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    Cléo De 5 À 7
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    95 critiques spectateurs

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    Léa H.
    Léa H.

    32 abonnés 225 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 2 avril 2014
    Une magnifique ballade existentielle dans un Paris enchanté, véritable poétique de l’errance et précipité de l’esprit Nouvelle Vague (la vacuité et l’énergie vitale dans un même mouvement). Varda filme magnifiquement la capitale, à l’époque où certains quartiers avaient encore une vitalité provinciale, entre documentaire et douce rêverie. Elle donne à voir ses habitants dans leur belle altérité, mais construit aussi son film comme un reportage sur son actrice principale, aussi somptueuse qu’émouvante.
    max6m
    max6m

    72 abonnés 180 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 17 juin 2009
    Si par nouvelle vague on entend révolution technique apportée par les nouvelles caméras, permettant de sortir des studios pour venir filmer dans la rue, au plus près des gens; cinéma des problématiques de son époque et se voulant miroir de la société (éventuellement engagé); cinéma d’auteur et d’œuvres personnelles et intimistes, etc ; alors oui, c’est sûr, Cléo est bien un film majeur de ce courant! D’un point de vue poétique et artistique cependant, on concèdera qu’on est quand même loin d’une œuvre comme Hiroshima mon amour… On concèdera également que l’on peut difficilement ranger ces 2 films sous la même bannière!... Cléo est cependant un film truffé de qualités, notamment techniques. On apprécie ainsi la modernité de la mise en scène, avec de longs plans séquence portés par de très beaux mouvements de caméra (voir la séquence d’essayage des chapeaux), un traitement très intelligent du son (le bar) et d’ingénieuses trouvailles (le fond noir lors de la chanson ou le petit film muet). On a indiscutablement à faire à un cinéma très inventif, ne serait-ce qu’au niveau narratif (le temps réel). Le film est également un bel hommage au Paris des années 60, ayant quasiment valeur de document aujourd’hui (les parisiens apprécieront). L’aspect politique et social est également là, bien que discret, par la présence de la guerre d’Algérie et des allusions très subtiles à la libération de la femme (presque invisibles aujourd'hui mais qui ont eu leur effet à l’époque!). En revanche, j’avouerai être passé complètement à côté de la dimension poétique du film et avoir trouvé la thématique de fond (un prétexte) particulièrement légère, niaise et chichiteuse. De plus, je regrette l’héritage qu’a pu avoir ce film aujourd’hui (involontairement certes), nous valant des légions de films français, portés aux nues au nom d’une soi-disant politique d’auteur, mais d’une vacuité déprimante et d’une bêtise insondable, rendant presque plus attrayant le divertissement. Enfin…
    Spiriel
    Spiriel

    37 abonnés 318 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 5 janvier 2009
    Considéré comme le chef d'oeuvre de la réalisatrice, surfait comme tous les films de la Nouvelle Vague, Cleo de 5 à 7 possède néanmoins d'indéniables qualités. Bien entendu, il s'agit d'un film décousu, qui voit s'enchaîner différentes scènes. Certaines sont artificielles, mais d'autres recèlent d'une belle émotion, comme la fin du film. La conclusion est d'ailleurs maligne, la terreur de la mort s'évanouissant avec l'arrivée du diagnostic, qui présage pourtant d'une chimio éprouvante, mais qui brise l'incertitude si oppressante.
    Comme toujours dans ce mouvement, un certain nombre d'effets sont malvenus voire mal maîtrisés, mais l'ensemble dégage un charme certain, reconnaître les lieux de l'action aide à cela.
    Teresa L.
    Teresa L.

    19 abonnés 148 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 31 mai 2014
    Je trouve ce film déloyal. La fin est prévisible dès le départ (quand on se rend compte de l'optique de la réalisatrice dont on ne dira jamais assez la profonde bassesse). Révolutionnaire sans doute dans son utilisation du temps réel (mais c'est plus simple aussi niveau montage et remplit le métrage utilement et fait paraître intègre, non?). Je n'ai pas accroché au personnage de Cléo. Dans la vie rencontrer des gens c'est plus que passer le temps, c'est entrer dans une dimension dans laquelle le temps n'existe plus identiquement. Là tout se mélange et les rencontres sont purement utilitaires. Coup bas, gros succès.
    Marc  Régis
    Marc Régis

    38 abonnés 244 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 22 mai 2013
    Un véritable bijou. Ce film n'a pas pris une ride. Un grand et émouvant moment de cinéma. Et puis on voit Paris, on découvre la ville, les Parisiens, de l'époque. C'est vraiment très beau. A voir et revoir.
    GéDéon
    GéDéon

    85 abonnés 514 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 19 novembre 2022
    En 1962, Agnès Varda signe un film emblématique de la Nouvelle Vague. Il convient de reconnaître que la mise en scène et la photographie sont d’une extrême qualité et font preuve d’une grande originalité pour l’époque. Comme souvent avec ce type d’œuvre, on a le droit à une mise en forme audacieuse avec un contenu rempli de bavardages féconds, mais souvent ennuyeux. Ainsi, les déambulations de cette jeune femme (Corinne Marchand) angoissée par la mort donnent lieu à des rencontres d’inégale consistance à travers un Paris en plein mouvement. Bref, entre futilité et réflexion sensible, l’ensemble possède certaines qualités sans provoquer d’émotions fortes car ne parvenant jamais à rendre le fond meilleur que la forme.
    Sebmagic
    Sebmagic

