Film d'action ultra violent mené a 100 à l'heure avec Vincent Cassel et ses potes tarés braqueurs de banque poursuivis par un Tcheky Karyo en flic psycopathe et sadique! Des répliques cultes et un humour très noir dans une ambiance complètement barée bref une tuerie !
Une BD loin d'égaler Sin City, mais au graphismes maitrisés et à l'humour viril parfois irrésistible. Oublions la polémique inutile à qui donna lieu sa sortie il y'a une douzaine d'années, ce film est une distraction correct. Avec ce scénario on est certes parfois proches du naze, car contrairement aux films de Franck Miller la virtuosité de la réalisation n'est pas assez grande pour compenser le vide du reste. Mais il faut avouer que la mise en scène de Dobermann a quelques éclairs de génie.
Je ne sais pas trop quoi penser de ce film. C'est du grand n'importe quoi, qui nous emmène nulle part pour un résultat en demi teinte car on aime le côté déjanté, sadique et violent du film incarné par le flic pourri magnifiquement interprété par Karyo et par le curé ainsi que par quelques belles scènes comme celle de la grenade entre autres. Mais on aime moins le fait que le film ressemble au final à rien si ce n'est à une accumulation de violence gratuite et de fusillades en tout genre.
Whouhou! Bah les coco ça dépote y a pas à dire! Un film bien sombre, bien violent, et surtout complètement barge! Les personnages sont ahurissant et magnifiquement interprétés. Y a de la réplique culte toute les 2 minutes. Bon je trouve rien à rajouter, donc Salut!
Et dire que c'est français! Franchement respect! Ce film (bien évidemment à prendre au ènième degrès), est un de ces films qui ne respecte rien et ou l'on s'en prend plein la vue pendant pres de 2h! C'est du gros n'importe quoi, sa tire de partout, sa joue les bads boys... Mais qu'est ce que c'est bon. L'histoire en elle-même n'avait rien pour prévoir une réalisation aussi majestueuse que ça! C'est ultra-violent, ultra déjanté et complètement loufoque. Entre humour tres tres noir, et scènes d'actions parfois tres extrème (même si coté crédibilité et effets spéciaux ; c'est parfois juste). Les acteurs sont bon et jouent vraiment avec tout leurs tripes! On s'en prend plein la vue, sans que l'on puisse reellement s'ennuyer! Bref, j'adhère! N'étant pourtant pas fan de ce style, ni de cet humour à la fois trash et unique pour un film "made in French". Un film qui toutefois, n'est pas à mettre en toute les mains! Mais pour les fans du genres, un soir entre amis; cela peut mettre un peu d'ambiance. Entre fou rire et reflexion (et oui, il y a quand même une histoire derrière toute cette violence!^^), on ne peut que respecter le travail du réalisateur (mais dont je ne préferais pas être en conflit.lol), qui même si pour certains, il s'agit d'un film sans interet et dénué de sens. Ici, le but est de nous divertir et de nous en mettre plein la vue! PAri réussit! Apres soit on aime, ou on aime pas. Et dans ce cas je peux concevoir, car c'est vraiment un film à la réalisation, l'histoire et la mise en scène vraiment spéciale! Une vraie claque pour un film de chez nous!
La sympathie gluante de certains spectateurs à l’égard de ce film est inquiétante. Si on peut reconnaître à Jan Kounen une maîtrise technique certaine, on ne peut pas fermer les yeux sur ses nombreux emprunts stylistiques, pour ne pas dire plagiats, à Besson, Jeunet, et Beinex. On ne peut non plus fermer les yeux sur son usage totalement gratuit d’une violence racoleuse, à l’image du rôle de Monica Bellucci. On peut encore moins les fermer sur le traitement simpliste voire primaire de la psychologie des personnages bourrins à souhait. Des flics compartimentés en deux classes, de minables pieds nickelés et un ignoble pervers, justifiant ainsi le jeu de massacre anti-keufs que se livrent le Doberman Vincent Cassel et ses malades mentaux de complices, complaisamment bien traités. L’acteur a d’ailleurs semblé tellement se délecter dans ce type de rôle puant qu’il s’est investi à fond quelques années plus tard dans un projet à deux volets, l’un aussi complaisant que l’autre vis-à-vis du malfrat Mesrine.
