Derniers Avis : Reviens-moi - Page 21

Encore une fois, je reste dubitatif quand au choix des titres de films en français. de Atonement (Expiation), on transforme l'histoire en un trop classique "Reviens-moi"... Sans entré dans la vulgarité,... j'ai tout même été surpris de toute l'histoire de la lettre du début du film,... ou le personnage principale écris à l'élue de son coeur : "Je rêve de baiser ton cou humide"... sentant qu'il y avait qqch de plus profond que cette traduction, j'ai fait qq recherche sur Systran pour avoir la réél traduction de "I kiss you wet cunt"... et cela colle nettement plus à la suite des évènements... bref.... si le début du film et son intrigue m'ont plus, j'ai ensuite été un peu étonné de la méthode radicalement différente qu'à pris la tournure du scénario... moins à mon gout.

REVIENS-MOI, est un très beau film par exelence!Les personnages y jouent très bien et ne nous déçoivent pas du moindre.L'intrigue est très bien construite et le défilement d'image passée et futur, donne un peu d'originalité à ce film même si parfois cela peutt paraitre incompréhensible.Les décors et paysages sont très beaux et nous rapelle l'époque d'autrefois.quelques belles scènes y figure comme celle de la fontaine!La fin est particulièrement touchante. Néanmoins je trouve que les dernier mots de Briony ne sont pas assez fort par rapport à la tragédie.Beau film à voir et à revoir !!!

Une très bonne réalisation ( merci Joe Wright ) ainsi qu'une Keira Knightley impressionnante dans son interprétation de Cecilia font de ce drame un film reussi.

Une note sur James McAvoy qui apparait mieu dans se film que dans Wanted.

Excellante vraiment. Une intrigue tres bien conduite, des acteurs brillants et une histoire bouleverssante.

Reviens-moi est une oeuvre moderne et traditionelle à la fois. Traditionnelle tout d'abord parce qu'il correspond à un genre cinématographique déjà utilisé maintes fois dans le cinéma romantique anglais (retour à Howard's end, carrington, les vestiges du jours, orgueils et préjugés...) du coup on se dit que ça va être barbant et bien pas du tout pourquoi ? Parce que justement Reviens-moi est aussi un film resolument moderne. Tout d'abord sa mise en scène tantôt simplifiée tantôt complexe. Et ce plan séquence magnifique sur la plage de Dunkerque !! La lumière aussi qui magnifie les émotions (la scène torridement érotique de la bibliothèque où on ne voit rien d'érotique justement) et bien sur la musique traditionelle et moderne à la fois elle aussi et qui a été récomposé d'un oscar bien mérité. Bref peut-être pas un grand film du septième art mais en tout cas un très bon film bien écrit et bien ficelé à voir même pour ceux qui ne sont pas fans des romances.

Après Orgueil et Préjugés, Joe Wright nous livres un nouveau film très réussi.
Les images, les décors et la musique contribuent à l'ambiance très réussie du film et l'on rentre complètement dans la psychologie des personnages. Les différents flash-back et changements de points de vu s'enchaînent sans problème et on reste captivé jusqu'au dénouement.
Emouvant, romantique, beau: un film magnifique!

Magnifique un sénario splendide et des acteurs qui ne le sont pas moins, j'ai adoré la repétion de certaines scènes mais vue par les différents personnage ! Mention spécial pour la jeune Saoirse Ronan, incoryable et boulversante comme keira, vraiment une actrice au talent fou et biensur james Macavoy tjrs aussi brillant ! Que du positif pour ce film , bravo a Joe Wright !

Film excellent, sur une musique vraiment magnifique avec des acteurs très très bon !

Un beau film qui rendra les moins patients complètement fous. Le rythme est en effet très lent, au détriment d'une élégance cinématographique rare. Intense, psychologique, parfois dérangeant, un peu triste et à la photographie souvent sublime, je pense que Reviens-moi comblera néanmoins que trop peu de gens qui le trouveront lassant, répétitif, étouffant, avec toujours ce même thème classique du compositeur qui revient et qui apparaît comme très rébarbatif. Il n'empêche que si l'on fait la moyenne de tout ça, c'est un bon film !

