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    Essai d'ouverture
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    3,3
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    4 critiques spectateurs

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    Sylvain P
    Sylvain P

    341 abonnés 1 358 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 10 mars 2008
    Imitant les "How to" de Disney mettant en scène Dingo, ou bien les Tex Avery, Luc Moullet signe un mode d'emploi pour ouvrir une bouteille de Coca, malheureusement sans aucun rythme, ce qui anéanti tout effet comique. Dommage!
    anonyme
    Un visiteur
    3,0
    Publiée le 12 janvier 2012
    Puisqu'on ne peut décidément pas tout connaître (et j'en suis bien loin), je dois avouer n'avoir jamais entendu parler de Luc Moullet avant de tomber un peu par hasard sur cet "Essai d'ouverture". Moullet semble être un énergumène à part dans le paysage cinématographique français, et même si ce court-métrage est a priori un peu rebutant, il va falloir que je songe à découvrir d'autres de ses films. Toujours est-il que fût un temps où l'ouverture d'une bouteille de Coca était moins évidente qu'aujourd'hui. Pince-sans-rire et burlesque, Moullet passe en revue les bonnes et les moins bonnes façons de s'y attaquer. Avec, en sous-jacent, l'idée que tout ça est un peu vain et absurde. Un peu austère mais plutôt drôle.
    stebbins
    stebbins

    507 abonnés 1 747 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 5 décembre 2011
    En 1925, Charlie Chaplin faisait danser les petits pains...Plus de 60 ans après ce classique du burlesque qu'est La Ruée Vers l'Or, Luc Moullet s'amuse à malmener les bouteilles de Coca-cola...Disons le tout de suite: Essai d'Ouverture, sous des dehors austères, est un film très drôle. L'humour du cinéaste est plutôt pince-sans-rire, et donc satirique par la même occasion. Car en effet, les personnages de ce court ( et même trop court ) métrage en sont réduits à utiliser tous les moyens alambiqués pour ouvrir une simple bouteille de ce délicieux breuvage américain. Tout y passe: la méthode manuelle, la gazinière, le frigidaire ou encore le chalumeau...Ce film s'affirme comme le témoignage d'une époque où le progrès abrutit le consommateur, au point de se rendre lui-même vain, inutile. C'est en fait le produit qui devient client, et le client qui devient produit ( comme le sugggère cette file d'attente de sodas attendant gentiment leur ouverture par une main humaine ). Et si l'enfant est pragmatique l'adulte, lui, est bel et bien empoté ( dans tous les sens du terme ? Certainement ). Comme si l'évolution allait plus du côté de la régression que de la progression...Luc Moullet, héritier de Buster Keaton et de Chaplin, s'affirme comme l'un des plus grands comiques burlesques des années 1980. A consommer sans modération !
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 13 septembre 2012
    super film a mourir de rire, faisons une petit analyse structurel pour le comprendre:
    Essai d’Ouverture est un court métrage français de Luc Moullet sorti en 1988 et récompensé au festival de Clermont Ferrand. Ce documentaire, de 15 minutes, retrace les différentes manières d’ouvrir une bouteille de Coca-Cola avec une capsule en aluminium. Luc Moullet est un réalisateur et critique français né en 1937. Il réalisât son premier film (Un Steak Trop Cuit) en 1937. Son œuvre, riche de trente-cinq films (court et long, documentaire et fiction), met toujours à mal la limite entre documentaire et fiction à l’aide d’un humour pince sans rire.

    Le film commence par le générique sur fond noir fixe. Puis apparaît dans un allumage de lumière l’objet de tous les désirs : la bouteille de coca-cola. Dès le début ce problème est posé par le visuel et la voix off de Luc Moullet.
    Le film se construit en deux parties. La première parle de la recherche infructueuse d’ouvrir la bouteille de coca, et la seconde de la réussite de cette ouverture et le mérite qui en ressort. Chacune de ces parties dure approximativement sept minutes et dix secondes. La construction temporelle se fait en trois temps et semble montrer Luc Moullet à trois âges de sa vie : l’enfance (joué par un autre acteur), l’âge adulte (les cheveux et la barbe noire) puis le début de la vieillesse (la barbe et les cheveux gris : l’âge de la maturité). Cela permet au réalisateur de s’inscrire dans le domaine de l’autobiographique. Il inscrit avec l’aide du temps son personnage dans une réalité composée de trois mouvements. Le flash back, inscrit pile au milieu du film, délimite l’échec (avant) et la réussite (après le flashback). Il crée une scission dans le temps du film et dans le comportement du personnage principal. Ce flash back est l’élément de construction qui permet de passé de l’échec à la réussite
    Dans les deux parties on peut voir une forme de surenchère pour ouvrir les bouteilles. La deuxième partie est aussi coupée en deux : entre, au début, les tentatives d’ouverture à l’aide de machines et autres subterfuges et ensuite le moment où l’ouverture se fait à la main. On peut aussi voir une surenchère : les machines sont de plus en plus grosses et les ouvertures à la main de plus en plus compliquées (ouvrir trois bouteilles en même temps).

    Pour conclure on peut dire qu’Essai d’Ouverture est un documentaire atypique qui n’a pas comme sujet l’ouverture d’une bouteille de Coca-Cola mais la forme elle même du documentaire, cela mis en perspective par l’humour développé par l’auteur. Il touche à l’autobiographique par l’implication de sa personne dans tous les compartiments du film et met ainsi sa vie en scène.
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