Enfin un film ultra-violent et décomplexé! Ici pas d'excuses à deux balles pour légitimiser la violence, comme savent si bien faire les Américains (on montre 2 ou 3 gunfights mais la morale, la famille et la religion finissent par l'emporter...), chez Jan Kounen tout le monde est pourri jusqu'à la moëlle et c'est extrèmement jouissif! Pas non plus de démagogie pour ado prépubère (Wesh, les gangsters c'est des gentils, les flics des ripoux... cf Banlieue 13).
Bref, ça canarde, ça gueule, ça vanne : Un 357 Magnum chromé qui tire des mini-obus ("Tu vises le bide et avec le recul tu chopes la tête!"), un motard de la police qui se retrouve avec une grenade dans le casque, un travesti qui avoue à son père "Tu voulais que je sois avocat? Et bien c'est à moitié réussi, j'suis déjà un enculé...", un gitan obsédé sexuel en sniper fou, un flic ripou qui fait jouer un bébé avec une grenade, et le recrêpissage de la chaussée avec la cervelle du même flic.
Ajoutez à-cela un casting de rêve (Cassel, Bellucci, Karyo, Duris, pour ne citer qu'eux) et vous obtenez un film CULTE! (A ne pas mettre devant tous les yeux, mais vous aviez compris...)
Un concentré d'ultra violence avec des personnages tout aussi féroce les uns que les autres. Le casting est excellent avec Tchéky Karyo, Vincent Cassel, Monica Belluci ou Romain Duris. Les dialogues sont cinglants et il y a quelques très bonnes répliques. Mais tout ça ne compense pas un scénario que je trouve assez pauvre.
Avant de massacrer le cow-boy Blueberry au cinéma, Jan Kounen s'est occupé d'adapter la série de romans noirs "Le Dobermann" de Joël Houssin pour son premier long-métrage. Et toute l'intensité et la fureur du jeune metteur en scène se fait immédiatement ressentir. Filmant le jeune couple Vincent Cassel / Monica Bellucci, le réalisateur propose son univers déjanté fait de plans léchés à l'américaine, de scènes d'action explosives et d'effets spéciaux réussis autour d'un scénario ultra-violent et d'un goût prononcé pour l'anticonformisme et le politiquement incorrect. Ainsi voit-on Romain Duris se torcher les fesses avec des pages des Cahiers du Cinéma, un flic en moto se faire mettre une grenade dans son casque ou encore le toujours aussi imposant Tchéky Karyo, ici parfait en inspecteur sadique, placer lui aussi une grenade mais dans le berceau d'un bébé. Des scènes-choc de ce gabarit, le long-métrage en regorge, le style graphique sanglant de Kounen s'alliant aux répliques cinglantes d'un Joël Houssin inspiré, devenant une sorte de Michel Audiard des temps modernes ("J'ai jamais été à la fac, j'suis une putain. Tu voulais que je devienne avocat ? C'est à moitié réussi j'suis déjà un enculé."). Le film surfe donc sur la violence à l'état brut à travers une histoire simple mais jamais décousue où une bande de braqueurs sanguinaires tous bien allumés du ciboulot, allant d'un prêtre sarcastique à un flingueur survolté sensible de la gâchette, vont être confrontés à un flic plus vicieux qu'ils ne pensaient l'être eux-même. Ainsi, pour son premier long-métrage, Jan Kounen réussit à proposer un véritable film culte, unique en son genre et délirant, un film d'action sous acides d'une rare efficacité comme peu de metteurs en scène français arrivent à faire. Une suite n'aurait pas été de refus.