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    Cléo De 5 À 7
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    lanowance
    lanowance

    2 abonnés 2 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 31 janvier 2022
    Ce n'est pas le scénario qui fait le film : c'est plutôt sa légèreté et son réalisme, malgré que le film soit un peu mal vieilli. De bonnes idées d'Agnès Varda derrière la caméra.
    Seskapil
    Seskapil

    10 abonnés 192 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 23 décembre 2021
    La nouvelle vague dans ce qu'elle peut avoir de pire. On s'ennuie au moins autant que Cléo durant son 5 à 7. Difficile en effet de se passionner pour ses petits problèmes existentiels. Et puis Corinne Marchand joue comme une patate (comme à peu près tout le casting).
    Seul réel intérêt du film : la plongée dans le Paris des années 60. C'est tout de même bien peu.
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 11 décembre 2021
    Film sur Paris, la déambulation, la beauté, chef d'œuvre absolu à mes yeux, dans l'attente d'un résultat d'examen, tous ces lieux je les ai parcouru mille fois, on les reconnait encore parfaitement, un film sur l'éternité.
    GéDéon
    GéDéon

    85 abonnés 513 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 19 novembre 2022
    En 1962, Agnès Varda signe un film emblématique de la Nouvelle Vague. Il convient de reconnaître que la mise en scène et la photographie sont d’une extrême qualité et font preuve d’une grande originalité pour l’époque. Comme souvent avec ce type d’œuvre, on a le droit à une mise en forme audacieuse avec un contenu rempli de bavardages féconds, mais souvent ennuyeux. Ainsi, les déambulations de cette jeune femme (Corinne Marchand) angoissée par la mort donnent lieu à des rencontres d’inégale consistance à travers un Paris en plein mouvement. Bref, entre futilité et réflexion sensible, l’ensemble possède certaines qualités sans provoquer d’émotions fortes car ne parvenant jamais à rendre le fond meilleur que la forme.
    anonyme
    Un visiteur
    3,5
    Publiée le 20 novembre 2021
    Agnes Varda est une réalisation d'expection.
    Elle a pensé à tout. La manière de filmé en faisant le principe de la "caméra caché" est totalement incroyable.
    C'est tout autant incroyable que le développement du personnage de Cleo.
    Mélany T
    Mélany T

    31 abonnés 560 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 4 septembre 2021
    Une mise en scène belle et inventive, un récit captivant et novateur et un personnage développé et passionnant font de cette oeuvre un petit bijou cinématographique.
    Starwealther
    Starwealther

    74 abonnés 1 198 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 24 juin 2021
    "Cléo de 5 à 7" est un film pilier du mouvement de la Nouvelle Vague, la cinéaste Agnès Varda réussit une oeuvre ingénieuse d'une beauté presque parfaite. On y suit la vie en temps réel de Cléo (Corinne Marchand), une chanteuse attendant avec inquiétude les résultats de ses analyses médicales. La caméra de Varda nous fera déambuler dans le Paris des années 60, la photographie est vraiment magnifique, l'esthétisme du film est renforcée par la beauté de Corinne Marchand, parfaite dans son rôle d'enfant gâtée. Sa tenue vestimentaire composée d'une robe à pois dans la première partie du film signe de légèreté et d'insouciance laisse place à une robe noire dans la seconde partie, symbole de l'imminence de la mort. La musique de Michel Legrand fait chanter l'actrice dans des titres aux paroles assez rigolotes insufflant un vent de poésie dans cette ambiance par moments bien moroses. Agnès Varda, influencée par sa pratique de la photographie et de la peinture, fait des plans à l'intérieur des cafés parisiens très semblables à certains tableaux de Manet. Un très bon film en définitive laissant transparaître une ambiance parisienne enjouée et d'un esthétisme remarquable assombri par la perspective d'une mort proche. Un classique du cinéma français.
    Arthur Guezou
    Arthur Guezou

    159 abonnés 1 510 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 28 mars 2021
    C'est vraiment un classique de cinéma français avec énormément de bonnes idées, et un sujet qui reste actuel et qui le sera encore dans plusieurs années.
    lhomme-grenouille
    lhomme-grenouille

    3 328 abonnés 3 170 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 14 mars 2021
    Ah ! Le fameux choc de la Nouvelle vague !
    Alors oui – c’est sûr – je pourrais vous parler de ce film en vous ressortant ma petite fiche d’écolier et en vous disant que « oulala ! ça coupe à tout va ; ça tourne en extérieur ; ça joue avec des miroirs ; ça se pose des questions existentielles sur son nombril et en plus c’est une femme qui fait tout ça… C’est l’Histoire, inclinons nous. »
    Oui je pourrais… Mais personnellement je n’en vois pas l’intérêt.

    J’avoue que je reste toujours un peu incrédule face à ces cinéphiles qui – sitôt on parle du cinéma de la Nouvelle-vague – arrivent avec leur leçon de SAV et leurs fiches bristol sur lesquelles ils ont stabyloté tous les points importants à bien souligner parce que tu-comprends-c’est-la-Nouvelle-vague-quoi…
    Personnellement je n’ai rien contre les gens qui prennent sincèrement leur pied devant ce genre de film – vraiment tant mieux pour eux – mais par contre je me dis aussi que ça peut être aussi intéressant de varier les approches et les regards sur ce « Cléo de 5 à 7 » qui moi m’a laissé froid comme un glaçon.

    Alors d’accord, y’a de la rupture, de l’audace, de la tentative – surtout pour l’époque – tout ça je ne dis pas… Mais franchement – et comme je dis souvent avec le cinéma de la Nouvelle vague – tout ça au service de quoi ?
    Ici c’est la sortie de Cléo de chez la cartomancienne qu’on charcute de trois raccords dans l’axe.
    Là c’est l’écran qu’on sépare en deux pour surimposer deux conversations en même temps.
    Et puis plus loin c’est la caméra qui vient frôler les visages et tourner autour d’eux.
    Tous ces effets sont au fond très criards et démonstratifs mais pour au final n’aboutir à rien de subtil.
    OK, les miroirs renvoient au nombrilisme de l’héroïne comme à ce visage qu’elle affiche en permanence aux autres et qui n’est que le reflet d’un artéfact…
    D’accord, l’enchainement de certaines images mentales que se fait l’héroïne la rappellent à ses réalités : la vieillesse à venir, la prédiction de la mort, la fin de l’insouciance…
    …Mais – encore une fois – tout ça n’est vraiment pas très subtil.

    D’ailleurs c’est certainement cela qui m’a le plus choqué en voyant ce film : la balourdise, pour ne pas dire la grossièreté
    Parce qu'à bien tout prendre, ce film fait quand même peu avec pas grand-chose.
    Ne serait-ce qu'en termes de matériau de base, l'intrigue pourrait certainement se résumer en seulement trois ou quatre phrases.
    Au fond ce film n’a vraiment pas grand-chose à dire. Ça tiendrait en quatre phrases.


    spoiler: Cléo est jolie et ça la rend heureuse. Mais à cause d’un rendez-vous médical et d’une cartomancienne, Cléo se rend compte qu’un jour elle mourra ; la mort étant ici à associer avec la vieillesse et la décrépitude. Cléo découvre alors que son existence est factice et qu’elle n’a de rapport sincère avec personne et surtout pas avec elle-même. Du coup Cléo se pourrit la vie jusqu’à ce qu’elle rencontre Antoine, qui la fait soudainement tout relativiser.



    Et Agnès Varda a donc cherché à tenir l'heure et demie avec seulement ça.
    Et le problème, c'est qu'elle s'efforce clairement de tenir en bouchant les trous à la truelle.

    Premier constat : « Cléo de 5 à 7 » tourne en rond. Tout le temps.
    En gros si on retire l’introduction avec la cartomancienne qui dure 5 minutes et la scène finale qui dure un quart d’heure, tout le reste n’est qu’une boucle perpétuelle de la même situation ; une boucle qui ne trouve que de très rares déclinaisons.
    Cléo retrouve quelqu’un qui l’admire.
    Cléo lui parle de sa situation ouvertement ou affiche son masque de quiétude.
    Et puis ensuite Cléo se plaint : « Ahlalalalala ! Je vais mourir ! Perdre ma beauté ! Queeeeeelle triste vie que la mienne ! »

    Et ce qui est affligeant c’est qu’à ce constat s’en ajoute un deuxième : Agnès Varda est vraiment une piètre écrivaine de dialogue
    Tout est dit littéralement. Au premier degré.
    Et comme si les échanges entre personnages ne suffisaient pas, le film est en plus parpaingué de voix-off.
    …Et ça donne lieu à des monuments d’écriture tel que :
    « J’aurais dû parler à mon homme. Je suis trop bonne avec les hommes. Pourquoi ne me demande-t-il rien ? » ou bien encore « Cette figure de poupée [que je vois dans le miroir] est toujours la même. Je n’arrive même pas à y lire ma propre peur… »
    La subtilité se retrouve jusque dans les chansons (car Cléo est chanteuse) :
    « Je suis une maison vide… Belle en pure perte… Je suis un corps à vide. Je me couvre de riiiiiides sans toaaaaaaaaaaaa ! »
    Franchement, c’est grossier à en être grotesque.