    172 abonnés 1 128 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 21 novembre 2012
    Magnifique, cette histoire toute simple m'a captivé grâce à la réalisation maline et intéressante. La construction du film, séparé en petits chapitres, nous montre en temps réel l'angoisse d'une femme pendant 90 minutes, attendant avec stress et sans espoir des résultats médicaux. Pendant 90 minutes, aucune ellipse, ce qui permet d'alterner les moments forts et les moments futiles de la vie de Cléo. Le film regorge d'idées inventives, notamment sur les cadrages. On peut par exemple citer le moment où Cléo est perdue dans ses pensées dans un bar ; la caméra se trouve décalée par rapport à la scène globale, permettant ainsi de faire comprendre au spectateur avec facilité le fait que Cléo se sente seule et isolée. Le début du film m'a immédiatemment plu, les plans subissant une alternance couleur / noir et blanc, puis j'ai eu un large sourire lorsque j'ai vu s'afficher "Chapitre I : Cléo de 17h05 à 17h08", la perspective de voir un film découpé en plusieurs tranches de quelques minutes me ravissant. A partir de là, le film enchaîne les moments sublimes, accompagnés d'une excellente BO signée Michel Legrand. La scène la plus forte, peut-être, est certainement celle où Cléo chante "Sans toi", avec le regard caméra et l'émotion dégagée. Mais le film est parsemé de scènes magiques, pafois contemplatives, qui m'ont scotché la plupart du temps. Toute la fin du film, avec Antoine, est parfaitement géniale, les deux personnages étant attachants et les scènes pleines d'humour et de tragique à la fois. De manière générale, les personnages sont réussis, notamment Bob (joué par Michel Legrand lui-même) qui fait rire. Pendant toute la durée du film, on angoisse avec Cléo même si le film garde constamment un ton très léger, grâce à des scènes moins fortes et plus quotidiennes. Le seul hic, c'est que certaines de ces scènes sont parfois légèrement ennuyeuses, ce qui ne gâche pas pour autant le bon visionnage du film. La conclusion du film est excellente et on quitte le film encore dans l'ambiance. Un beau film au scénario très simple et à la réalisation impeccable.
    anonyme
    Un visiteur
    3,0
    Publiée le 28 août 2013
    Petit conte émouvant, qui, malgré ses maladresses, parvient à éviter nombre de clichés. Le portrait de la femme est touchant, métaphorique, et surtout, il sonne vrai (13/20).
    Yannickcinéphile
    Yannickcinéphile

    2 403 abonnés 4 438 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 30 décembre 2016
    Film considéré comme une sorte d’incontournable de la Nouvelle Vague, Cleo de 5 à 7 est un film concept, pas forcément désagréable, mais dont le résultat manque singulièrement de relief, surtout compte tenu du sujet.
    C’est vrai que formellement le travail est soigné. La mise en scène se veut originale, et elle l’est souvent, notamment lors des déplacement en automobile. Il y a un style indéniable, et c’est heureux, d’autant que le noir et blanc est aussi très élégant, et cette virée de Paris, souvent en extérieur, est authentique et agréable. Cleo de 5 à 7 est donc une belle réussite esthétique, avec une bande son intéressante, parfois très belle, parfois assez déconnecté des images (notamment lors d’une scène assez banale finalement où les instruments se mettent soudain à partir vers de tragiques accents surjoués !). Mais bon, ce n’est pas là qu’est le souci de Cleo de 5 à 7 et ce n’est pas là que se trouve les raisons de ma note mitigée.
    Il faut les trouver d’abord dans le jeu des acteurs. Je ne veux pas être méchant, mais ils ne jouent pas bien, exceptés quelques seconds rôles, notamment les amis de l’héroïne que j’ai trouvé assez crédible. En revanche Corinne Marchand surjoue de façon trop théâtrale par moment (dans le resto), et parfois, à l’inverse, on perd complètement le personnage qui semble être dans la situation de monsieur tout le monde. C’est peu naturel, et c’est frustrant dans un tel film. Antoine Bourseiller apparait peu mais il est encore pire. Sa prestation est assez lénifiante, et son personnage sans saveur.
    Ensuite, l’histoire n’est pas aussi enthousiasmante que je ne l’espérais. Ok, Varda nous livre quelques jolies scènes évoluant entre la gravité et la légèreté, notamment un rare essayage de chapeaux qui n’ennuie pas ! Pour autant, avec son concept la réalisatrice ne peut que nous assigner un film inégal, avec des passages de remplissages évidents. Pas franchement grave, pas franchement rigolo, Cleo de 5 à 7 rate aussi sa sortie. La rencontre tient en 20 minutes, et encore, elle n’a aucune saveur, et la chute du film est une catastrophe. Autant Varda accroche vite avec son film qui ne perd pas de temps pour entrer dans le vif du sujet, pour présenter son héroïne, autant la chute abrupte et sans relief est une grosse déception.
    En conclusion je dirai que Cleo de 5 à 7 est avant tout un exercice de style, pas déplaisant certes, mais bien moins emballant que ce qu’il aurait pu être compte tenu du sujet. Sauvé par son esthétique très soignée et par quelques beaux moments qui parsèment l’ensemble plus mineur, un Varda à voir, mais pas mémorable. 3
    Santu2b
    Santu2b

