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velocio
Ce Joachim Lafosse, réalisateur belge, il va falloir le suivre de très près ! Il y a quelques mois, on avait vu, on avait beaucoup aimé son deuxième vrai long métrage, "Nue propriété", réalisé en 2006. Voici que sort son premier vrai long métrage, réalisé également en 2006, "Ca rend heureux". Dans un genre différent, on est de nouveau en face d'une très grande réussite. Le scénario repose sur une des mises en abîme les plus réussies que nous ait donné le cinéma : le réalisateur Joachim Lafosse filme l'histoire d'un réalisateur qui veut tourner un film sur un réalisateur qui tourne un film dans des conditions difficiles. Croyez moi : à la fin du film, on est un petit désorienté et, quand on parle du réalisateur, il faut bien préciser lequel des 3 ! Tout cela est plein de vérité, plein d'humour, de cocasserie et regorge d'intelligence. En fait, Joachim Lafosse, sans le dire, est peut-être un des derniers réalisateurs à suivre d'assez près mais sans exagération les préceptes d'un genre qu'il est de bon ton aujourd'hui de rejeter et de mépriser : le dogme de Lars Van Trier and Co. Un film jouissif !
L'histoire d'un Vincent Gallo qui serait moins insupportable et plus talentueux que lui-même.
Toute valeur esthétique mise à part, c'est à Vincent Gallo que fait immédiatement penser Fabrizio Rongione, avec ce rôle d'artiste demi-raté imbu de sa personne et décidément à la ramasse avec les filles.
Mais heureusement, c'est de tout autre chose qu'il s'agit, une critique en règle du statut de « réalisateur-artiste-dieu » face à une équipe bénévole qui se sent obligée de participer à l'élaboration puisqu'elle aimerait que son dévouement donne naissance à un bel objet.
Evidemment, vu le budget et le sujet du film, on nage en plein amateurisme et en pleine sinistrose belge. Néanmoins, le piqué de la caméra DV est plus que correct, on voit à peine les liserés de bord sur-accentués, et si il n'y avait ces mouvements incessants de caméra sans coupe et les erreurs systématiques de mise au point, on oublierait presque l'absence de tournage pellicule.
Le jeu des acteurs mérite le respect, puisqu'il faut à la fois jouer son propre rôle, puis celui du film, puis l'improvisation quand tout déconne. Un bien bel ouvrage, surtout avec certaines scènes comme le pétage de plomb de la preneuse de son sur le machisme primaire du réalisateur. Mais l'acteur principal, grande asperge, impose un charme certain et est sacrément doué. Ce sont ces bons moments extrêmement réalistes qui font le charme de ce petit bout de pixels.
Hélas, cet ouvrage n'a pas du tout porté la réflexion assez loin, ni sur le statut de l'artiste solitaire au dessus des logiques financières ou professionnelles ni sur le côté social de toute cette troupe de bonnes volontés au chômage ou assimilé. Même si l'on sent une certaine sincérité, ça ne suffit pas à donner corps à un film d'auteur plus drôle et intense que la moyenne, mais tournant encore plus à vide.
Bref, quand on voit le Luc Moullet juste après, on a du mal à accepter une critique en règle du système actuel avec un « petit » film. Et si je parle du scénario, qui est une pâle copie de « ça tourne à Manhattan », ça rend moins heureux.
Toute valeur esthétique mise à part, c'est à Vincent Gallo que fait immédiatement penser Fabrizio Rongione, avec ce rôle d'artiste demi-raté imbu de sa personne et décidément à la ramasse avec les filles.
Mais heureusement, c'est de tout autre chose qu'il s'agit, une critique en règle du statut de « réalisateur-artiste-dieu » face à une équipe bénévole qui se sent obligée de participer à l'élaboration puisqu'elle aimerait que son dévouement donne naissance à un bel objet.
Evidemment, vu le budget et le sujet du film, on nage en plein amateurisme et en pleine sinistrose belge. Néanmoins, le piqué de la caméra DV est plus que correct, on voit à peine les liserés de bord sur-accentués, et si il n'y avait ces mouvements incessants de caméra sans coupe et les erreurs systématiques de mise au point, on oublierait presque l'absence de tournage pellicule.
Le jeu des acteurs mérite le respect, puisqu'il faut à la fois jouer son propre rôle, puis celui du film, puis l'improvisation quand tout déconne. Un bien bel ouvrage, surtout avec certaines scènes comme le pétage de plomb de la preneuse de son sur le machisme primaire du réalisateur. Mais l'acteur principal, grande asperge, impose un charme certain et est sacrément doué. Ce sont ces bons moments extrêmement réalistes qui font le charme de ce petit bout de pixels.
Hélas, cet ouvrage n'a pas du tout porté la réflexion assez loin, ni sur le statut de l'artiste solitaire au dessus des logiques financières ou professionnelles ni sur le côté social de toute cette troupe de bonnes volontés au chômage ou assimilé. Même si l'on sent une certaine sincérité, ça ne suffit pas à donner corps à un film d'auteur plus drôle et intense que la moyenne, mais tournant encore plus à vide.
Bref, quand on voit le Luc Moullet juste après, on a du mal à accepter une critique en règle du système actuel avec un « petit » film. Et si je parle du scénario, qui est une pâle copie de « ça tourne à Manhattan », ça rend moins heureux.
