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Alexarod
286 abonnés
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1,0
Publiée le 31 juillet 2008
J'ai pas trop aimé ce film, dialogues médiocres, histoire pas originale voire baclée, et film français qui ne se repose que sur ses acteurs de renom. On me l'avait annoncée, avec grand renfort d'articles de critiques cinéma, comme une révolution du 7è art french, résultat je me suis forcé à regarder les 3/4 du film tant c'était ennuyant. Pour une révolution j'hésite + entre le pacte des loups ou palais royal (grosse prod et grosse daube françaises). Faites votre choix.
Dobermann est minable tant dans son idée que par le jeu des acteurs que dans son scénario d'une rare débilité. Mais le pire de tout reste la mise en image de Jan Kounen,qui film ça avec une rare laideur. Un minable petit film,qui a pourtant ouvert les portes à Kounen l'un des plus mauvais réalisateur de ces derniers années du cinéma français.
Un jeune homme bête et mechant se torche avec les Cahiers du Cinéma. Romain Duris? Nan nan, Jan Kounen. Dommage pour lui, on peut ne pas aimer les films trop intellos, et trouver le sien complètement ringard. Ringard, c'est ce qu'on devient quand on veut faire déjanté mais qu'on est un peu con et frustré à la base. Aucun rapport avec la génération jeuxvideo/mangas: c'est l'heure de gloire de la génération Stupidité. La première génération à prôner des clichés hardcore dans le but de paraitre "stylé". Ce film est vide. Il n'a existé que le temps du tournage.
Le meilleur de Jan Kounen, pour le moment il n'a pas fait mieux, du moins concernant la réalisation d'un film (hors documentaire), avec un scénario convenable. S'attaquant souvent le domaine du barge, c'est ici qu'il démontre le potable, Dobermann est tarantinesquement nerveux, on pense à du Emilio Siri (Nid de guêpes), qui par rapport à Dobermann est plus soigner. Je regrette par exemple la scène de la boite, prise d'assaut par les flics qui me reste brouillonne, mais passons. L'ensemble vous laissera très peu de répit, ça trace, ça flingue, et la violence n'hésite pas à vous mordre. Continuons avec les dents du casting, Vincent Cassel s'y plait bien. Le duel attendu entre Cassel et Tchéky Karyo tient ses promesses. Rajouter à cela une touche de féminité avec la plantureuse Monica Bellucci jouant une femme de caractère, elle est muette, donc elle communique avec les mains et cela renforce encore plus son sex-appeal.
Du film musclé à la française. Agrémenté de sadisme et de violence, et servi par des comédiens tous épatants dans leur rôles. Les scènes d'actions sont spectaculaires et la réalisation est parfaite. Le scénario est simpliste mais assure le minimum syndical, accumulant des passages déjantés. Du pur cinéma pour se libérer les neurones.
Alors là, la claque dans la gueule. Direct. Sans concession. Je n'ai pas encore deviné si Jan Kounen était un génie et ce film le plus grand film de tous les temps et que nous n'avions rien compris au cinéma, ou si ce film était le plus grand navet de tous les temps.
Du jeu des acteurs, juste incroyables comme Vincent Cassel, Tchéky Karyo, Monica Bellucci et Patrick Rocca, totalement improbables et jubilatoire de ridicule de Antoine Basler, François Levantal, Dominique Bettenfield et Stéphane Metzger et surtout les ahurissants et nullissimes Romain Duris et Chick Ortega. Il faut avouer qu'ils ne sont absolument pas aidés par un scénario ahurissant de bêtise avec un Tchéky Karyo qui parle en français, puis en anglais et traduisant ses phrases une seconde plus tard, un Romain Duris qui rit pour rien en surjouant à mort, un Vincent Cassel totalement absent du film et une Monica Bellucci sourde et muette qui peut imiter le bruit d'un pistolet. On passera sur l'esprit totalement débile du film parce qu'on ne tire pas sur l'ambulance. Ce n'est même plus une ambulance, c'est un corbillard...La mise en scène de Jan Kounen est au choix magnifique ou exécrable. Je prendrais le exécrable avec ses gros plans, ses zooms incessants, cette musique soi-disant religieuse à chaque fois que Dominique Bettenfield parle, son final sous les stroboscopes et sa capacité à nous perdre dans une pièce de 100 mètres carrés. On ne sait jamais où on est avec tout ces faux raccords!
