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Stéphane D
124 abonnés
2 137 critiques
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3,0
Publiée le 26 novembre 2013
Le style, rien que le style, peu importe l'histoire et les personnages; c'est certes novateur dans le cinéma français mais fatiguant et complètement vain. Du talent malgré tout...
Un mythe du cinéma français qui subit qu'à peine les marques du temps, surtout vu comment évolue le genre dans l'hexagone. Pour un film d'action tout y est : adrénaline sur-dosée, violence aiguë et personnages délurés en fond non seulement un véritable OVNI dont seul Kounen sait tourner de cette façon ça, mais surtout un trip hors norme tout en étant un film très noir et malsain sous bien des aspects. Le scénario est simple mais c'est la façon dont le tout est amené, des répliques tout de même jamais égalées par leur puissance et la manière acerbe dont elles sont sorties mais surtout qui les prononce. Que ce soit le flic psychopathe comme personne, l'abbé main violente de Dieu ou encore le surexcité de la gâchette, chaque personnage est irremplaçable, parfait et déjanté à souhait pour le plus grand plaisir incarné par un casting de rêve, et il est nécessaire de souligner que V. Cassel tiens ici sûrement son rôle le plus impressionnant par son charisme unique et sa manière d'interpréter se gangster qu'il est impossible de détester malgré sa fiole évidente et la violence dont il est capable de faire preuve. Nombre de scènes exposées sont d'une violence rare que ce soit verbalement ou physiquement, le sang giclant sans concession à l'écran, côté que le réalisateur défend à merveille en avouant que cette débandade d'ultra violence est voulue afin de conserver l'aspect totalement irréel de tout ce qui est présenté, et donc pouvoir envoyer la sauce pour ce qui est de effets visuels, pas forcément spectaculaires dans leurs consistance mais plutôt par le choc qu'elles créées. Notre "Orange Mécanique" est sûrement assuré par cet vison de la violence établie dans ce film, bien trash et crue, sans aucune retenue que ce soit à l'écran ou dans le scénario. Ce mythe du cinéma ne peut pas laisser indifférent, en bien ou en mal, qui choc, faire rire et donne son lot de spectacle ainsi que de cinglés. Une pure merveille, qui se regarde l'infini et laisse toujours autant épaté, ce qui en fait l'un des meilleurs films jamais pensé même des dizaines d'années après. Kounen offre un et son chef d'œuvre cela dès le générique qui offre à lui même une œuvre originale, et peut prétendre ainsi à sa place au Panthéon du cinéma.
Premier film de Jan Kounen qui impose immédiatement sa touche complètement barrée et sa mise en scène cartoonesque. Un esprit transgressif qui avait détonné à l'époque et qui aurait toujours beaucoup de mal à être financé aujourd'hui au regard de la frilosité des distributeurs par rapport à des films aussi anti-conformistes. Tout le monde n'est pas obligé d'aimer, mais c'est bien qu'un "Dobermann" puisse voir le jour de temps en temps.
« Shoot the girl first », la voix éraillée et dépressive de l'affreux Inspecteur Cristini alias Tchéky Karyo, un personnage dont les traits seront grossièrement pompés par la production Besson « Le baiser mortel du dragon », le réalisateur Chris Nahon ne s'embarrassant même pas du choix d'un autre acteur. Passons.« Dobermann » est un joyeux foutoir volontairement violent et provocateur signé Jan Kounen, un des fils que le cinéma français évite de ramener aux repas de famille. Gonflé aux amphétamines, ce thriller d'action met un scène l'affrontement sans merci entre une police « musclée » et une bande de braqueurs déjantés. On s'assoit et on compte les victimes de chaque côté. Disons que, sans casser des briques, c'est finalement assez efficace et plutôt couillu, du moins peu commun dans le paysage cinématographique français. Notons la présence d'un Romain Duris à contre-emploi, en gitan teigneux et dégénéré se torchant avec des pages des « Cahiers du cinéma » (d'où 1 étoile posée par ce critique).
Les premières minutes de "Dobermann", d'un goût très douteux, laissent présager le pire (plans débullés, gros plans, surjeux, zooms frénétiques, etc.). Heureusement, à mesure que le film avance, sa personnalité s'affine. On suit ainsi une bande braqueurs psychotiques, poursuivis par un ripoux sadique qui ferait passer la Gestapo pour des enfants de cœur. Le film ne mise guère sur son scénario, mais plutôt sur son style allumé : personnages déjantés, violence verbale et visuelle, intrigue improbable, mise en scène coup de poing tombant souvent dans l'excès... Un style qui peut facilement laisser dubitatif (le film fut d'ailleurs démoli par les critiques de l'époque), mais qui a le mérite d'être personnel et très peu conventionnel pour le cinéma Français.
