Bertrand et Lorraine font connaissance à l'hôpital. Sa conjointe y est depuis cinq ans pour un cancer du sein ; son ami vient de rentrer pour un cancer du côlon. Lui usé, elle qui ne se laisse pas abattre, loin de là. Si je n'ai pas aimé ce film c'est pour plusieurs raisons : premièrement, le duo ne marche pas. Si Lindon est très bon, Devos, et ce depuis son dernier « Complices », n'arrive plus à jouer, elle reste dans quelque chose de trop fun, n'arrive plus à s'approprier ses rôles et enchaîne trop de films à mon goût . Je n'ai pas vu « Lorraine », mais « Emmanuelle ». Ensuite je trouve que « Ceux qui restent » est davantage une accumulation d'anecdotes à deux balles qu'un film ayant un coeur solide : les nougats qui tombent dans la pelouse et lui disant comme gros symbole à chier « qu'il ne peut pas les laisser pourrir » ; la fête foraine où il excelle au tir (ouha quelle image du 'je suis furax').... enfin tout un tas de scènes inutiles, inconséquentes qui servent de prétexte à de piètres métaphores. Enfin, tout ça aboutit à quoi? A une chute qui s'en frotte facilement les mains. Donc peu d'émotions pour ma part, l'écriture est trop maigre et Devos hors du coup (d'ailleurs Lindon semble mal à l'aise avec elle). La relation entre lui et sa belle-fille est ce que je retiens de plus fort.
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4,0
Publiée le 29 octobre 2010
L'être aimè se meurt, se bat pour vivre, mais le combat est inègal! Comment parler de ceux qui l'accompagnent, qui souffrent, eux aussi, mais en silence, qui doivent taire leur peur, cacher leur èpuisement! La cinèaste Anne Le Ny (interprète de la soeur à Lindon dans le film) a fait ce pari difficile sans jamais tomber dans le larmoyant! Bertrand (superbe Vincent London, ralenti, èpuisè et alourdi) rend visite tous les jours à sa femme, minèe par un cancer! A l'hôpital, il rencontre Lorraine (remarquable Emmanuelle Devos, exubèrante et vulnèrable qui tourbillonne pour ne pas tomber). Tous deux veulent vivre, malgrè tout... L'histoire est conduite de main de maître, attachante et toujours vraisemblable même dans l'humour comme la scène des nougats! Un drame poignant, constamment dècalè et à contre pied, grave et jamais tire-larmes, campè par deux comèdiens absolument magnifiques! Une jolie rèussite...
Attention talent pour Anne Le Ly pour son premier film ces dialogues sont d'une fraicheur enouï parfois drôle ou parfois touchant sans tomber dans le tire larmes, Emamnuelle Devos crève l'écran (quelle honte qu'elle ne soit pas nommé au Cesar) une très jolie leçon de vie mais une fin décevante dommage!!
Deux conjoints de cancéreux (Bernard et Lorraine) en phase critique se rencontrent lors de leurs longs passages dans un hôpital. Oulala, y’fait pas envie ton film, c’est pas glamour comme histoire. Et bien détrompez vous, tous deux se refusent d’entrer dans une histoire d’amour alors que leur conjoint est très malade, mais prennent plaisir à se retrouver à la machine à café, à la cafet de l’hopital,… Ce film démontre que la vie est plus forte que tout ; malgré la culpabilité des accompagnants d’être bien vivant. Tout deux, dans le malheur, trouvent énormément de moments de partage, de rire, d’amour… de vie alors que la mort les guette. Anne Le Ny réalise le tour de force de ne jamais tomber dans le pathos ; jamais, elle essaie de nous tirer la larme ; la preuve, on rit plus que l’on ne pleure dans ce film. Cette réussite tient surtout au fait qu’elle ne nous montre jamais les conjoints malades, la caméra s’arrête toujours à la porte de la chambre. Pas besoin de montrer des cancéreux pour comprendre la souffrance des accompagnants. Vraiment bon ce film et pas traumatisant. Et cerise sur le gâteau, Lindon est bon et pas larmoyant ; exploit, surtout que le rôle pouvait s’y prêter. Et puis, Emmanuelle Devos, dans un rôle inhabituelle pour elle, est magnifique ; pourtant je ne suis pas fan. « Les invités de mon père » sorti cette année m’a donné envie de voir le premier film d’Anne Le Ny ; j’attends avec impatience le prochain… Quelle justesse dans la mise en scène et les dialogues… Jamais elle ne cède à la facilité. Le premier plan, en vue plongeante, est esthétiquement réussi ; une vraie peinture.
Premier film pour la réalisatrice-actrice et prémière réussite. Les acteurs sont bons et la mise en scène simple donne une réelle sincérité au film. Les débiles en manque d'actions passent leur chemin.
C'est un joli film mais pourtant il manque de l'émotion, de l'action. Emmanuelle Devos interprète très bien son rôle. La fin m'a déçu. Un joli film, mais qui reste quand même trop plat pour ma part.
Ceux qui restent est un film correct mais qui n’a rien d’exceptionnel. La mise en scène de Anne Le Ny est irréprochable bien que le film manque souvent de rythme. Le scénario aurait pu être un peu plus travaillé sur quelques points etc... Néanmoins, le film reste très agréable à visionner et les acteurs comme Vincent Lindon, Emmanuelle Devos ou encore Yeelem Jappain sont irréprochables dans leurs rôles, 12 / 20.
Ceux qui restent est de ces films qui sont à la fois d'une violence folle et d'une vraie humanité loin de toute démagogie et de toute bienpensance. Le cancer est traité non pas du point de vue de celui qui en souffre directement mais de la part du conjoint. On a envie de serrer dans ses bras Emmanuelle Devos qui parle qui s'agite comme si elle voulait prouver qu'elle était bien, vivante! Vincent Lindon est également épatant en mari épuisé par cinq ans de combat. L'histoire a ceci d'étonnante qu'elle réserve pas mal de moments d'humour, excellente arme pour ne pas craquer dans des tragédies pareilles. Une histoire "d'amour" ou de "réconfort" qui sonne juste de bout en bout. Anne le Ny se révèle comme une réalisatrice sensible et intelligente. Mais que la fin est triste!
Histoire qui aurait pu être intéressante si le scénario et les dialogues avaient été davantage travaillés. Vincent Lindon fait ce qu'il peut, quand à Emmanuelle Devos, la chouchoute des Césars au charisme inexistant, je préfère me taire...
Un film qui joue sur les sentiments mais qui est loin d'être réaliste. Quand on va voir sa femme à l'hôpital on pense à autre chose qu'à baiser la première venue. Cela dit Vincent Lindon est une fois de plus parfait dans ce rôle de désespéré. A l'opposé Emmanuelle Devos joue assez mal et n'est pas crédible. Un film qui se regarde sans passion. Le spectateur ressort de la séance plus déprimé qu'à l'entrée.
Une méditation sur la solitude,la souffrance, la maladie, la mort,le besoin de l'autre, besoin d'amitié, de considération, de soutien, face au vide existentiel, à l'épreuve, l'échec, le non sens, traitée avec sobriété, réalisme,délicatesse, justesse, simplicité, intimisme, vérité. Une oeuvre très personnelle, sans fard... Hommage à l'auteur,et à ses collaborateurs...