Sylvain P
D’une idée lumineuse et avec force humour, Joachim Lafosse tire un bon film, juste un peu longuet… comme le suggère une actrice du film d’ailleurs.
L'exercice de la mise en abyme est plutôt réussi. Le jeune réalisateur belge nous offre quelques scènes plutôt drôles, et parvient au-delà du simple exercice de style a évoqué de façon légère quelques problèmes de société (chomâge, couple...). Malgré tout, l'ensemble reste moyen et s'oublie assez vite.
Attention, humour belge! Un exercice de mise en abîme réussi: on ne sait pas où on va mais on y va! Un cinéaste en échec, fauché, allocs en sursis, entreprend finalement de faire un film avec des gens pris ici et là... Tout a l'air très mal parti! Certaines situations possèdent une force comique qui m'a bien fait rire (je sais, c'est subjectif). Ca fait du bien. Regard à la fois cynique, tendre, triste et enjoué, mais surtout très vrai. Détente assurée. OVNI potentiellement culte.
Un film d'une originalité débordante , Merci de nous offrir un bon film avec si peu de moyen =) Bravo
c'est quoi cet OVNI?
le scènario est, semble-t-il, l'histoire d'un metteur en scène qui n'a pas d'idée et se met en scène sans idée; les acteurs sont des amateurs - ce n'est pas un handicap - mais ici cela se voit et on s'ennuie à mourir; les 1h25 paraissent une éternité. Je ne sais pas comment tout le monde a pu être prévenu sauf moi que ce film n'en était pas un? Mystère...
Nous étions trois dans la salle: moi, mon épouse et une troisième personne.
je me suis fié aux étoiles largement distribuées par certains critiques dont je me méfierai dorénavant.
je n'ai jamais mis 0 étoile, donc ici j'en attribue une.
le scènario est, semble-t-il, l'histoire d'un metteur en scène qui n'a pas d'idée et se met en scène sans idée; les acteurs sont des amateurs - ce n'est pas un handicap - mais ici cela se voit et on s'ennuie à mourir; les 1h25 paraissent une éternité. Je ne sais pas comment tout le monde a pu être prévenu sauf moi que ce film n'en était pas un? Mystère...
Nous étions trois dans la salle: moi, mon épouse et une troisième personne.
je me suis fié aux étoiles largement distribuées par certains critiques dont je me méfierai dorénavant.
je n'ai jamais mis 0 étoile, donc ici j'en attribue une.
Excellent film sur le processus créatif d'un film. Joachim Lafosse traite son sujet à merveille à travers cette auto-fiction où il fait preuve d'une grande autodérision. Ce film aurait put être carrément prise de tête mais il passe cet obstacle à merveille et "ca rend heureux" est une comédie où on rigole beaucoup avec toute cette pléiade d'acteurs belges.
Situé au couer de Bruxelles c'est égalemnt une belgique unifié que l'on voit qui va à l'encontre de l'idée actuel de la décomposition du pays.
Tout cinéphile devrait voir ce long-métrages avec lequel il comprendrait qu'elle sont les enjeux de la création du film et qu'elles en sont les conséquence.
Malheureusement Joachim Lafosse est peu connu en France mais il est surement l'un des plus grands espoirs du cinéma belges qui est tellement riche.
Situé au couer de Bruxelles c'est égalemnt une belgique unifié que l'on voit qui va à l'encontre de l'idée actuel de la décomposition du pays.
Tout cinéphile devrait voir ce long-métrages avec lequel il comprendrait qu'elle sont les enjeux de la création du film et qu'elles en sont les conséquence.
Malheureusement Joachim Lafosse est peu connu en France mais il est surement l'un des plus grands espoirs du cinéma belges qui est tellement riche.
A part 2 bonnes scènes, l'histoire de ce jeune metteur nous ennuie à périr et ne nous intéresse guère. C'est un meuble "ou je n'ai rien eu à ranger" comme le craint un moment un personnge du film. Et le meuble n'est même pas beau.
Aller c'est un peu chère payer mais se film est vraiment une bonne surprise j'y suis aller sans grand espoir et filnalement j'ai passer un 1h30 agréable. Effectivement l'effet galère du film resort trés bien sur l'écran mais se scénario original nous le fait presque aimer seul petit bémol des passage simplement survoler qui rend le films quelque peut destructurer sinon rien d'autre a remarquer.
Un peu déçu... J. Lafosse nous avait livré un premier long métrage vraiment réussi (Nue Propriété), le second n'est pas à la hauteur du premier. On sent que c'est fait avec pas grand chose (peut etre est ce fait exprès) mais quand même ! "Nue Propriété" était froid mais plutot jubilatoire, avec une vraie histoire, de vrais personnages et surtout un pseudo premier coup de maitre... le second est plus dépourvu, tant sur l'histoire, sur le cynisme, sur la profondeur des personnages que sur la réalisation... dommage mais on attend le prochain...
Je n'ai tenu qu'une vingtaine de minutes. Du cinéma d'intermittent du spectacle qui croit que ses échecs et son inaptitude à intéresser le spectateur à son histoire sont la preuve de son génie.
On comprend mal les éloges des critiques.
On comprend mal les éloges des critiques.
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