être toujours aussi belle et ta magie inonde ce film.
Film magnifique. Pudique et digne. Julie Christie offre son visage sublime à la caméra de Sarah Polley. C'est très émouvant de retrouver le visage d'une actrice qu'on suit depuis des années, sans qu'il soit abimé par la chirurgie esthétique et les produits de comblement. Un visage assumé, qui vit, et sur lequel on lit la vie qu'il a traversée. Mais pourquoi l'affiche montre une Julie Christie blonde, alors que dans le film, Fiona a les cheveux gris blancs ? C'est si tabou, de montrer une actrice aux cheveux blancs? C'est devenu un tel risque, commercialement ? Quel dommage. Un film qui fait penser aux meilleurs films de Bergman.
Un film tout en finesse où Julie Christie est magnifique... Une histoire simple mais bouleversante, si touchante car elle nous concerne tous.. Que serons nous devenus à la fin de nos vies ?
un drame oppressant sur les personnes atteintes de la maladie d'Alzheimer et sur la maladie qui frappe les personnes âgées en général. Ce n'est pas très gai et on en ressort avec le cafard, mais c'est un très beau film. Et quel plaisir de retrouver enfin la lumineuse Julie Christie dans un 1er rôle ! Le fait que ce soit elle qui soit frappée par la maladie, alors qu'elle est encore très belle et pas très vieille, ajoute au côté insupportable de cette fatalité qui attend toutes les personnes âgées.
Un joli film vraiment émouvant, porté par l'admirable interprétation de Gordon Pinsent et de Julie Christie, superbe. Le sujet, la maladie d'Alzheimer, aurait pu donner lieu à un film larmoyant, mais Sarah Polley, qui fait de bons débuts de mise en scène, sait rester digne et ne tombe jamais dans le pathos. Certes son film est parfois curieusement construit: on ne voit pas toujours pourquoi cette scène-visite de Gordon Pinsent à Olympia Dukakis est découpée en plusieurs épisodes, mal reliés au reste du récit. Mais de ce film douloureux émerge la scène finale, lors de laquelle le mari accepte l'idée qu'un autre homme puisse le supplanter dans l'esprit de sa femme, et qu'elle le retrouve, dans un moment de lucidité, presque comme à leur séparation... Un beau film grave et profondément touchant.