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    Cléo De 5 À 7
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    BURIDAN
    BURIDAN

    21 abonnés 201 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 12 juillet 2013
    « Cléo de 5 à 7 », le film majeur d’Agnes Varda…
    Avec « Sans toi ni loi » …
    « Cléo de 5 à 7 », film sur la mort, la vie, la maladie… Film que j’ai visionné il y a déjà bien (trop) longtemps et qui me laisse, paradoxalement, une impression de bonheur...

    Quelle maîtrise : scénario, mise en scène, montage…
    Et ce beau noir et blanc pour servir l’animation de la ville « lumière »…
    Et ces seules couleurs du générique qui accompagnent les cartes expression du destin (de la « vraie » vie ?) au son grinçant de la Pythie…
    Et ces images répétées pour accompagner la belle musique de Michel Legrand (quel acteur !)…
    Et ce petit film burlesque inscrit dans le film d’où jaillissent les figures de proue de la nouvelle manière d’écrire le cinéma (Godard-Karina, vedettes de la Nouvelle Vague…

    On va ainsi de minute en minutes (le temps, l...e temps !) et de surprise en surprise.
    D’autant plus que cette aventure de vie se déroule en temps réel… Ou presque : deux heures du basculement d’une vie résumée en quatre vingt minutes…
    Un drame ?

    Oui mais…
    Paris était si beau et le parc Montsouris aussi !!!
    Paris qui bouge, qui braille, qui vit dans l’action récurrente, l’indifférence collective à la terrasse d'un café, au son d’un radio annonçant des massacres lointains.
    Varda si près, si loin d’un Godard par exemple. Regardez « Vivre sa vie » tournée en même temps que « Cléo… », au thème si proche de Varda, si opposé aussi !

    Voici, ce qui fait la richesse de « Cléo de 5 à 7 » c’est qu’il s’agit de l’œuvre d'une FEMME…
    La SEULE femme actrice en idées et en réalisation de cette NOUVELLE VAGUE…
    Voyez…
    Les peurs, les pleurs, les rires et les confidences sont ceux d’une femme… Cette manière d’entendre les chiens japper sans se retourner… D’acheter un chapeau…
    Cette façon d’assurer un style vif et scintillant servi par une écriture si légère … Une hésitation, une envie qui s’assume comme telle…
    La maladie. La vie.
    L’épreuve comme une ouverture aux autres.
    Une ébauche de baiser amoureux…

    UN FILM !
    Un film sans zéfé spécios et qui n’a pas coûté 100 millions de dollars…
    Un film sans bagnole vrombissante, sans flingue, sans hémoglobine et sans débilité…
    Un film sans pub subliminale.
    Un film d’auteur, sans promo, qui passe en cachette (TV 5 monde)
    CONTOURNER, EVITER, EMPÊCHER L'INTELLIGENCE!
    L'INDÉCENCE ET L'IMBÉCILITÉ CIMENTENT LES ESPRITS AINSI !

    Regardez "Cléo de 5 à 7" !
    UN FILM QUI GUEULE L’AMOUR !
    Ce que devrait être d’abord le cinéma…
    Autrui
    Autrui

    19 abonnés 206 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 1 janvier 2009
    CLEO fait partie de ces rares films dont on ressort en ne sachant quoi dire vraiment après avoir vécu tant de choses en deux heures de projection... de ces films qui transportent dès la première scène.
    Comme Cléo, le spectateur ne sait s'il faut rire et pleurer, et n'hésite pas à faire l'un ou l'autre quand il le faut. Une énergie réelle, une mise en scène brillante font de ce CLEO DE CINQ A SEPT un portrait passionnant, magnifique, et authentique d'une femme, que l'on découvre en seulement deux heures de sa vie.
    La fatalité du destin de Florence finit par nous rattraper; nous n'avons pas non plus d'échappatoire ... nous sommes condamnés à aimer ce chef d'oeuvre de Varda, à s'en rendre malade !
    BlindTheseus
    BlindTheseus

    295 abonnés 2 566 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 2 mars 2008
    Merveilleux & frais bien que parfois un peu lent, le film montre bien comment notre société a terriblement vieilli - en plaçant l'amusement comme but numéro 1 & ultime de ces ploutocrates infiniment vulgaires , et , bien sûr le réserver au samedi soir sinon à la nuit !.. - Il faut "classer"... -
    Arthur Debussy
    Arthur Debussy