Les points positifs : la photographie, superbe, l'idée de rejouer certaines scènes vues sous 2 angles différents et la fin, surprenante. Les points négatifs ; c'est long, voire languissant, notamment la première demi-heure, ca manque de rythme et d'action et Keira Knightley n'arrive pas tant que ça à faire passer des émotions, ce qui est un comble pour ce genre de film. Bilan mitigé donc.

D'habitude, les mélodrames larmoyants, c'est pas mon truc.
Mais celui là... Celui-là a toutes les qualités. Des acteurs merveilleux de vérité et d'émotion (Keira Knightley, femme hautaine et fragile, James McAvoy, bouleversant), une image formidable (paysages d'une tranquillité effroyable, années 30 en agnleterre), et une réalisation de génie (le long plan séquence de la plage et des soldats est tout bonnement génial).
Il nous tire des larmes, sans jamais tomber dans un trop plein. Un chef-d'oeuvre.

Un film vraiment génial très très émouvant.
Une fin que l'on ne pouvait pas prévoir.
Personnellement je conseille vraiment ce film.
Bravo !

En devenant le plus jeune réalisateur sélectionné en compétition officiel au Festival de Venise avec «Atonement» (Grande-Bretagne, 2007), Joe Wright promet un film d’une fraîcheur inouïe et d’une vitalité fougueuse. Au lieu des sensations neuves attendues se trouve un académisme virtuose, certes cadencé mais d’un classicisme patent. Dans cette fresque romantique, le talent de Wright ne brille que par intermittence. A deux reprises, il décrit le même évènement, vu selon le regard subjectif d’une jeune fillette et perçu selon les faits mêmes. Dans le fossé entre ces deux optiques repose tout le drame. A cause d’un malentendu, une petite bourgeoise se voit séparé de celui qu’elle aime, fils de la nourrice. Dans la lignée de «Gone with the wind», l’oeuvre de Wright met en scène les mêmes tableaux gigantesques dans lesquelles sont exposés de la plus consensuelle des façons l’amour indéfectible perdu dans la misère humaine. Le plan-séquence sur la plage du Débarquement allié dénote d’une remarquable maîtrise de l’espace mais n’en paraît pas moins vain dans le processus de l’histoire où un homme cherche du secours. Esbroufe ? Il y a de cela. Wright consent le cinéma comme un art du grandiose, un terrain de jeu sur lequel dresser l’habileté de sa mise en scène. Du théâtre qui se nourrit des étendus du réel, voilà la manière dont le plus jeune réalisateur sélectionné à Venise entend le cinéma. Il faut bien cela, de ce large plateau, pour donner la pleine expression aux vastes émotions pathétiques de deux êtres qui ne s’aiment que de loin. On peut être sévère avec «Atonement» comme on peut s’y livrer corps et âmes. Le superbe du montage et de sa prosodie enthousiasment les cœurs et appellent à danser aux rythmes du battement des plan. Pourvu de rythme, le premier film de Wright est en revanche dépourvu de mélodie. La sale perfection des images, qui s’abreuve d’une esthétique de pub Chanel, rejette toute poésie au profit d’une esthétique décorative.

Comme on le voit en littérature, l'excès de style peut aussi gagner le cinéma. Joe Wright est un mauvais réalisateur. Prenant vraisemblablement le melon après avoir réalisé son succès Orgueil et Préjugés, l'Anglais s'enfonce dans une réalisation à la "m'as-tu vu", rajoutant des effets à tout va, pour appater le spectateur, mais ca ne prend pas. Hormis une photographie que l'on peut souligner (enfin surtout au début - après ca s'essouffle), le reste est indigeste, d'une lourdeur, la musique est regrettable, d'une prétention aussi (avec son eloge pitoyablement mise en scène de la littérature) . Cette mise en scène surtout ne permet pas de cacher la faiblesse du scénario, vide, pseudo-titanicien avec son amour impossible entre classes, puis la ô combien douloureuse séparation à cause de la guerre. Rien de rien, un banal scénario de romance dramatique, uniquement sauvé par la seule note positive du film, le jeu d'acteur de la toujours aussi magnifique Keira Knightley et d'un James McAvoy qui s'en sort bien également.

Ils sont rares les mélos dont je peux avouer sans crainte du ridicule qu'ils m'ont arraché une larmichette. Pour Reviens-moi, je l'avoue d'emblée. Une très belle histoire, bien servie par une réalisation ambitieuse mais pas tape à l'oeil. Et surtout des acteurs formidables, James MacAvoy en tête, comme toujours.