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Votre avis sur Darling ?
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C'est l'histoire, malheureusement inspirée de faits réels, d'une jeune femme née sous une mauvaise étoile, l'histoire d'une enfant mal-aimée puis d'une femme maltraitée, battue, humiliée.
Une première partie du film nous fait découvrir une gamine grassouillette et morose (jolie prestation de la jeune Océane Decaudain) qui grandit le long d'une route nationale dans la ferme de paysans et parents frustes en rêvant de départ, si possible au bras d'un routier. Ce routier, elle l'épousera plus tard (Guillaume Canet), un type ordinairement immonde qui lui fera des misères et des enfants.
La vie de Catherine, appelée Darling depuis qu'elle communique à la cibi, est un drame parfois assez incroyable. Pour autant, la réalisatrice Christine Carrière ne tourne pas Les Misérables et ne fait de Catherine ni une Cosette ni une Fantine. Elliptique, le fim est comme un mauvais conte relatant peut-être davantage la malchance que la souffrance de Catherine. Les scènes potentiellemnent dures sont éludées et la réalisatrice n'en produit, après coup(s), que les stigmates, avec pudeur.
Et puis, il y a la façon dont l'héroine adulte (Marina Foïs, étonnante) raconte et commente ponctuellement, en voix off, son histoire. Ses litotes, son fatalisme donnent au récit, sauf dans la dernière partie du film, plus grave, un ton de dérision candide, comme si Catherine, désenchantée et désillusionnée depuis longtemps, trouvait naturels et logiques les maux qui l'accablent. Mais -nous ne sommes pas dupes- la fantaisie qui peut émaner de certaines séquences n'est rien d'autre que la politesse du désespoir.
Une première partie du film nous fait découvrir une gamine grassouillette et morose (jolie prestation de la jeune Océane Decaudain) qui grandit le long d'une route nationale dans la ferme de paysans et parents frustes en rêvant de départ, si possible au bras d'un routier. Ce routier, elle l'épousera plus tard (Guillaume Canet), un type ordinairement immonde qui lui fera des misères et des enfants.
La vie de Catherine, appelée Darling depuis qu'elle communique à la cibi, est un drame parfois assez incroyable. Pour autant, la réalisatrice Christine Carrière ne tourne pas Les Misérables et ne fait de Catherine ni une Cosette ni une Fantine. Elliptique, le fim est comme un mauvais conte relatant peut-être davantage la malchance que la souffrance de Catherine. Les scènes potentiellemnent dures sont éludées et la réalisatrice n'en produit, après coup(s), que les stigmates, avec pudeur.
Et puis, il y a la façon dont l'héroine adulte (Marina Foïs, étonnante) raconte et commente ponctuellement, en voix off, son histoire. Ses litotes, son fatalisme donnent au récit, sauf dans la dernière partie du film, plus grave, un ton de dérision candide, comme si Catherine, désenchantée et désillusionnée depuis longtemps, trouvait naturels et logiques les maux qui l'accablent. Mais -nous ne sommes pas dupes- la fantaisie qui peut émaner de certaines séquences n'est rien d'autre que la politesse du désespoir.
Darling, que cette vie-là est effroyable… L’âme de tréfonds n’en a que l’éternité d’un souffle pour en balayer les tempêtes disloquantes. Et pourtant, spectateurs, on n’en fini pas de compter le nombre d’années, exténués… Dites-moi combien d’amour permet encore de s’en relever, combien de nuages de fées ?
Marina, Guillaume, Océane, Anne, Marc, Sissi, Hervé… Catherine… quels talents ! Combien de paroles précieuses parmi les silences des défunts, les effluves de la folie, l’impuissance, l’indifférence ou l’humanité des témoins (probablement à nouveau spectateurs), des enfants et de leurs survivants nous avez-vous offertes !
Votre film apparaît comme d’une rare acuité jusque dans la pudeur des brisures passées sous silence assourdissant… Et votre interprétation d’une incroyable vérité !...
Totalement bouleversant…
Quel clown nous joueras-tu Marina en cas de récompense ? Combien d’émotion allons-nous encore t’aimer pour Darling?
Marina, Guillaume, Océane, Anne, Marc, Sissi, Hervé… Catherine… quels talents ! Combien de paroles précieuses parmi les silences des défunts, les effluves de la folie, l’impuissance, l’indifférence ou l’humanité des témoins (probablement à nouveau spectateurs), des enfants et de leurs survivants nous avez-vous offertes !
Votre film apparaît comme d’une rare acuité jusque dans la pudeur des brisures passées sous silence assourdissant… Et votre interprétation d’une incroyable vérité !...
Totalement bouleversant…
Quel clown nous joueras-tu Marina en cas de récompense ? Combien d’émotion allons-nous encore t’aimer pour Darling?
Marina Foïs est habitée et livre une performance magistrale dans ce drame juste et terriblement poignant, ce portrait sordide d'une femme que la vie n'épargne pas, qui parvient même à allier habilement noirceur et humour.
Une vie de maltraitance traitée sur un ton léger, un ton spécial avec une bonne dose d'humour noire, et la magnifique interprétation de Marina Foïs. Pas mal du tout.
Tout d'abord le film commence comme une comédie noire et utilise ce ton à plusieurs reprises plus tard. Les événements sont toutefois déchirants et n'appellent pas un détachement cynique. Cela confond efficacement les émotions du spectateur. C'est l'une des raisons pour lesquelles on peut difficilement percevoir Darling comme une vraie personne. Deuxièmement les événements et les motifs eux-mêmes ne sont pas clairs. La première scène énumère l'étendue des dommages physiques subis par le corps de Darling, les multiples commotions cérébrales, les traumatismes nouveaux et anciens. Pourtant nous n'apprendrons jamais quand et comment les anciennes blessures se sont produites. Nous la voyons comme une enfant frappée par son père une fois mais pas au point d'être endommagée. Jusqu'à la scène cruciale des coups nous ne la voyons jamais blessée, ni même visiter un médecin. Que Darling soit biographique est une vraie surprise dans le générique de clôture. Le personnage dit que les gens ne se soucient que des belles histoires sur de belles personnes. Vrai ou non Darling le film n'est pas la bonne réponse. C'est une histoire grave avec un ton inapproprié et une narration maladroite. Conclusion nous avons une grande performance de Marina Foïs sous une mauvaise direction de Christine Carrière...
Sans en avoir l'air, ce film est d'une cruauté extrême. Mais comme dans les yeux naïfs de la victime, on ne le voit pas directement. C'est d'autant plus déroutant et dérangeant, ça nous donne à bon coup de point !
Il s'agit d'un film exceptionnel, qui dit l'horreur traversée par une femme ordinaire, aux prises avec la violence et la maltraitance familiale, puis conjugale. Une jeune fille, dont le destin se joue dès sa conception et détermine la tragédie de son existence. La conquête de la lecture sera avec la route, ses camions, ses routiers et les vibrations qu'engendrent leurs passages, ce qui va la précipiter vers un ailleurs, un au-delà du destin prévu par ses parents. La mort rôde, le caractère rustre de la ferme, elle n'en veut pas, elle résiste, elle protège sa tête, elle a le langage et la volonté que ça se sache, que son histoire ne reste pas emmurée. Cette dénonciation est salvatrice, du moins en partie. Elle est venue à la rencontre de Jean Teulé lui dire son histoire. Il a quitté la télé et en a fait un roman, que Christine Carrière a adapté au cinéma. Une véritable performance. Marina Foïs excelle dans son rôle, de même que celle qui l'incarne petite fille. Plus jamais après ça, on pourra nier que maltraitance et perversion se nichent parfois, plus souvent qu'on ne l'imagine, "à l'abri" des familles. La loi du silence doit cesser.
Darling est un excellent film qui vaut le détour.
Cette histoire vraie est dur et tragique.
La personne Darling contient en elle plusieurs genres et plusieurs vies de plusieurs femmes .
Un très bon scénario qui sans savoir que c'est une histoire vraie faut réel .
Un très bon dialogue (qui faut étonnamment sourire quelques fois ).
Une très bonne fin .
Marina Foïs joue une immense performance dominant les excellents membres du casting dont fait partie Canet .
Cette histoire vraie est dur et tragique.
La personne Darling contient en elle plusieurs genres et plusieurs vies de plusieurs femmes .
Un très bon scénario qui sans savoir que c'est une histoire vraie faut réel .
Un très bon dialogue (qui faut étonnamment sourire quelques fois ).
Une très bonne fin .
Marina Foïs joue une immense performance dominant les excellents membres du casting dont fait partie Canet .
Un film bouleversant sur la descente aux enfers d'une femme battue. Magnifiquement joué par une Marina Fois qui prouve qu'elle peut être une grande tragédienne et un Guillaume Canet égal à lui-même. À voir absolument pour qui veut avoir le courage de regarder la réalité en face.
Alain D.
Le malaise croit de façon crescendo dans ce drame familial réalisé de très belle manière par Christine Carrière. Elle nous propose des scènes d'une intensité inouïe et des images d'une grande beauté. Le scénario d'une noirceur profonde nous sert des dialogues mordants et même violents. Bien secondée par Guillaume Canet dans un rôle pourtant mineur, Marina Foïs se révèle encore une fois phénoménale dans son personnage complexe de Darling 5.0.
Toutes celles et ceux qui braillent parce qu'ils ont un ongle cassé, leur bagnole en rade, une entorse de la cheville ou une crise d'hémorroïdes (même si je ne conteste pas le côté douloureux de ce phénomène), une fois qu'ils auront vu « Darling », vont y regarder à deux fois avant de se plaindre. Parce que, autant le dire franco, le film de Christine Carrière, c'est le récit (hélas réel) d'une vie complètement pourrie. Catherine Nicol, c'est le pendant féminin de Pierre Richard, le côté comique en moins. Il est quand même bien difficile de rester de marbre face à ce quotidien épouvantable. Ça commence dès l'enfance où la petite est une gosse mal aimée car flanquée d'un physique pas ingrat, mais qui ne fait pas rêver. Et ça continue, sans arrêt. On ne voit pas de lumière au bout du tunnel. Carrière va au bout de son idée et ne propose rien d'autre que de la noirceur et du malheur. Ce qui explique les réactions contrastées. Certains vont trouver ça prenant. D'autres vont détester et avoir l'impression que l'ensemble extrapole. Logique. Pour ma part, je me place dans la première catégorie. Le film provoque malaise et empathie, mais il manque un truc assurément. Ici, Marina Foïs est excellente, portant le film sur ses frêles épaules, prouvant qu'elle peut changer aisément de registre. Ce dont j'ai moi même douté pendant longtemps. En revanche, Guillaume Canet est tout ce qu'il y a de fade. Mais, faut-il encore s'en étonner ? Pour faire simple, "Darling" est un film éprouvant.
weihnachtsmann
Le portrait pathétique et déprimant d'une femme de province décidée à fuir sa vie de paysanne mais dont le sort s'acharne à la détruire. Elle qui ne demandait qu'à aimer quand elle était petite se retrouve avec une vie dramatique et si triste. Tiré d'une histoire vraie, la vie de cette femme est exemplaire pour sa ténacité. Très beau rôle de M. Foïs
Difficile de conseiller un film aussi glauque, atroce témoignage de la misère humaine. On se demande comment Fois et Canet ont accepté de jouer dans un truc pareil. Ils jouent très bien les demeurés, mais pourquoi ? Quel interet ? Même si la réalisatrice a eu le bon gout de nous suggérer certaines scènes les plus trash, elle nous en montre d'autres fortement curieuses, qui restent inexplicables. Pourtant ca doit être intéressant puisque précisément montré sur l'affiche ? Non, surtout, vous ne voulez pas savoir, et moi non plus, elle a raté son rôle de raconteuse d'histoires ? tant pis pour elle je ne veux plus en entendre parler, et puis était-ce seulement une histoire ?
Je viens de recevoir le roman "Darling" pour mon anniv et je l'ai dévoré en 3 jours. Du coup, bien sûr j'ai voulu voir le film adapté de ce roman. Voilà, c'est fait. Alors de mon point de vue je suis un peu déçue et en même temps ravie de l'interprétation de Marina Foïs, elle est extraordinaire. Difficile de mettre en image l'horreur de la vie de cette jeune femme de Basse Normandie, c'est vraiment trop glauque donc oui il valait mieux suggérer que montrer c'est certain. J
spoiler:
e déplore juste l'absence de déchéance physique de Darling dans le film, elle devrait être grosse, sans dents, détruite par la vie et ce n'est pas assez mis en avant.
Cependant cela reste un bon film, très fidèle au roman, et je comprends qu'il est difficile de décrire l'horreur de la vie de cette pauvre femme qui, dans le roman, ne sait toujours pas où elle en est. spoiler: C'est une histoire triste, sans morale, juste une tranche de vie malheureuse et je ne donne pas cher de la peau de Darling et de ses enfants.
Cependant cela reste un bon film, très fidèle au roman, et je comprends qu'il est difficile de décrire l'horreur de la vie de cette pauvre femme qui, dans le roman, ne sait toujours pas où elle en est. spoiler: C'est une histoire triste, sans morale, juste une tranche de vie malheureuse et je ne donne pas cher de la peau de Darling et de ses enfants.
Jusque là, Marina Foïs ne m'emballait guère tout comme l'écrivain Jean Teulé d'ailleurs, 2 raisons pour lesquelles je n'avais aucune envie de voir ce film. C'est par hasard que j'ai vu les premières images et peu à peu, ce film m'a prise aux tripes. Marina Foïs y est exceptionnelle. La réalisation donne à l'ensemble une véritable personnalité; à la fois de cinéma indépendant, de premier film de réalisateur, un côté unique en son genre. D'une dureté inouï, d'autant plus dur quand on lit les 5 phrases qui apparaissent juste avant le générique de fin. J'ai du mal à comprendre comment on peut flinguer ce film d'après certaines critiques que j'ai pu lire. Ce film est une pépite.
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