Mais, apparemment, comme c'est un film-BD, il faut aimer. Ben je n’aime pas! Mais j'ai vraiment bien ri, du début à la fin. Ah oui, j'oubliais. Le doberman en image de synthèse...Mythique.
Assez jouissif de voir un tel film dans le cinéma français en même temps il faut être lucide ; Doberman n'est pas très réussi mais se regarde avec amusement. Le meilleur du film c'est Tchéky Karyo dans la peau d'un flic absolument sans moral. Si vous êtes cinéphile à voir par curiosité.
Le cinéma Français a trop souvent tendance à s'endormir sur ses acquis et produire des long-métrages plats et mous. Aussi, lorsque la jeune garde déboule, amoureuse du genre et désireuse de redonner un second souffle à l'hexagone, je suis le premier à me jeter dessus. Jan Kounen est en effet parvenu à réunir un casting alléchant (Vincent Cassel en tête, mais également plusieurs têtes connues interprétant des seconds rôles) et aussi déjanté qu'il est a pondu une heure trente en apparence d'un pur délire, maniant action et humour dans un esprit BD trash. Le résultat ? Une daube. Et oui, comme tout essai original qui se respecte, "Dobermann" suscite l'adhésion ou le rejet. A titre personnel, ce fut clairement la seconde solution. Il faut dire qu'avec une mise en scène pompée de chez Oliver Stone (citation au passage de "Natural Born Killers") aliénée à la sauce clip sans queue ni tête et un amour des flingues faisant office de sous-Woo, le cinéaste n'a pas placé la barre très haut. D'accord, certains plans valent le détour (oui plans car aucune séquence construite n'existe) car relèvent un humour bien bas (mélange d'un erstaz de Tarantino et d'ultra-violence bouffonne) mais dans l'ensemble, c'est creux. Les dialogues respirent la bêtise la plus totale et les situations grasses s'enchaînent sans qu'à aucun moment un personnage ne donne l'impression d'être un minimum creusé. Explosions calculées et pénibles, images gores gratuites laissant indifférent, fusillades tenant de l'orgie pyrotechnique... Mon dieu que c'est lourd ! Duris se torche avec "Les Cahiers du Cinéma" (véridique), Cassel a l'air de bien s'amuser mais nous on reste en-dehors. Tcheky Karyo réussit l'exploit de faire d'actes immondes des longueurs, Monica Bellucci en sourde-muette (ça lui va bien tiens !) se tripote les nénés, la vulgarité ne s'arrête jamais... On ne peut pas leur en vouloir (il faut bien essayer) mais "Dobermann" est affligeant de stupidité.
Tout ça pour ça ? Ennuyeux, violence extrème sans aucune esthétique, humour bas de gamme et "acteurs" insupportables... Mais pourquoi avoir fait ce film ?
Jan Kounen ne s'en cache pas : ses films sont souvent très marqués par son expérience de publicitaire. Dobermann, son premier long métrage, s'avère tout à fait représentatif de cette réalité. Comptant un nombre incalculable de plans plus ou moins laborieux, Dobermann colle et racole à tous les étages : Kounen adopte une logique de mise en scène proche de celle du clip vidéo, agrémentant l'ensemble d'effets cartoonesques tout à fait plombants. Les acteurs, parfois pittoresques, sombrent constamment dans le cabotinage outrancier. Vulgaire, totalement débile, peut-être virtuose techniquement mais franchement creux, Dobermann aboie tellement fort et tellement inutilement qu'il lasse inévitablement. