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Un visiteur
1,0
Publiée le 2 septembre 2007
Film au scénario peu inventif, aux dialogues souvents minces, aux accents (de sincérité) ratés. Emmanuelle Devos y est très mauvaise actrice, s'empêtrant dans son rôle de femme un peu paumée, et surjouant beaucoup. Vincent Lindon est à l'inverse un très bon mutique (comme à son habitude), ses expressions par petites touches font merveille, et il est le seul à parfois faire passer quelques émotions. Le thème du film (le deuil, la maladie et la culpabilité de ne pas y faire face) n'est qu'effleuré...
Une rencontre de va et viens qui va ètre une histoire d'amour impossible réalisé et écrit par la cinéaste talentueuse Anne Le Ny !! Un professeur rend visite chaque jours à sa femme à l'hôpital qui a un cancer du sein. Il croise tout les jours une jeune et charmante femme qui, elle, vient voir son copain victime d'un cancer des colombes. Ils prennent un café ensemble, sympathisent en faisant du co-voiturage en évoquant leurs quotidiens de chacun, parler de leurs problèmes et s'entraider mais ce qui nous laisse croire arriva, une idylle qui n'est pas la bienvenue et va compliquer les choses. C'est un long métrage touchant, pudique que nous offre la réalisatrice Anne Le Ny qui filme une mise en scène intelligente, je dis cela car on ne voit pas la femme du professeur ni le copain de la femme dans leurs lits d'hôpital et juste mettre en scène les croisements des deux personnages principaux et surtout pour lui avec sa belle fille qui l'élève seul et la femme, on se demande comment cela va se finir et c'est très bien fait. Vincent Lindon est une nouvelle fois excellent tout comme Emmanuelle Devos resplendissante. Une oeuvre passionnante a suivre.
"Ceux qui restent" fut l'excellente surprise française de la rentrée 2008.Un film magnifique,à la fois pudique,sensible et puissant.Un véritable tour de force réalisé par Anne Le Ny,une actrice cantonnée au second rôle,qui révèle tout son talent d'écriture et de réalisation.Les thèmes n'ont pourtant rien de léger:la maladie de son conjoint,le passage quotidien à l'hopital,la solitude pesante...Un drame qui n'en est pourtant pas un.Car Le Ny choisit de montrer la survie de 2 âmes livrées à elles-mêmes,qui en se rencontrant vont se relever.l'amour avec un grand A,un amour interdit,touchant car les personnes concernées refusent l'évidence.Dans leurs maladresses et leurs imperfections,ils nous cueillent sans pathos,avec beaucoup de tact.Vincent Lindon(sobre)et Emmanuelle Devos(écervelée)dans des rôles à contre-emploi,se renouvelent.Un beau moment.
Ceux qui restent ? Ma foi, je n'en fais pas partie ! Prenez deux têtes d'affiche estampillées "comédiens parisiens", un Grand Sujet de Société, quelques intérieurs cossus, des dialogues bien signifiants, une touche de faux naturalisme, agitez : vous obtiendrez un de ces piteux films français bien bourgeois, sans style, bien polis, que nos chaînes de télévision en panne de mieux disant culturel adorent co financer ! Tout ça sonne faux, à commencer par les acteurs, qui prennent leur masque "grave" à la moindre réplique. Il y a un public pour ça dans les salles : si les gens aiment quitter leur téléviseur pour retrouver des dramatiques à deux sous sur grand écran...
Un récit concordant avec l’enchevêtrement complexe des évènements, des sentiments, porté par deux acteurs animés par un projet cohérent, jusqu'au dénouement, ou par le souffle d'une actrice et directrice d'acteurs - Le Ny - qui se révèle être une coordinatrice d'émotion intègre et que je ne bouderais pas. Sans réelles intentions de soigner sa mise en forme, l'expression cinématographique reste en retrait sur l'acting, et on regrette toute fois qu'elle ne l'intègre pas... volontairement ou pas. Un bon ressentit sans empathie ulcérante... cent jeu deux mot.
