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Votre avis sur Darling ?
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weihnachtsmann
Le portrait pathétique et déprimant d'une femme de province décidée à fuir sa vie de paysanne mais dont le sort s'acharne à la détruire. Elle qui ne demandait qu'à aimer quand elle était petite se retrouve avec une vie dramatique et si triste. Tiré d'une histoire vraie, la vie de cette femme est exemplaire pour sa ténacité. Très beau rôle de M. Foïs
Difficile de conseiller un film aussi glauque, atroce témoignage de la misère humaine. On se demande comment Fois et Canet ont accepté de jouer dans un truc pareil. Ils jouent très bien les demeurés, mais pourquoi ? Quel interet ? Même si la réalisatrice a eu le bon gout de nous suggérer certaines scènes les plus trash, elle nous en montre d'autres fortement curieuses, qui restent inexplicables. Pourtant ca doit être intéressant puisque précisément montré sur l'affiche ? Non, surtout, vous ne voulez pas savoir, et moi non plus, elle a raté son rôle de raconteuse d'histoires ? tant pis pour elle je ne veux plus en entendre parler, et puis était-ce seulement une histoire ?
Marina Foïs est habitée et livre une performance magistrale dans ce drame juste et terriblement poignant, ce portrait sordide d'une femme que la vie n'épargne pas, qui parvient même à allier habilement noirceur et humour.
marina Foïs tout simplement saisissante, Guillaume Canet à contre emploi, la peinture sans concession de "la France d'en bas " souffrante, le parcours d'une femme à fleur de nerfs. L'actrice principale réussit brillamment son entrée dans la cour des grands.
Je n'ai vraiment pas aimé ce film dans lequel je ne suis absolument pas rentré. Il faut dire que j'aime beaucoup le département de la Manche et que mes voisins, producteurs de lait, sont des gens charmants et extrémement intéressants....
Je n'ai vu dans ce film que la caricature outranciée d'un milieu paysan arriéré, où la stupidité, la bassesse d'ame et l'illétrisme semblent les éléments constituants d'une classe sociale! Le Pathos de la mère en dérive qui ne survit que pour ses enfants et par ses monologues sur CB ne m'apprends rien sur la réalité de soufrances sociales qui , pourtant, sont bien réelles. J'avais été très touché par la réalité sociale dépeinte dans 'la raison du plus faible' , mais l'outrance de ce film ci m'a profondément indisposé ! Je laisse une étoile pour inciter chacun à se faire sa propre opinion !
Je n'ai vu dans ce film que la caricature outranciée d'un milieu paysan arriéré, où la stupidité, la bassesse d'ame et l'illétrisme semblent les éléments constituants d'une classe sociale! Le Pathos de la mère en dérive qui ne survit que pour ses enfants et par ses monologues sur CB ne m'apprends rien sur la réalité de soufrances sociales qui , pourtant, sont bien réelles. J'avais été très touché par la réalité sociale dépeinte dans 'la raison du plus faible' , mais l'outrance de ce film ci m'a profondément indisposé ! Je laisse une étoile pour inciter chacun à se faire sa propre opinion !
Caine78
Même si elle n'a jamais réussi à me transporter cette « Darling », je lui reconnais toutefois pas mal de mérites. Je ne me suis déjà jamais ennuyé, ce qui n'était pas gagné d'avance au vue du sujet tant certains se seraient efforcés à le rendre chiant. Puis il y a ce personnage, à la fois horripilant dans son comportement mais très attachant par tout ce qui lui arrive, la voix-off grinçante assurée par Marina Foïs elle-même permettant de ne jamais tomber dans le misérabilisme pour mieux jouer la carte de l'humour très noire. L'actrice est d'ailleurs remarquable dans la peau de cette « Darling » vraiment pas comme les autres, au contraire d'un Guillaume Canet proche du médiocre et vraiment très décevant. Si bien que le trait a beau ne pas être toujours très fin, on s'intéresse à cette histoire vraie qui ne devrait pourtant pas exister. Elle aura au moins eu le mérite de donner un bon film, portrait saisissant d'une femme battue et humiliée à la recherche de son honneur et de sa fierté.
Toutes celles et ceux qui braillent parce qu'ils ont un ongle cassé, leur bagnole en rade, une entorse de la cheville ou une crise d'hémorroïdes (même si je ne conteste pas le côté douloureux de ce phénomène), une fois qu'ils auront vu « Darling », vont y regarder à deux fois avant de se plaindre. Parce que, autant le dire franco, le film de Christine Carrière, c'est le récit (hélas réel) d'une vie complètement pourrie. Catherine Nicol, c'est le pendant féminin de Pierre Richard, le côté comique en moins. Il est quand même bien difficile de rester de marbre face à ce quotidien épouvantable. Ça commence dès l'enfance où la petite est une gosse mal aimée car flanquée d'un physique pas ingrat, mais qui ne fait pas rêver. Et ça continue, sans arrêt. On ne voit pas de lumière au bout du tunnel. Carrière va au bout de son idée et ne propose rien d'autre que de la noirceur et du malheur. Ce qui explique les réactions contrastées. Certains vont trouver ça prenant. D'autres vont détester et avoir l'impression que l'ensemble extrapole. Logique. Pour ma part, je me place dans la première catégorie. Le film provoque malaise et empathie, mais il manque un truc assurément. Ici, Marina Foïs est excellente, portant le film sur ses frêles épaules, prouvant qu'elle peut changer aisément de registre. Ce dont j'ai moi même douté pendant longtemps. En revanche, Guillaume Canet est tout ce qu'il y a de fade. Mais, faut-il encore s'en étonner ? Pour faire simple, "Darling" est un film éprouvant.
La description d'une femme ayant rater sa vie par des aléas externe à elle même mais à force de faire de la sur enchère de malchance ou de malheur, ce film tourne vite à la caricature absolue.
La réalisatrice partait sur de bonnes bases (acteurs motivés et bon sénarios) mais a trop voulu réaliser une oeuvre pseudo intellectuel et nous sort au final une petite déception.
La réalisatrice partait sur de bonnes bases (acteurs motivés et bon sénarios) mais a trop voulu réaliser une oeuvre pseudo intellectuel et nous sort au final une petite déception.
C'est l'histoire, malheureusement inspirée de faits réels, d'une jeune femme née sous une mauvaise étoile, l'histoire d'une enfant mal-aimée puis d'une femme maltraitée, battue, humiliée.
Une première partie du film nous fait découvrir une gamine grassouillette et morose (jolie prestation de la jeune Océane Decaudain) qui grandit le long d'une route nationale dans la ferme de paysans et parents frustes en rêvant de départ, si possible au bras d'un routier. Ce routier, elle l'épousera plus tard (Guillaume Canet), un type ordinairement immonde qui lui fera des misères et des enfants.
La vie de Catherine, appelée Darling depuis qu'elle communique à la cibi, est un drame parfois assez incroyable. Pour autant, la réalisatrice Christine Carrière ne tourne pas Les Misérables et ne fait de Catherine ni une Cosette ni une Fantine. Elliptique, le fim est comme un mauvais conte relatant peut-être davantage la malchance que la souffrance de Catherine. Les scènes potentiellemnent dures sont éludées et la réalisatrice n'en produit, après coup(s), que les stigmates, avec pudeur.
Et puis, il y a la façon dont l'héroine adulte (Marina Foïs, étonnante) raconte et commente ponctuellement, en voix off, son histoire. Ses litotes, son fatalisme donnent au récit, sauf dans la dernière partie du film, plus grave, un ton de dérision candide, comme si Catherine, désenchantée et désillusionnée depuis longtemps, trouvait naturels et logiques les maux qui l'accablent. Mais -nous ne sommes pas dupes- la fantaisie qui peut émaner de certaines séquences n'est rien d'autre que la politesse du désespoir.
Une première partie du film nous fait découvrir une gamine grassouillette et morose (jolie prestation de la jeune Océane Decaudain) qui grandit le long d'une route nationale dans la ferme de paysans et parents frustes en rêvant de départ, si possible au bras d'un routier. Ce routier, elle l'épousera plus tard (Guillaume Canet), un type ordinairement immonde qui lui fera des misères et des enfants.
La vie de Catherine, appelée Darling depuis qu'elle communique à la cibi, est un drame parfois assez incroyable. Pour autant, la réalisatrice Christine Carrière ne tourne pas Les Misérables et ne fait de Catherine ni une Cosette ni une Fantine. Elliptique, le fim est comme un mauvais conte relatant peut-être davantage la malchance que la souffrance de Catherine. Les scènes potentiellemnent dures sont éludées et la réalisatrice n'en produit, après coup(s), que les stigmates, avec pudeur.
Et puis, il y a la façon dont l'héroine adulte (Marina Foïs, étonnante) raconte et commente ponctuellement, en voix off, son histoire. Ses litotes, son fatalisme donnent au récit, sauf dans la dernière partie du film, plus grave, un ton de dérision candide, comme si Catherine, désenchantée et désillusionnée depuis longtemps, trouvait naturels et logiques les maux qui l'accablent. Mais -nous ne sommes pas dupes- la fantaisie qui peut émaner de certaines séquences n'est rien d'autre que la politesse du désespoir.
Le sujet était fort et mérite l'intérêt. La mise en scène de Christine Carrière, trop pudique, fait perdre une grande partie de son impact au film. Certes, il est difficile de montrer la violence au cinéma mais trop d'ellipses affadissent l'histoire. Marina Foïs est pourtant très bonne dans le rôle, Guillaume Canet étant lui réduit à une ombre monstrueuse.
Un film dur à voir car il est assez déprimant dans son genre ! Le scénario est plutôt bien élaboré (avec des rebondissements), et assez prenant et réaliste. Marina Foïs nous livre une très bonne prestation, avec des scènes poignantes et efficaces... Pour conclure, 'Darling' est un film français assez surprenant ; A voir !!
Fritz L
Il faudrait être bien insensible, ou trop privilégié pour sortir de ce film indemne. Présenté à la manière d’un entretien en vue d’établir une sorte de un rapport social, le spectateur est placé comme auditeur. Avec toutefois de l’émotion, des sentiments et les images terribles qui nous projettent le parcours tragique de Catherine alias Darling. Un film coup de poing, cru, sans concession avec parfois au milieu du drame, le rire, cynique et douloureux. Mais Darling n’est pas un film désespéré, car Christine Carrière fait preuve de beaucoup de subtilité en ne tombe jamais dans la pathos ni dans le malsain. Elle s’attache à ce qui motive ou touche Darling pour mieux nous révéler malgré les apparences, la beauté, la force et la grandeur de son héroïne. La scène où Catherine « se lâche » est non seulement bouleversante mais très significative aussi de son vécu et de l’œil des autres sur elle-même. Marina Foïs, transfuge un peu effacé des Robin des bois, explose dans ce rôle. Elle apporte à Catherine sa gouaille, son côté dégingandé et la rend terriblement attachante et déchirante. Elle construit petit à petit par un jeu très affiné, toutes les étapes qui mèneront Darling à la fracture avec énormément de réalisme. Ce qui pourrait être le rôle d’une vie est pour Marina Foïs une porte d’entrée dans la cour des grandes actrices, comme jadis Binoche avec « Rendez-vous », Huppert avec « La dentellière » ou un Bonnaire avec « Sans toit ni loi ». L’un des grands films français de cette année 2007.
BeatJunky
Félicitation à Marina Foïs pour sa belle prestation dans ce film très touchant et malheureusement réaliste. Lorsque vous savez que vous regardez le destin d'une femme de nos jours, ça vous remet en place! Malgré les multiples épreuves qu'elles rencontrent tout au long de sa vie (on se demande comment est possible une telle accumulation de galères!) , Darling se relève à chaque fois, tout simplement parce qu'elle ne se doute pas qu'elle ne devrait pas subir tout ça puisqu'elle a toujours vécu ces méprises de tous, dont celle de sa famille! Mais comme je l'ai lu ici, bizarrement, on ne s'attache pas suffisamment pour ressentir l'émotion qu'on devrait faute je pense à une réalisation un peu directe, qui ne prend pas le temps de développer plus en profondeur la psychologie de Darling mais était-ce possible tant celle-ci est complexe?!?! Je ne sais pas mais le résultat reste largement positif. Un film à voir, au moins pour s'apercevoir du talent de Marina Foïs!
Film touchant, émouvant, parfois drole mais surtout noir et violent, meme si celle-ci n'est jamais montrée.
Basée sur des faits réels cela nous rapelle que certains n'ont pas vraiment une vie facile .
Malgré une réalisation et un scénario inégal avec une premiére partie sur l'enfance du personnage plutot originale et reussie, la suite tend à aligner les scénes et ellipses en perdant un peu le fil.
Ce film ,entiérement porté par le jeu de Marina Fois, reste quand meme une bonne surprise à découvrir
Basée sur des faits réels cela nous rapelle que certains n'ont pas vraiment une vie facile .
Malgré une réalisation et un scénario inégal avec une premiére partie sur l'enfance du personnage plutot originale et reussie, la suite tend à aligner les scénes et ellipses en perdant un peu le fil.
Ce film ,entiérement porté par le jeu de Marina Fois, reste quand meme une bonne surprise à découvrir
Darling, ou le film le plus torturant de l'année ... Au début, on ne sait pas trop s'il faut rire ou non, sa vie est tellement triste mais elle est racontée avec tellement de recul et une touche d'humour que l'on ne sait pas quoi faire. Mais au fur et a mesure que le film avance, au fur et a mesure que la vie de cette femme tombe dans la déchéance, au fur et a mesure que la vie de ses enfants sombre dans le néant, au fur et a mesure que ses os rompent sous les coups de son mari, au fur et a mesure que cette femme ne devient qu'un objet dans un monde insalubre, au fur et a mesure que sa vie est gachée par tout ce qui l'entoure, on souffre avec elle. Très beau film que ne peut laisser personne indifferent.
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