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    Cléo De 5 À 7
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    95 critiques spectateurs

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    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 7 mars 2011
    Ce film est un pur chef-d'oeuvre. La voix est presque saccadée pour nous emmener dans l'attente, les scènes fragmentées sont subtilement relevées par la légèreté de cette femme qui se veut parfaite pour tous, puérile et sensible, cherchant la compagnie, mais seule. Ce n'est pas "encore de la Nouvelle vague" mais un courant orchestré par le savoir-faire. C'est une douceur teintée de peur, un vrai frisson!
    Hugo C.
    Hugo C.

    6 abonnés 88 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 11 décembre 2023
    Agnès Varda nous berce pendant une heure et demie dans Paris, en suivant l'inquiète Florence (alias Cléo) superstitieuse, peureuse et différente de la masse aigrie parisienne. On retient la splendide scène avec Michel Legrand, et le chant de Cléo à la larme coulant sur la joue ou encore la scène d'ouverture (colorisée) chez la voyante, qui annonce les malheurs. Film de la nouvelle vague, Cleo De 5 À 7 est un film moderne et frais encore aujourd'hui, léger, agréable et beau qui manque parfois de scénario. L'ambiance et le son du film nous plonge dans l'univers de Varda et vraiment... ça fait du bien de voir un joli film, méticuleusement réalisé, joué à merveille et surtout qui n'a pas pris une ride.
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 14 juillet 2008
    Dans la tradition de la nouvelle vague, Agnès Varda nous offre un film à la forme différente, une petite prouesse, cette histoire dure le temps du film, une heure 40 minutes d'un petit joyau cinematographique, une jeune femme qui attend le resultat d'un examen médical qu'elle redoute, Agnès Varda nous invite à la suivre le temps de rencontres programmées ou de hasard, de l'obcurantisme d'une tireuse de cartes à un jeune militaire bavard et cultivé, un beau et grand film.
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 24 octobre 2016
    Mea Culpa, retenez vos crachats, je ne l'avais jamais vu, il n'est jamais trop tard etc...l'histoire, tout le monde la connait, c'est le solstice d'été à Paris, et pour Cléo, dans un autre sens, c'est aussi le jour le plus long...drôle de film, très gonflé pour l'époque, mais extrêmement attachant...et à méditer ensuite. Bravo, m'dame Varda, et également merci pour la promenade dans le paris de 1962.
    Xavier VIRELY
    Xavier VIRELY

    4 abonnés 79 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 7 février 2024
    Une belle balade dans le Paris de l'époque.

    Presque en temps réel, le film pourrait n'être qu'anecdotique, mais s'avère moderne et prenant.

    La superbe photographie ne gâche rien dans l'histoire.
    que du cinéma
    que du cinéma

    4 abonnés 78 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 26 mars 2019
    Film français qui filme la vie d'une femme de 17h à 19h. Film atypique sur un sujet assez original. A voir.
    anonyme
    Un visiteur
    4,5
    Publiée le 21 mars 2014
    En 1962, Agnès Varda réalise Cléo de 5 à 7, un film qui n'a rien à envier à Lola de Jacques demy (dont elle avait écrit la chanson) ou au premier long-métrage de Godard, A Bout de souffle.

    L'originalité de ce film est notamment dans le fait qu'il se déroule en temps réel, avec de longs trajets réalistes dans les rues de Paris.
    Cléo, ce n'est pas la femme glamour du cinéma hollywoodien, le film est grave: il y a d'abord l'annonce d'une mort prochaine par la cartomancienne, l'attente du résultats des examens qui annonceront ou pas l’existence d'un cancer, et donc la peur. Le personnage a peur de perdre sa beauté et son angoisse empêche tout divertissement, en s'initiant même dans ces chansons, 'Sans toi' étant la scène centrale du film: les premières notes surgissent et la caméra s'approche d'une Corinne Marchand plus fragile que jamais avec délicatesse. Lorsque le plan devient fixe (gros plan sur le visage de Cléo), la chanteuse tourne son regard vers le spectateur, termine la chanson sur un fond noir, puis s'effondre. Une scène puissante et brillamment filmée.

    Il faut un court-métrage burlesque pour donner le sourire à Cléo, un film dans lequel Jean-Luc Godard et Anna Karina sont plus beaux que jamais et dont la morale est la suivante: si vous voulez voir la vie en rose, jetez vos lunettes noires!

    En ce qui concerne le contexte historique, il s'agit de l'un des premiers films à évoquer ouvertement la guerre d'Algérie. Peu de temps après leur rencontre, Cléo explique au soldat sa peur de mourir, celui-ci répond "Si vous étiez avec moi en Algérie vous auriez tout le temps peur alors. Moi c'est plutôt mourir pour rien qui me désole. Donner sa vie à la guerre c'est un peu triste, j'aurais mieux aimé la donner à une femme." C'est si joliment dit.

    C'est lors du moment tant attendu, celui des résultats que Cléo - enfin - relativise. En étant accompagnée par le soldat, la peur s'en est allée.
    Elle dit: "Il me semble que je n'ai plus peur."
    L'homme répond: "Il me semble que je suis heureux."
    C'est donc par une rencontre que le bonheur commence.
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 25 mars 2009
    "Toutes portes ouvertes, en plein courant d'air, je suis une maison vide, sans toi, sans toi...".

    Agnès Varda, quel cadeau vous nous avez fait avec Cléo de 5 à 7 ! Un véritable hypnotisme. De surprises en surprises. La mise en scène, le montage, le jeu. La musique. Les acteurs, les décors. Les mouvements de caméra. La beauté des plans. L'histoire. Bon sang ! Quel bonheur !

    La réalisatrice française nous prend par la main, nous fait suivre cette histoire - pas totalement tragiques, pas totalement comique - émouvante, de Cléo, de 17h à 18h30 (à peu près). On suit ses péripéties au sein de Paris, les rues qu'elle traverse. On découvre les personnages de sa vie - et ceux qui ne la composent pas aussi. Et on découvre Cléo aussi. Du moins, Florence. En effet, au fur et à mesure de la progression du film, notre héroïne se transforme, évolue, progressivement à sa réflexion (la mort, l'apparence, le vivant, les autres...). Au départ grimée ("Cléo", la perruque, le chapeau), elle se révèle littéralement à la fin, en tant que Florence, sans son chapeau. Agnès Varda manie avec talent sa caméra, tant et si bien qu'elle parvient, d'un seul travelling, à nous isoler Corinne Marchand (Scène où elle chante, brusquement sur un fond noir). Cette femme est un magicien. Et son film n'est que magie.

    Finalement, effrayée par la mort, apeurée par sa disparition, Cléo/Florence va se laisser aller à la vie, à prendre en compte les autres, à se laisser aller à l'amour d'autrui. La vie n'est que ça finalement : une traversée de Paris en 1h30.
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 19 mars 2014
    Un classique du cinéma que l'on redécouvre avec grand plaisir en salle.
    PMarino
    PMarino

    1 abonné 108 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 26 juillet 2013
    on suit une jeune femme, extrêmement belle, un peu femme blessée ou gâtée? A un peu vieillit, mais les images du quotidien des années 60 associées au rythme rapide du montage et des rencontres nous rendent le film agréable.
    3francs-6sous
    3francs-6sous

    1 abonné 91 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 10 novembre 2022
    "Picasso quand il peint un Hibou, on dirait une femme. Ça prouve quoi ?" Tout le questionnement de ce film est lié à cela : L'obsession des hommes envers la nudité des femmes.

    Agnès Varda nous offre un point de vue personnel et pourtant, à mon sens, universel, sur l'union de l'homme et de la femme autour de l'amour plutôt que du désir. L'auteur expose l'égoïsme malade d'une femme célèbre qui navigue entre ses fragilités et ses superstitions en quête d'un équilibre, d'une plénitude. spoiler: C'est finalement l'amour réciproque qui va combler ses tourments.
    .

    La mise en scène très douce relève admirablement le romantisme de l'histoire et impose le point de vue de la réalisatrice sur son récit. Je pense à ces plans de miroirs qui séparent les personnages les uns des autres, et qui renferment Cléo sur elle même, jusqu'à ce qu'elle casse le sien, et qu'elle brise alors ses superstitions. Ils sont tous très beau. L'utilisation des décors également, d'abord enfermés, dans le bruit, la foule, l'intérieur, pour finir par respirer dans des parcs remplis de fleurs d'arbres, d'eau.. de vie !

    Je suis agréablement touché par la mise en valeur de Cléo, dont l'attirance qu'elle suscite est profonde et intérieur. Varda ne s'est pas laissée aller à la sexualisation de son actrice devant le spectateur, pour mettre en scène l'attractivité de son personnage. C'est la seule sublimation d'une femme dans un film de la nouvelle vague qui s'affranchit de la sexualisation intempestive au profit de la profondeur sentimentale, spirituelle et charnelle, et c'est la seule à laquelle je crois.

    Il est dommage que le scénario soit autant à l'image des tourments du personnage, certe c'est poétique, mais à certains endroits un peu décousus..
    lanowance
    lanowance

    2 abonnés 2 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 31 janvier 2022
    Ce n'est pas le scénario qui fait le film : c'est plutôt sa légèreté et son réalisme, malgré que le film soit un peu mal vieilli. De bonnes idées d'Agnès Varda derrière la caméra.
    anonyme
    Un visiteur
    1,0
    Publiée le 17 mars 2019
    Corinne Marchand est belle, elle pète la santé. Quelqu'un qui a le cancer est moins en forme et moins actif. Du coup, je n'ai pas cru un seul instant à sa maladie. Angoisse et sus pense, zéro. Certes, voir Paris en 62 est intéressant. Je dois avouer que je n'ai pas tout vu de ce film, car je me suis endormi.
    anonyme
    Un visiteur
    3,5
    Publiée le 20 novembre 2021
    Agnes Varda est une réalisation d'expection.
    Elle a pensé à tout. La manière de filmé en faisant le principe de la "caméra caché" est totalement incroyable.
    C'est tout autant incroyable que le développement du personnage de Cleo.
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 11 décembre 2021
    Film sur Paris, la déambulation, la beauté, chef d'œuvre absolu à mes yeux, dans l'attente d'un résultat d'examen, tous ces lieux je les ai parcouru mille fois, on les reconnait encore parfaitement, un film sur l'éternité.
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