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didbail
30 abonnés
512 critiques
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1,0
Publiée le 19 juillet 2009
J'étais resté à la porte de "Pau et ses frères", cette fois encore le film ésotérique de Marc Rocha n'a pu atteindre mon intelligence. De quoi,parle ce film ? Bien difficle de le définir. De la relation entre 2 frères ? On n'en sait finalement pas beaucoup plus à la fin du film qu'après 10 minutes. De la recherche d'un homme ? On n'en comprend ni les mobiles ni les moyens. D'un voyage ? On n'a droit qu'à une succession de plans (souvent d'une grande beauté, il faut bien le dire) dont on peine à saisir les liens. Le commentaire en voix off apporte plus de confusion que d'éclairage. Décidément le cinéma de Marc Recha n'est pas pour moi !
Vous aimez regarder les films de vacances de vos amis ?? Alors là vous allez être servis : quelques beaux paysages d'Espagne (le seul intérêt du film), pas de dialogues une voix off de la soeur des protagonistes et un ennui mortel (les gros plans sur les chaussures, la marmelade si vous aimez voir ça vous serez encore gâtés !!!).. Bref un film qui m'a mis en colère pour des bobos nazes !!!
Les vacances en camping car d'un cineaste en panne d'inspiration. Monsieur Marc Recha semble se croire suffisemment passionnant pour nous infliger ce road movie minimaliste. Le résultat est un film sans scénario, sans personnages, sans dialogues. L'image est jaunasse et sinistre, le montage est fait avec les pieds, une voix off commente avec une certaine grandiloquence ce vide abyssal. A force de vouloir s'affranchir des codes du cinema, Recha n'obtient qu'un amoncellement d'images soporifiques et prétentieuses.
Désolée, j'adore les films d'auteur mais celui-là est à mon avis totalement raté. IL ne se passe strictement rien - une voix off raconte les hsitoires des deux héros et des trois ou quatre huimains qu'ils rencontrent en route. Rien n'est susceptible de nous intéresser dans tout ça. Les images sont banales, le jeu des acteurs expressif comme les yeux d'une pintade : le vide complet !! et un ennui mortel en prime. A fuir !
En voyant ce film on est fort surpris qu'il date de 2005. On se retrouve en effet plongé dans une atmosphère qui rappelle le jeune cinéma des années 1970 : hymne à la nature, naturisme (pourquoi Marc éprouve-t'il le besoin de sursauter alors qu'il marche nu dans la rivière pour que nous puissions bien voir qu'il ne porte pas de maillot..), immobilisme béat devant les merveilles de la création (Ah ! Les nuages !!! L'orage, les cigales ! L'eau qui courre !..), lourdeur des regards qui veulent exprimer beaucoup (la mise en scène de Marc, ses pectoraux et son ventre plat, son regard triste, autant que celui de son frère puisqu'ils partent à la recherche d'un disparu, si on avait pu l'oublier...) emmerveillement devant les poissons-chats géants importés des Etats-Unis qui ont détruit un grande partie des espèces locales présentes depuis des lustres dans de nombreux cours d'eau d'Europe... Quant à la bande son, les flots de synthé pour souligner la beauté des images constitue une caricature des documentaires naturalistes d'il y a quelques années. Les rappels à la Guerre d'Espagne (très brefs) ne suffisent pas à donner de l'épaisseur au propos. Non, décidemment, ce road-movie baba-cool aurait pu être émouvant (l'histoire s'y prêtait !) Hélas, on sort de là bien déçu par ce qui avait été annoncé et que l'on retrouve bien peu dans le film. C'est très dommage.
Au bout dune demi heure je me suis demandé si je ne métais pas trompé de salle. A la sortie jen étais quasi persuadé. Je ne vois en effet aucun rapport entre ce que jai vu et le présent synopsys... mise à part la région et la saison, certes. Quil ne se passe ce rien dans ce film pourrait passer, le film lent nest pas en défaut en soit, mais quen plus il ny ait pas dhistoire, cela commence à faire. Il faut en plus supporter une voix off récurrente, qui dit en fait tout ce que le cinéaste ne sait pas montrer avec la caméra, manifestement je crois faute de talent ; jusque-là, je cite « les crapauds croassaient » alors que le spectateur les entend A force de nous narrer des histoires quelconques sans rapport avec les images j'en oubliais après 40 min de lire les sous titres. Les faux effets dambiance sont censées créer une ambiance de peur et dinquiétude.. Cela fonctionne parfois, quand à dautres moments la bande son collée sur des images touristique de jour dété fait pièce rapportée.. Echec. Bref, je ne suis pas un vrai critique car je dois lavouer, jai quitté la salle après la première heure (c'est la seconde fois de ma vie) en particulier pour quitter cette voix off, que je voulais oublier. Même si elle est gracieusement féminine, elle est de trop ; en plus de dialogues inexistants, tout comme lhistoire... Ni rien dailleurs... Reste certes quelques paysages rêveurs, la chaleur dun été, une campagne agréable, quelques rappels historiques de la guerre civile intéressants et les marques quelle a laissée dans cet univers particulier. Que le réalisateur quitte le cinéma pour lécriture, il aura plus de succès et sera plus dans son domaine.
Voila, je mets 2 étoiles car c'est le genre de films que soit on adore, soit on déteste (voir les critiques presse). C'est une quête qui ne dit pas véritablement son nom. On s'intéresse, par l'entremise de la virée de deux frères dans divers paysages galliciens, souvent très bien filmés, à divers personnages qui ont marqués peu ou prou leur vie passée. Simples Mac Guffins ou réels enjeux ?D'un point de vue strictment esthétique, si l'on ne juge que la mise en scène, il y a un indéniable talent. On frissonne à plusieurs reprises , par exemples ces images arrêtées intelligemment proposées comme principe narratif pour une partie du voyage. Parfois, on ne suit plus le raisonnement du cinéaste, pourquoi cette scène ? Parfois on regrette d'être tenu impitoyablement à distance de toute explication. Mais la ballade, dans l'ensemble, est agréable et inspirée. Entre nostalgie et lyrisme "paysagier", elle mérite le détour.
Un film résolument énigmatique qui ressemble à un projet artistique expérimental. La nature est superbement photographiée mais cette quête inquietante sur les disparus reste opaque, comme absente à elle-même.
Librement d'une image à l'autre, d'une histoire à l'autre, comme en balade quand on passe d'un sentier sombre à une crête ouverte, comme le vent qui passe dans les feuilles, d'un arbre à l'autre, combien de bruits différents ? Comme en voyage on y croise des gens, on se raconte la vie et on se sépare pour toujours, qui sait ? Et comme en balade dans ces endroits où règnent parfois les ombres des désillusions d'un temps fini, l'épaisseur humaine du monde prend à la gorge.
Je l'ai vu avec plusieurs personnes qui n'ont pas toutes apprécié, peut-être avaient-elles trop l'habitude d'avoir une histoire bien ficelée, toute faite, à se mettre sous la dent... je ne sais pas. Alors ce film est pour tous les espiègles qui adorent regarder le soleil briller à la surface de la mer, marcher sans hâte dans les collines ou les villages, écouter l'herbe qui pousse et qui raconte ce que ceux qui sont sous la terre murmurent dans le vent chaud, dans la torpeur de l'été.