    154 abonnés 693 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 18 mai 2012
    Quel film ravissant! A mesure que le temps passe, le personnage de Cléo gagne en profondeur et l'on se surprend à craindre autant qu'elle le résultat de son examen (peut-être un cancer). Elle vient en effet de passer un test médical, et de 17 à 19h on la suit dans les rues de Paris tandis qu'elle cherche par tous les moyens possibles à oublier son angoisse. Le rythme est quelque peu décousu, mais malgré (ou grâce à) ses petits défauts, «Cléo de 5 à 7» n'en est que plus attachant. Il s'agit là d'un film totalement dans la mouvance de la Nouvelle Vague et de son esthétique à la sauvette, parsemée de moments de poésie, de moments graves et d'autres plus futiles. L'actrice principale Corinne Marchand est parfaite dans son rôle de chanteuse au fond bien solitaire, et qui lorsqu'elle envisage l'approche de sa mort va prendre conscience des contradictions de son existence. Mais ce sont surtout ces petits moments décalés qui font tout le charme de ce long métrage au féminin : l'apparition de Michel Legrand (brillant compositeur de la musique du film) est délicieuse, le moment ou l'héroïne se met à chanter bouleversant, et le petit film muet («Les Fiancés du pont MacDonald»), où l'on retrouve avec joie et attendrissement Jean-Luc Godard, Anna Karina, Danièle Delorme, Yves Robert ou encore Jean-Claude Brialy est vraiment enchanteur. Les nombreuses fractures de rythme et de style, les interprètes inoubliables, la sincérité et la vivacité de l'ensemble en font un film touchant et plus que réussi, l'un des meilleurs de la Nouvelle Vague française. [3/4] http://artetpoiesis.blogspot.fr/
    Roub E.
    Roub E.

    948 abonnés 4 994 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 30 juin 2019
    Découverte pour moi d’un film symbole de la nouvelle vague et il me semble aussi un premier film d’Agnès Varda. Il va falloir je pense un moment avant que je ne retente l’expérience. Je vais passer rapidement sur ce qui m’a plu, il y a cette plongée In Vivo dans le Paris du début des années 60 forcément criante de vérité et il y a effectivement une mise en scène inspirée. Une mise en scène qui apporte quelque chose au néant que représente pour moi ce film. Il y a d’abord le problème de son personnage principal totalement inintéressant, même agaçant, j’en suis arrivé à un stade où je souhaitais qu elle soit vraiment malade et qu’elle meurt dans les plus atroces souffrances. Comme en plus son actrice joue plutôt mal, comme quasiment tout le casting d’ailleurs cela n’arrange rien. Pour un film qui semble vouloir rechercher une forme de vérité avoir des acteurs qui donnent tous l’impression de jouer et non de vivre est problématique. Malgré sa durée plutôt courte cela m’a paru interminable, je reconnais avoir vu deux trois choses intéressantes mais je n’ai pris aucun plaisir à le voir.
    AlphaWolf
    AlphaWolf

    75 abonnés 829 critiques Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 6 mai 2020
    Encore un vrai tunnel comme la Nouvelle Vague sait nous en offrir. Une errance parisienne d'une heure et demi qui parait durer le double, à supporter une Corinne Marchand au jeu faux, énervant, pour ne pas dire exaspérant, sautant de rencontre en rencontre toutes plus improductives les unes que les autres. Varda brasse un vent force 12 sans jamais chercher à donner du corps à un postulat qui nécessitait par ailleurs précision et rythme. Même le Paris des années 1960 n'est pas mis à l'honneur et reste anecdotique.
    anonyme
    Un visiteur
    2,5
    Publiée le 29 septembre 2006
    Il y a des moments très émouvants et très touchants dans cette chronique parisienne où cette apprend qu'elle va mourir. Cependant,le concept "temps-réel" rend le rythme inégal et certaines séquences sont ici pour combler des trous.
    Peter Franckson
    Peter Franckson

    52 abonnés 1 153 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 25 février 2018
    Le film est en noir et blanc et seule la première scène (tirage des tarots) est en couleurs. Il est divisé en plusieurs chapitres, relatant, la journée du 21 juin à Paris, à travers l’attente de résultats d’analyses de laboratoire (suspicion de cancer) par une chanteuse, Florence dite Cléo (Corinne MARCHAND, 30 ans). Au cours des 2 heures précédant l’annonce des résultats, elle va se balader dans Paris spoiler: avec sa gouvernante (Dominique DAVRAY) et faire les boutiques, retrouver chez elle son amant (José Luis de VILLALONGA), son parolier (Serge KORBER) et son musicien (Michel LEGRAND et rendre visite à une amie, Dorothée, qui pose nue pour des artistes. Elles rentrent ensemble en voiture. Un arrêt dans un cinéma dont elles connaissent le projectionniste (Raoul, l’amie de Dorothée), permet d’introduire un faux film muet (3 mn), « Les fiancés du pont Macdonald » où jouent Anna Karina, Jean-Luc Godard, Eddie Constantine, Samy Frey, Danièle Delorme, Yves Robert, Jean-Claude Brialy. Bonjour le copinage ! Lors d’un arrêt dans le parc Montsouris, Cléo rencontre Antoine (Antoine BOURSEILLER qui aura une fille avec Agnès Varda), soldat en permission qui repart en Algérie. Il l’accompagne à l’hôpital de la Pitié-Salpêtrière pour rencontrer le médecin qui la suit...
    Bref, une succession de scènes gratuites dont certaines dignes d’un documentaire sur Paris, au début de l’été. Certes, Agnès Varda apporte un peu de poésie sur la futilité et la fragilité de la vie mais les dialogues sont, soit sans intérêt, soit trop littéraires (scènes du parc Montsouris) ; un court-métrage aurait suffi (au lieu de 90 mn). La superbe photographie en noir et blanc (de Jean RABIER et qui travaillera beaucoup pour Claude Chabrol), notamment l’éclairage du visage de Corinne Marchand, participe à retenir le spectateur...
    Alasky
    Alasky

