AlloCiné
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Votre avis sur Ceux qui restent ?
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Une très bonne histoire sur un thème rarement exploité : la réaction des personnes qui ont un conjoint soufrant d'une grave maladie, ce qui est acceptable moralement pour une personne ne l'est pas forcément pour une autre. Plus proche du drame psychologique que de la comédie sentimentale, "Ceux qui restent" posent des questions dérangeantes et bouscule l'esprit du spectateur.
Un duo Lindon-Devos excellent, une réalisation plutôt pas mal, bref un film à découvrir !
Un duo Lindon-Devos excellent, une réalisation plutôt pas mal, bref un film à découvrir !
Très percutant. Mais très triste. Un prof d'allemand, depuis cinq ans va visiter à l'hôpital son épouse en phase terminale. Il doit gérer les colères de sa belle-fille de 16 ans et repousser les avances d'une autre épouse-de-malade.
(Au bout de 48 minutes quand même ils couchent ensemble) Elle ça lui fait du bien, ça lui manquait et elle est complètement folle elle prend ça comme on prend un verre d'eau. Lui culpabilise complètement.
C'est très bien joué. Très bien mis en scène (le coup de fil qui fait sortir le père et la fille vers le taxi, on comprend tout de suite). On ressent totalement la solitude du père quand sa belle-fille, après le décès de Mme, rejoint le père naturel à Toulon.
Je ne sais pas si c'est une critique envers le système médical, mais tout le long, on ne voit pas Mme en phase terminale, elle est juste un numéro sur une porte d'hôpital : le 34. On meurt d'envie, par curiosité, de la voir, de la visiter avec Mr. On la voit juste en photo après le décès ; la scène du tableau de liège est déchirante.
Le seul bémol : E. Devos est trop belle pour le rôle. Il aurait fallu une fille un peu moins belle, qui ait l'air un peu plus folle (très bien les boutons du manteau).
Très beau. Mais très triste.
(Au bout de 48 minutes quand même ils couchent ensemble) Elle ça lui fait du bien, ça lui manquait et elle est complètement folle elle prend ça comme on prend un verre d'eau. Lui culpabilise complètement.
C'est très bien joué. Très bien mis en scène (le coup de fil qui fait sortir le père et la fille vers le taxi, on comprend tout de suite). On ressent totalement la solitude du père quand sa belle-fille, après le décès de Mme, rejoint le père naturel à Toulon.
Je ne sais pas si c'est une critique envers le système médical, mais tout le long, on ne voit pas Mme en phase terminale, elle est juste un numéro sur une porte d'hôpital : le 34. On meurt d'envie, par curiosité, de la voir, de la visiter avec Mr. On la voit juste en photo après le décès ; la scène du tableau de liège est déchirante.
Le seul bémol : E. Devos est trop belle pour le rôle. Il aurait fallu une fille un peu moins belle, qui ait l'air un peu plus folle (très bien les boutons du manteau).
Très beau. Mais très triste.
Drame romantique à la sauce frenchie, "Ceux qui restent" marque les esprits pour bien des raisons, à commencer par son synopsis qui se révèle aussi culotté qu'envoûtant.
Effectivement, force est de constater que l'intérêt du sujet trouve vite son essence et que le scénario parvient sans peine à dénicher de nombreuses situations où l'émotion prend le pas sur la technique. Se focalisant uniquement sur les proches de personnes atteintes d'un cancer, le long-métrage d'Anne Le Ny ne souffre aucunement de ce qui pourrait pourtant s'apparenter à une lacune de fond. Bien au contraire, le récit, qui voit se rapprocher progressivement deux personnes lambda, se montre rudement bien mené grâce à l'authenticité des dialogues mais également grâce à au travail des comédiens.
Ces-derniers représentent en effet ce que la réalisatrice qualifiera de "l'impossibilité morale de tomber amoureux". C'est ainsi qu'aux premiers rangs on retrouve un immense Vincent Lindon accompagné d'une brillante Emmanuelle Devos qui forment à eux deux un duo des plus atypiques. Bien qu’interprétant des characters des plus opposés, les deux comédiens parviennent, avec une réussite impeccable, à nous communiquer joie, tristesse et rires au travers d'interactions magistralement orchestrées.