Fusillé par la critique lors de sa sortie, ce thriller violent, sanglant et (un peu) barré signé Jan Kounen est pourtant un film de genre assez réussi. Peut-être grâce à la présence de Cassel (les cheveux longs pour une fois) en la personne du Dobermann, qui s'avérera être le moins fou de sa bande, composée d'un prêtre, d'un fou de chien et de quelques autres déréglés du cerveau qui se veulent attachants mais qui ne feront que nous embêter durant le film (à part le prêtre). à noter aussi la présence de Monica Bellucci en muette un peu folle (elle aussi). En bref, tous les braqueurs sont complètement tarés. Mais le côté original du film est que les policiers aussi sont menés par un grand malade, plutôt du genre sadique. Alors que les braqueurs sont conduits par un homme plutôt conscient (le seul de sa bande), c'est l'inverse du côté des flics : un psychopathe mène des hommes normaux. Sinon, un autre point décevant est que l'on pourrait s'attendre à ce que le film se passe plus dans des banques, lors de braquages, sauf que là, il n'y a qu'une (courte mais efficace) scène d'attaque et le dénouement et l'action principale se situe dans une boîte branchée. Joli moment assez drôle en plus.
Film français ultra-violent qui a défrayé la chronique à sa sortie, je m'en souviens bien car on ne m'avait pas laissé rentrer en salle, j'avais 15 ans... Casting de personnages tous plus tarés les uns que les autres, la palme à Tchéky Karyo en flic gore au possible, certainement le rôle de sa carrière (avant de tourner aux US dans des rôles de bouseux). Le film n'a ni queue ni tête, tout est prétexte au démontage, et à la folie latente qui plane tout du long.
Un film d'une grande vulgarité, aux images vraiment très laides, tape à l'oeil et clinquantes. Le scénario tient sur un timbre-poste, tous les protagonistes sont antipathiques au possible, d'où aucune empathie quant à leur sort, sans compter qu'ils sont bien sûr archi-caricaturaux. Les dialogues sont bien sûr débiles, cultivant l'obscénité et la bêtise crasse, Que dire d'un pareil film ? J'ai tenu jusqu'au bout,avec effort, d'où mon étoile .
"L'enfer nous envoie ses anges barbares..." Un film complètement barré, à la violence barbare, réalisé à la manière d'un grand clip, doté d'un casting énorme (dont en autre Tchéky Karyo en flic cinglé). Un film culte à prendre évidemment au second degré.
et pan dans les dents!!!on aime ou on déteste!et moi j'aime.c'est osé et innatendu,servi par des acteurs tout neuf a l'époque avec un scénario original.c'est pour ça que j'aime le cinéma pour être étonné.
Dobermann est minable tant dans son idée que par le jeu des acteurs que dans son scénario d'une rare débilité. Mais le pire de tout reste la mise en image de Jan Kounen,qui film ça avec une rare laideur. Un minable petit film,qui a pourtant ouvert les portes à Kounen l'un des plus mauvais réalisateur de ces derniers années du cinéma français.
Dobermann a le mérite ne pas cibler très large, ça bourrine sec, c'est pas familial et ça tape dans la grosse violence. Personnellement ce n'est pas ma tassé de thé... La curiosité m'a amené à le regarder jusqu'à son terme, je me suis bien forcé car Vincent Cassel n'est pas dans mes petits papiers. Sanglant, glauque et réservé aux puristes.
Avec ce film coup de poing, visuellement innovant (cela dès le superbe générique), Jan Kounen, un jeune réalisateur français, secoue le petit monde ankylosé du cinéma hexagonal. Dommage qu'il n'ait pas confirmé avec ses films suivants... Il faut voir ici Tchéky Karyo en flic cinglé donner une grenade à un bébé dans son parc ou un curé complètement maboule avec sa bible renfermant une grenade (encore une !), Monica Bellucci branler le canon d'une arme, Romain Duris chier dans le caniveau, un travelo tromper sa famille... Tous ces olibrius à la gâchette facile, flanqués de surnoms évocateurs (Dobermann, la hyène, la gitane, Moustique, Pitbull etc.), évoluent dans un univers d'une violence presque irréelle. La scène dans la boîte de nuit où tout le monde est shooté donne le tournis. On a rarement vu des plans aussi déjantés, des mouvements de caméra aussi audacieux à part dans les vidéoclips. Et quand la police pénètre dans les lieux, c'est l'apocalypse ! Tout au long de cet OVNI cinématographique, le réalisateur opte pour le ton de la dérision et du burlesque. On ne s'en plaindra pas. Voilà un film choc, d'une brutalité déroutante qui ne laisse pas indifférent.