    348 abonnés 3 394 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 3 avril 2024
    Petit bijou à la fois désuet et intemporel, atypique et accessible, une oeuvre douce et mélancolique qui se regarde dans un souffle, grâce à une très belle mise en scène, une belle brochette d'acteurs et un noir et blanc impeccable.
    Hotinhere
    Hotinhere

    548 abonnés 4 956 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 26 mars 2019
    Formidablement mis en scène par Agnès Varda, un film mélancolique très nouvelle vague qui met en scène les errances parisiennes et les angoisses d'une femme face à la peur de la mort.
    Daniel Pennac l'a bien compris : « le pire dans le pire, c'est l'attente du pire. »
    Charlotte28
    Charlotte28

    123 abonnés 2 000 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 27 décembre 2019
    Le cheminement filmé comme un documentaire d'une jeune femme auparavant insouciante offre de questionner notre rapport au temps, aux autres et inévitablement à la mort sans passer par un lourd didactisme. L'audace du temps réel permet de s'intéresser aux détails, aux regards, aux petits riens mais entraîne aussi une certaine lassitude qui est battue en brèche par la dernière demi-heure, pudique et touchante. Un singulier goût d'écume novatrice.
    Starwealther
    Starwealther

    74 abonnés 1 198 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 24 juin 2021
    "Cléo de 5 à 7" est un film pilier du mouvement de la Nouvelle Vague, la cinéaste Agnès Varda réussit une oeuvre ingénieuse d'une beauté presque parfaite. On y suit la vie en temps réel de Cléo (Corinne Marchand), une chanteuse attendant avec inquiétude les résultats de ses analyses médicales. La caméra de Varda nous fera déambuler dans le Paris des années 60, la photographie est vraiment magnifique, l'esthétisme du film est renforcée par la beauté de Corinne Marchand, parfaite dans son rôle d'enfant gâtée. Sa tenue vestimentaire composée d'une robe à pois dans la première partie du film signe de légèreté et d'insouciance laisse place à une robe noire dans la seconde partie, symbole de l'imminence de la mort. La musique de Michel Legrand fait chanter l'actrice dans des titres aux paroles assez rigolotes insufflant un vent de poésie dans cette ambiance par moments bien moroses. Agnès Varda, influencée par sa pratique de la photographie et de la peinture, fait des plans à l'intérieur des cafés parisiens très semblables à certains tableaux de Manet. Un très bon film en définitive laissant transparaître une ambiance parisienne enjouée et d'un esthétisme remarquable assombri par la perspective d'une mort proche. Un classique du cinéma français.
    tisma
    tisma

    291 abonnés 1 968 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 8 septembre 2022
    Un joli film avec le joli angle de vue de la grande Agnès Varda, c'est joli et profond, c'est léger et troublant. C'est du film français d'époque à voir !
    Gregory S
    Gregory S

    26 abonnés 577 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 4 juillet 2019
    Si on replace le film dans le contexte de l'époque c'est évidemment un film très important, voire charnière. Aujourd'hui il représente une certaine idée du Paris d'avant mai 68. C'est le pendant féminin d'A bout de souffle. Cependant il manque aujourd'hui un souffle à ce film, qui n'a pas conservé la même force que les 400 coups ou que le Godard.
    Bernard D.
    Bernard D.

    111 abonnés 613 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 7 janvier 2021
    A l’occasion d’une rétrospective consacrée à Michel Legrand, j’ai découvert « Cléo de 5 à 7 » de Agnès Varda que curieusement je n’avais jamais vu.
    Filmé en 13 chapitres et quasiment en temps réel (1 h 30), Cléo (Corinne Marchand), jeune chanteuse à la mode, attend un diagnostic médical dont la gravité est en fait annoncée dans une scène avec une voyante.
    Tourné en 1962, c’est un film typique de la « nouvelle vague » par la façon de filmer les personnages dans la rue, de les accompagner en essayant de capter leurs émotions… avec une actrice « boudeuse », agaçante par son comportement dans les magasins, les cafés et avec les hommes de sa vie, et enfin touchante dans la dernière scène avec le jeune militaire inconnu qui part pour l’Algérie. Mais il n’y a curieusement aucune réflexion de sa part sur la possibilité ou non d’être gravement malade !
    La prestation de Michel Legrand dans son propre rôle est assez émouvante.
    Un film marquant de l’histoire du cinéma français mais qui a un peu vieilli.
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