En conclusion, c'est donc avec énormément de mérite que ressortent "Ceux qui restent". Signant là une histoire triste et touchante tout en parvenant à la rendre légère et accessible à tous, Anne Le Ny prouve qu'elle a sa place parmi les grandes metteurs en scène française.
Effectivement, force est de constater que l'intérêt du sujet trouve vite son essence et que le scénario parvient sans peine à dénicher de nombreuses situations où l'émotion prend le pas sur la technique. Se focalisant uniquement sur les proches de personnes atteintes d'un cancer, le long-métrage d'Anne Le Ny ne souffre aucunement de ce qui pourrait pourtant s'apparenter à une lacune de fond. Bien au contraire, le récit, qui voit se rapprocher progressivement deux personnes lambda, se montre rudement bien mené grâce à l'authenticité des dialogues mais également grâce à au travail des comédiens.
Ces-derniers représentent en effet ce que la réalisatrice qualifiera de "l'impossibilité morale de tomber amoureux". C'est ainsi qu'aux premiers rangs on retrouve un immense Vincent Lindon accompagné d'une brillante Emmanuelle Devos qui forment à eux deux un duo des plus atypiques. Bien qu’interprétant des characters des plus opposés, les deux comédiens parviennent, avec une réussite impeccable, à nous communiquer joie, tristesse et rires au travers d'interactions magistralement orchestrées.
En conclusion, c'est donc avec énormément de mérite que ressortent "Ceux qui restent". Signant là une histoire triste et touchante tout en parvenant à la rendre légère et accessible à tous, Anne Le Ny prouve qu'elle a sa place parmi les grandes metteurs en scène française.
"Ceux qui restent" est un film très étrange. Peu apprécié par les téléspectateurs, il est néanmoins bien critiqué par la presse. Ce film est très particulier et très réaliste. Fort touchant, on a les larmes aux yeux. Une histoire peu courante, une rencontre qui change le destin, une fin de film auquel on ne s'attend pas. Voilà ce qu'est ce film.
Bon film, touchant.
Bon film, touchant.
Excellent film, plein d'émotions sans tomber dans le pathos.
soniadidierkmurgia
Aborder la maladie et la mort n'est jamais très tentant pour les réalisateurs et à fortiori pour les producteurs tellement la peur de faire fuir les spectateurs peut agir comme un repoussoir. Anne Le Ny pour sa première réalisation a choisi de proposer une histoire d'amour dans un contexte morbide, les deux protagonistes se rencontrant lors de leurs visites respectives à leurs conjoints hospitalisés chacun pour un cancer. L'histoire d'amour qui se construit petit à petit au gré de circonstances imposées et répétitives est un sujet assez classique dont "Stanley et Iris"(1990) de Martin Ritt avec Robert de Niro et Jane Fonda est une des réussites les plus marquantes. Le coup d'audace d'Anne Le Ny c'est de situer cette rencontre dans un contexte à forte dose de culpabilité. S'il est vrai que l'amour prend naissance n'importe où et n'importe quand et à plus forte raison au moment où les êtres sont en période de fragilité émotionnelle, il y avait un grand risque de voir le film rejeter par les spectateurs qui n'auraient pas accepter l'identification possible aux personnages. C'est sans doute pour cette raison qu'elle a sagement évité la présence à l'écran des conjoints malades et du personnel médical. C'eût été trop demander au public qui aurait certainement pris en grippe les deux amoureux. Face à cette mort qui rôde Anne Le Ny a construit ses deux personnages en opposition, Lorraine jeune femme pleine de vie osant dire qu'elle ne pourra pas affronter la situation de devoir vivre à côté d'un compagnon en sursis et Bertrand bloc de silence culpabilisant à l'idée même de détourner son attention de l'être qui souffre. Par ces deux attitudes, Le Ny expose toutes les contradictions de l'âme humaine et le combat permanent qui se joue entre la survie (Lorraine) et le renoncement sacrificiel (Bertrand). Le propos est souvent lourd de sens mais le scénario ménage heureusement quelques respirations qui permettent de reprendre son souffle. Emmanuelle Devos et Vincent Lindon qui avaient déjà collaboré sur "La moustache" (Emmanuel Carrère, 2005) sont parfaitement au diapason pour porter avec Anne Le Ny ce film ambitieux qui manque malgré tout d'un peu de folie.