    Tout ça mis bout-à-bout m’a d’ailleurs conduit à un étrange (et dernier) constat.
    A me coltiner ses plâtrées de lourdeurs, parfois je cherchais ce qui pouvait me tenir éveillé chez les autres cinéastes de la Nouvelle vague mais que je ne trouvais pas ici : les transgressions formelles.
    Parce qu'au bout d'un moment, au beau milieu de ses nombreuses logorrhées, on est quand même en droit de se demander où est-ce qu'elle est passée la monteuse déchainée et la cadreuse virevoltante !
    Car l’air de rien – à bien observer – il fonctionne quand même vachement sur courant alternatif le cinéma disruptif d’Agnès Varda !
    Ah ça on en fait des pirouettes quand Cléo se contente d’errer dans les rues, d’essayer des chapeaux ou de chouiner dans les bars ! Mais par contre sitôt un personnage ouvre la bouche et qu’il faut filmer un vrai échange que ça patine tout de suite !
    On n’a plus rien à se mettre sous la dent à part une caméra qui ne sait plus trop quoi foutre pour essayer de donner de l’originalité au cadre. Alors celle-ci se balade lentement, un peu en tournant autour du sujet ou parfois un peu en s’en rapprochant…
    …Et tant pis si c’est pour afficher deux tiers de murs dans le plan hein !
    (L’entrée des musiciens dans l’appartement de Cléo est l’illustration parfaite de cette réalisation au-petit-bonheur-la-chance. Assez triste tant l’inspiration est aux abonnées absentes.)

    Au final, tout ce que ce film m’inspire c’est un vrai sentiment de glisse artificielle.
    Ça bouge pour bouger mais jamais pour dire quoi que ce soit.
    C’est vraiment du cinéma factice de bout en bout.
    Et balourd avec ça.

    Alors après j’entends celles et ceux qui me diront que tout cinéma n’est que ça – de l’artifice – et que je serais bien stupide de ne pas vouloir le voir.
    Certes, mais je répondrais tout de même à cela que ce qui – chez moi – fait la force d’un art, c’est justement quand il me fait oublier qu’il n’est au fond qu’un artifice.
    Or, « Cléo de 5 à 7 » à mes yeux ça n’a été que ça : de l’artifice sans art.
    Je n’ai d’ailleurs jamais vu Cléo à l’écran, j’ai toujours vu Agnès Varda.
    Pendant 1h30, quand j’entendais un mot, je voyais Agnès Varda l’écrire à son bureau avec un petit sourire satisfait.
    Quand je voyais un traveling ou un montage, je voyais encore et toujours la même Agnès avec le même sourire.
    Ce film pue le trip egotique.
    …Et en plus un trip qui se matérialise sous la forme d’une fable tournant autour d’un autre trip égotique ; celui d'une caricature de bourgeoise imbuvable !
    Ah bah super la Nouvelle vague !
    Merci !
    Je la vois bien là cette Révolution qui est en marche !

    En définitive, tout ça m’amène à me dire qu’ils n’ont peut-être pas tort celles et ceux qui viennent nous parler de ce film avec leurs petites fiches de révision.
    Finalement c’est peut-être en n’en parlant que sous l’angle historique – de manière totalement dépassionnée – qu’on parle au mieux de ce « Cléo de 5 à 7 ».
    Parce qu’au final il n’est quand même pas bien folichon ce cinéma que nous offre Agnès Varda.
    …Par contre c’est vrai qu’à côté de ça il est un magnifique étendard de son époque et de son mouvement.
    …Un symbole de l’affirmation de cette nouvelle bourgeoisie bohème totalement égocentrée et qui saura s’imposer dans notre pays pour toute la fin du XXe siècle et même le début du suivant…
    …à notre plus grand dépend.
    Bernard D.
    Bernard D.