    250 abonnés 1 785 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 12 mars 2014
    Même après toutes ces décennies, "Cléo de 5 à 7" d'Agnès Varda n'a rien perdu de son charme. Souvent présenté comme un classique absolu de la Nouvelle Vague (même si la réalisatrice s'est toujours défendue d'y appartenir), il sortit sur les écrans en 1962. Mettant en scène trois heures de la vie d'une femme attendant fébrilement les résultats d'une analyse médicale, l'oeuvre se divise en deux parties bien distinctes. Une première où Cléo narcissique, telle une poupée, fait concentrer tous les regards sur elle. Et une seconde où elle décide enfin de s'ouvrir à l'aura de l'autre et des rencontres. De bout en bout, les pattes de la Nouvelle Vague sont clairement perceptibles mêlant voix volontairement asynchrones, raccords volontairement ratés ou encore un passage chanté proprement bouleversant. Le rythme du film, constitué de mouvements de caméra fluides, dynamiques et souvent ingénieux, séduit énormément. Dommage cependant que celui-ci s'essouffle dans son dernier tiers, se perdant parfois en digressions. On y retiendra néanmoins une séquence délicieuse de cinéma muet dans laquelle on peut voir avec émerveillement le couple phare de la Nouvelle Vague, Jean-Luc Godard et Anna Karina. À voir.
    stebbins
    stebbins

    502 abonnés 1 747 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 17 mai 2009
    Voici donc le chef d'oeuvre d'Agnès Varda, l'un des films essentiels de la Nouvelle Vague, la pièce maîtresse du cinéma au féminin... Pour ma part, Cléo de 5 à 7 m'a laissé de marbre. Si le long métrage part d'un dispositif amusant ( celui d'avoir une durée similaire à l'intrigue : mais rien de très nouveau cependant ), l'histoire n'a pas grand-chose d'intéressant et se perd dans les futilités les plus insignifiantes. Sur le plan de l'interprétation, tout est surfait : l'actrice principale peine à nous procurer l'émotion, son jeu sonne proprement faux et creux. Par ailleurs, la photographie est d'une beauté tout à fait relative ( c'est à dire assez laide ): en effet, les décors naturels et les acteurs baignent dans un Noir et Blanc pisseux, aussi terne qu'un chewing-gum usagé. La musique de Michel Legrand, répétitive jusqu'à la saturation, est insupportable au final... Reste une mise en scène surprenante par moments ( la présentation de l'accident par exemple ), qui témoigne d'un certain talent de la part d'Agnès Varda. Il serait grand temps de redécouvrir d'autres classiques de la Nouvelle Vague : Le Mépris, Pierrot le Fou, Le Genou de Claire...
    Pierre R
    Pierre R

    64 abonnés 5 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 28 mai 2014
    Extraordinaire ! Actuel, moderne et nostalgique a la fois ! Rarement la féminité a animée si authentiquement un film !
    Corinne Marchand, sublime !
    anonyme
    Un visiteur
    4,5
    Publiée le 25 avril 2014
    Rarement un film léger aura été aussi morbide ... à moins que ce ne soit l'inverse ?
    WutheringHeights
    WutheringHeights

    108 abonnés 930 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 16 mars 2014
    (...

    Une déclaration d'amour à Paris et un film sensible sur notre condition de mortels.

    ...)
    Patjob
    Patjob

    34 abonnés 595 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 31 décembre 2023
    Un film à l’ambiance très « Nouvelle vague » par son déroulement dans un Paris montré au quotidien, dans lequel Cléo déambule en attendant sept heures. Cette dernière, que nous découvrons un jour sur le coup des 5 heures de l’après-midi, attend des résultats médicaux angoissants qui doivent lui être fournis à 7 heures. L’instabilité générée par cette situation entraine une sorte de confusion dans les déambulations de l’héroïne, qui passe de lieux en lieux et de connaissances en connaissances ; cette instabilité est visuellement retranscrite par Agnès Varda par de nombreux jeux de miroirs ou de reflets. Le film constitue aussi une forme de compte à rebours, par le chapitrage indiquant les horaires de chaque chapitre et par la présence récurrente de montres et pendules. Les séquences ne sont pas toutes réussies (à cette égard la mini parenthèse burlesque avec Jean-Luc Godard et Anna Karina, si elle a du amuser les divers participants, semble être plaquée là bien arbitrairement), mais certaines le sont beaucoup, comme cette rencontre finale dans laquelle l’amour, enfin plutôt une sorte de sentiment amoureux, donne de la couleur à la vie.
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