Film interressant qui traite d'un sujet original et derangeant. V Lindon est dans un role qui lui colle à la peau mais le scénario reste parfois léger et incoherent, le final n'arrange rien. cela reste moyen
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4,0
Publiée le 29 octobre 2010
L'être aimè se meurt, se bat pour vivre, mais le combat est inègal! Comment parler de ceux qui l'accompagnent, qui souffrent, eux aussi, mais en silence, qui doivent taire leur peur, cacher leur èpuisement! La cinèaste Anne Le Ny (interprète de la soeur à Lindon dans le film) a fait ce pari difficile sans jamais tomber dans le larmoyant! Bertrand (superbe Vincent London, ralenti, èpuisè et alourdi) rend visite tous les jours à sa femme, minèe par un cancer! A l'hôpital, il rencontre Lorraine (remarquable Emmanuelle Devos, exubèrante et vulnèrable qui tourbillonne pour ne pas tomber). Tous deux veulent vivre, malgrè tout... L'histoire est conduite de main de maître, attachante et toujours vraisemblable même dans l'humour comme la scène des nougats! Un drame poignant, constamment dècalè et à contre pied, grave et jamais tire-larmes, campè par deux comèdiens absolument magnifiques! Une jolie rèussite...
De prime abord le sujet de ce film n'est pas très attirant. Mais il y a Emmanuelle Devos. Et puis Anne Le Ny, excellente actrice jusqu'à là cantonnée aux seconds voir troisièmes rôles, qui passe ici derrière la caméra pour la première fois. Pour cette première, on peut dire que l'essai est réussi. Elle nous offre un film délicat et touchant. Elle-même auteur du scénario, elle s'est appliquée à nous montrer cet autre côté de la maladie, le côté de ceux qui suivent, qui assistent, qui subissent, qui souffrent, bref "ceux qui restent". Sans pathos aucun, elle arrive à nous faire ressentir ces sentiments. Et celà tient à peu de chose pour que la limite ne soit pas franchie : le simple fait de ne montrer ni les malades, ni l'intérieur des chambres d'hôpital, ni les médecins. L'intérêt est donc bien centré uniquement sur les proches et leurs réactions face à la maladie et comment ils l'affrontent. L'ambiance, qui aurait pu être très lourde, est sans cesse contre-carrée par quelques scènes de pure comédie à mettre au crédit du personnage d'Emmanuelle Devos. A l'inverse de Bertrand renfermé et lointain, elle affronte la réalité avec humour et dérision, mais pour mieux cacher sa détresse au moins aussi grande que la sienne.Pour cela, Emmanuelle Devos trouve l'un de ces plus beaus rôles jsute derrière le mémorable Sur mes lèvres. Depuis ce film qui lui valut le César de la meilleure actrice en 2002, elle s'est imposée comme l'une des valeurs sûres du cinéma français parmis les actrices de sa génération. Vincent Lindon, que je n'apprécie pas spécialement d'habitude, trouve un rôle marquant, sobre, qui le fait nettement remonter dans mon estime. Deux ans après La moustache, ces deux comédiens se retrouvent dans un film bien plus convaincant, et sont ainsi tous les deux biens plus convaincants également. Mais ceux qui restent est avant tout l'histoire de la naissance d'un amour. Certes il ne se déroule pas dans des circonstances "habituelles"... ...suite sur mon blog...
Ceux qui restent est un film correct mais qui n’a rien d’exceptionnel. La mise en scène de Anne Le Ny est irréprochable bien que le film manque souvent de rythme. Le scénario aurait pu être un peu plus travaillé sur quelques points etc... Néanmoins, le film reste très agréable à visionner et les acteurs comme Vincent Lindon, Emmanuelle Devos ou encore Yeelem Jappain sont irréprochables dans leurs rôles, 12 / 20.
Prenant des allures et tous les clichés de la comédie romantique au début du film, la suite devient plus dramatique malgré une très mauvaise fin très clichée. Les acteurs sont assez bons et la réalisation n'a rien d'exceptionnel. Le scénario à tout d'un téléfilm.
Un film simple mais qui es porté sur la réelle vie.En effet,la maladie peut etre touché sur tous le monde malheureusement.Donc une belle histoire vraie et très bien réussie par des acteurs sublimes bien dans leur rôle d'entraide sur la maladie du cancer.
Cela flaire bon le petit film d'auteur français... Dans certains cas, cette appellation est synonyme de qualité. Ici, c'est beaucoup plus mitigé. Il y a certes des dialogues bien sentis, deux acteurs principaux (car les autres sont plutôt mauvais) qui arrivent à nous faire plus ou moins croire à cette histoire d'amour rocambolesque, et même à nous tirer quelques larmes, mais ceci ne suffit pas à combler les quelques défauts du film, notamment la fin très queue-de-poissonnesque réservée à certains films d'auteur un peu prétentieux, qui le ramènent au rang de bon petit film français. Dommage car le sujet méritait d'être traîté avec un peu plus de considération, même si ici ce n'est raté qu'à moitié.
Un ton juste et une sensibilité sans sensiblerie pour ce premier film prometteur. Classique sans être académique, le style de Anne Le Ny est dans la lignée d'un Sautet. D'un récit qui aurait pu être sordide, elle tire une oeuvre forte et en même temps légère, portée par deux acteurs à leur meilleur. Une agréable surprise.
Pas 5 étoiles car la fin m'a déçue, même si je dois avouer qu'elle est réaliste et que ça ne pouvait pas en être autrement.. Ce film est beau, touchant, grâce à la magnifique interprétation de Vincent Lindon et Emmanuelle Devos.
Premier long métrage sensible d'Anne Le Ny, "Ceux qui restent" raconte l'histoire de Bertrand et Lorraine qui se rencontrent dans les couloirs de l'hôpital où leurs conjoints respectifs sont traités pour un cancer. Lui, rigide doit faire face à la situation tout en continuant à élever sa belle-fille. Elle, un peu éxubérante, est plutôt réticente à endosser le rôle de "mère Theresa" auprès de son compagnon malade, et se demande combien de temps elle va pouvoir supporter la situation. Ces deux là vont donc se soutenir mutuellement dans cette épreuve, au tour d'un café, d'un joint... elle le raccompagne, ils se séduisent... mais continuent à se vouvoyer. Le sujet est délicat mais traité avec beaucoup de pudeur et de délicatesse, sans tomber dans le pathos. Les malades ne nous sont pas montrés, on ne voit pas non plus les deux protagonistes pleurer, le rimmel sur les joues de Lorraine suffit pour le suggérer. Malgré une mise en scène un peu pauvre, ce film touche juste. Quant aux acteurs, c'est un vrai plaisir, 2 ans après "La Moustache", de retrouver le duo exceptionnel formé par Emmanuelle Devos et Vincent Lindon, 2 de mes acteurs français préférés.
Un duo d'acteur simple et infiniment talentueux (E. Devos, V. Lindon) qui joue avec tous les sentiments, on se laisse saisir avec facilité par l'histoire et la pudeur que dégage le film. Celui-ci fait place à la compréhension que l'on peut accorder à la vulnérabilité (légitime) d'une telle liaison soudaine, immorale et dès plus complexe. Un beau moment de cinéma à ne pas manquer.
Attention talent pour Anne Le Ly pour son premier film ces dialogues sont d'une fraicheur enouï parfois drôle ou parfois touchant sans tomber dans le tire larmes, Emamnuelle Devos crève l'écran (quelle honte qu'elle ne soit pas nommé au Cesar) une très jolie leçon de vie mais une fin décevante dommage!!