    111 abonnés 613 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 7 janvier 2021
    A l’occasion d’une rétrospective consacrée à Michel Legrand, j’ai découvert « Cléo de 5 à 7 » de Agnès Varda que curieusement je n’avais jamais vu.
    Filmé en 13 chapitres et quasiment en temps réel (1 h 30), Cléo (Corinne Marchand), jeune chanteuse à la mode, attend un diagnostic médical dont la gravité est en fait annoncée dans une scène avec une voyante.
    Tourné en 1962, c’est un film typique de la « nouvelle vague » par la façon de filmer les personnages dans la rue, de les accompagner en essayant de capter leurs émotions… avec une actrice « boudeuse », agaçante par son comportement dans les magasins, les cafés et avec les hommes de sa vie, et enfin touchante dans la dernière scène avec le jeune militaire inconnu qui part pour l’Algérie. Mais il n’y a curieusement aucune réflexion de sa part sur la possibilité ou non d’être gravement malade !
    La prestation de Michel Legrand dans son propre rôle est assez émouvante.
    Un film marquant de l’histoire du cinéma français mais qui a un peu vieilli.
    Hugo C.
    Hugo C.

    6 abonnés 88 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 11 décembre 2023
    Agnès Varda nous berce pendant une heure et demie dans Paris, en suivant l'inquiète Florence (alias Cléo) superstitieuse, peureuse et différente de la masse aigrie parisienne. On retient la splendide scène avec Michel Legrand, et le chant de Cléo à la larme coulant sur la joue ou encore la scène d'ouverture (colorisée) chez la voyante, qui annonce les malheurs. Film de la nouvelle vague, Cleo De 5 À 7 est un film moderne et frais encore aujourd'hui, léger, agréable et beau qui manque parfois de scénario. L'ambiance et le son du film nous plonge dans l'univers de Varda et vraiment... ça fait du bien de voir un joli film, méticuleusement réalisé, joué à merveille et surtout qui n'a pas pris une ride.
    AlphaWolf
    AlphaWolf

    75 abonnés 829 critiques Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 6 mai 2020
    Encore un vrai tunnel comme la Nouvelle Vague sait nous en offrir. Une errance parisienne d'une heure et demi qui parait durer le double, à supporter une Corinne Marchand au jeu faux, énervant, pour ne pas dire exaspérant, sautant de rencontre en rencontre toutes plus improductives les unes que les autres. Varda brasse un vent force 12 sans jamais chercher à donner du corps à un postulat qui nécessitait par ailleurs précision et rythme. Même le Paris des années 1960 n'est pas mis à l'honneur et reste anecdotique.
    Charlotte28
    Charlotte28

    123 abonnés 2 000 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 27 décembre 2019
    Le cheminement filmé comme un documentaire d'une jeune femme auparavant insouciante offre de questionner notre rapport au temps, aux autres et inévitablement à la mort sans passer par un lourd didactisme. L'audace du temps réel permet de s'intéresser aux détails, aux regards, aux petits riens mais entraîne aussi une certaine lassitude qui est battue en brèche par la dernière demi-heure, pudique et touchante. Un singulier goût d'écume novatrice.
    Bertie Quincampoix
    Bertie Quincampoix

    103 abonnés 1 830 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 29 août 2019
    Ce deuxième long-métrage d’Agnès Varda est à la fois un poème urbain sur le Paris du début des années 60, une ode à la vie et à la liberté portée par une Corinne Marchand époustouflante de beauté et une œuvre majeure de la Nouvelle vague française, tourné en décors naturels et en temps réel – Cléo de 5 à 7 est divisé en treize chapitres qui correspondent à autant de minutes d’une même séquence, sur une heure et demi. Reflétant le bouillonnement culturel d’une période révolue, la cinéaste multiplie ici les références et les hommages à ses contemporains : on retiendra notamment une magnifique scène chantée en compagnie de Michel Legrand au piano qui aurait toute sa place dans une comédie musicale de Jacques Demy, ou encore un film dans le film, intitulé Les fiancés du pont Mac Donald, clin d’œil burlesque interprété notamment par Jean-Luc Godard, Anna Karina et Jean-Claude Brialy. Un chef-d’œuvre intemporel.
    anonyme
    Un visiteur
    3,5
    Publiée le 18 août 2019
    Rarement le réalisme et la liberté de la Nouvelle vague auront paru aussi naturels et nécessaires que dans ce court film en temps presque réel, qui raconte l’errance d’une chanteuse en attente des résultats d’un examen médical. C’est simple et modeste, d’une mélancolie parfois un peu lassante, mais en même temps d’une élégance et d’une légèreté de rythme très séduisantes. C’est presque plus une expérience qu’un film, une manière de soigner sa mélancolie en se laissant porter au hasard de la rive gauche. Je retiens aussi quelques éclairs de modernité et de beauté étonnants, comme ce très beau plan fixe sur le visage fébrile de Cléo, pendant qu’on entend arriver son amant.
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