On tourne en rond, on a encore une impression de déjà vu et cela se termine par une pirouette.
Oui, c'est sobre, oui c'est bien joué, mais pfuuuuu....
Le cinéma français tourne en rond autour de son nombril existentiel, cela devient lassant !
Oui, c'est sobre, oui c'est bien joué, mais pfuuuuu....
Le cinéma français tourne en rond autour de son nombril existentiel, cela devient lassant !
Un drame plein de pudeur et de délicatesse, mais aussi d'une très grande puissance émotionnelle que véhiculent son duo d'acteur bouleversant. 3,75
shindu77
Excellent film ! Réalisation, scénario et acteurs au top. C'est une réussite à tout point de vue. De l'émotion, et de la justesse font de ce film un excellent film ! Je recommande sans hésitation
Dik ap Prale
Un récit concordant avec l’enchevêtrement complexe des évènements, des sentiments, porté par deux acteurs animés par un projet cohérent, jusqu'au dénouement, ou par le souffle d'une actrice et directrice d'acteurs - Le Ny - qui se révèle être une coordinatrice d'émotion intègre et que je ne bouderais pas. Sans réelles intentions de soigner sa mise en forme, l'expression cinématographique reste en retrait sur l'acting, et on regrette toute fois qu'elle ne l'intègre pas... volontairement ou pas. Un bon ressentit sans empathie ulcérante... cent jeu deux mot.
Anne Le Ny décide de s'intéresser à ceux qui restent d'où le titre du film. Elle fait se rencontrer, dans un hôpital, un prof d'allemand, un peu sinistre, en délicatesse avec sa fille adoptive et une graphiste excentrique. Tous deux ont leurs conjoints gravement malades et plutôt que de laisser abattre vont apprendre à se connaître et s'attacher l'un à l'autre. Ce procédé permet à la réalisatrice de se focaliser sur ses deux personnages principaux plutôt qu'aux malades que l'on ne verra jamais si ce n'est sur une vague photo à la fin. Le film est sensible, très bien écrit, et même s'il évite les torrents de larme, ce dont on lui est gré, il reste profondément triste. En tout cas pour l'un des personnages. Toutefois, je note un petit bémol en ce qui concerne la fin du film, disons les 20 dernières minutes
spoiler:
après que l'on apprend le décès de la femme de Bertrand, décevante à mon goût. Bertrand lui avoue qu'il n'y a pas d'issue à leur relation. Soit. Il se demande s'il doit lui avouer ou non le décès de sa femme. Lui faire confiance en gros. Et finalement, on ne sait pas ce qu'il advient d'eux, s'ils gardent contact ou quoi que ce soit. C'est dommage de la part d'Anne Le Ny qui avait vraiment fait d'eux des personnages attachants et là on a un peu le sentiment qu'elle ne savait pas comment clore son récit.
Un film que je vois sur le tard, plusieurs années après sa sortie. Et c'est un film très réussi. Au niveau global, Ceux qui restent est sans reproche dans le jeu d'acteurs. Le duo Devos Lindon se donne dans une romance compliquée à gérer face à la maladie de leurs proches. Ce duo réussi grâce à leur efficacité certaine. La mise en scène paraît trop légère des fois même, certaines scènes sont trop longues, et des passages ou ils ne se passent rien devraient être coupés. Mais c'est un peu ce but de réalisation qui permet à un public de rester dans le film et de réfléchir à ce qu'il va se passer. Le film se finit avec une fin un peu lambda.
Bon film sur un sujet assez grave mais plutôt bien traité. Très sobre et c’est mieux ainsi.
Film très bien réalisé, sujet très bien traité. Nous sommes aux pleins coeurs de "ceux qui restent" : comment vivre face à la mort en suspens ? Les questions et les réponses, elles, ne sont pas en suspens. Le duo d’acteurs Lindon et Devos répond avec grâce à ces questions terribles qu’aborde le film avec profondeur et émotions.
chaque fois que je suis dans un hôpital je repense à ce film si émouvant avec des dialogues justes et pleins de pudeur
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