Bertrand et Lorraine font connaissance à l'hôpital. Sa conjointe y est depuis cinq ans pour un cancer du sein ; son ami vient de rentrer pour un cancer du côlon. Lui usé, elle qui ne se laisse pas abattre, loin de là. Si je n'ai pas aimé ce film c'est pour plusieurs raisons : premièrement, le duo ne marche pas. Si Lindon est très bon, Devos, et ce depuis son dernier « Complices », n'arrive plus à jouer, elle reste dans quelque chose de trop fun, n'arrive plus à s'approprier ses rôles et enchaîne trop de films à mon goût . Je n'ai pas vu « Lorraine », mais « Emmanuelle ». Ensuite je trouve que « Ceux qui restent » est davantage une accumulation d'anecdotes à deux balles qu'un film ayant un coeur solide : les nougats qui tombent dans la pelouse et lui disant comme gros symbole à chier « qu'il ne peut pas les laisser pourrir » ; la fête foraine où il excelle au tir (ouha quelle image du 'je suis furax').... enfin tout un tas de scènes inutiles, inconséquentes qui servent de prétexte à de piètres métaphores. Enfin, tout ça aboutit à quoi? A une chute qui s'en frotte facilement les mains. Donc peu d'émotions pour ma part, l'écriture est trop maigre et Devos hors du coup (d'ailleurs Lindon semble mal à l'aise avec elle). La relation entre lui et sa belle-fille est ce que je retiens de plus fort.
J'aime beaucoup Vincent Lindon, que je considère comme un très grand acteur, mais là franchement je n'ai pas vraiment adhéré à cette histoire, sans doute par le manque d'empathie vie à vie de ses deux personnages, surtout celui de incarné par Emmanuelle Devos, par très convaincante.
A priori tout pour plaire : à la caméra, une comedienne fine et qui mérite mieux que ses seconds rôles habituels; face à elle, le couple lindon/devos qui avait fait merveille dans la moustache; et un thème qui intrigue au final, non vraiment ce n'est pas du tout le film fort et émouvant que la presse nous a vanté : dieu que c'est bavard : tout est dit, tout est disséqué : les relations familiales, la culpabilité, la mauvaise conscience/ Le mystère et la surprise laissent peu à peu la place à l'anecdotique . Anne Le Ny elle-même sans doute lasse des roles que le cinema français lui offre, se tricite un personnage de frangine sans intérêt et envalissant, sans compter les émois de l'adolescente vus cent fois bref c'est français terriblement français... c'est juste et prévisible, c'est digne et chiant. On sent une sensibilité oui c'est vrai mais côté découverte cinématographique non, désolé,on ne vient pas de rencontrer uen future grande cinéaste. quant à l'émotion il faudra repasser!
Un beau sujet traité sans talent ! une grande déception . V.Lindon en prof d'allemand à la limite de l'autisme est affligeant quant à E.Devos elle semble complétement larguée dans ce scénario mal ficellé . Surnagent dans ce desastre quelques seconds rôles . c'est bien peu . à oublier vite et ce ne sera pas difficile !
Histoire qui aurait pu être intéressante si le scénario et les dialogues avaient été davantage travaillés. Vincent Lindon fait ce qu'il peut, quand à Emmanuelle Devos, la chouchoute des Césars au charisme inexistant, je préfère me taire...
C'est un film à l'équilibre précaire qui hésite continuellement entre la vie et la mort comme le jeu délicat et fragile de ces deux interprètes principaux.
Le sujet "taillons-nous les veines". Le film n'est pas trop mal, on reste jusqu'au bout bien que l'intérêt ne soit pas formidable et que le rythme soit d'une lenteur horrible. Je n'aime pas Vincent Lindon, ce film le confirme. Il n'articule pas et parle dans sa barbe. Et puis sa tête de chien battu donne envie de le baffer.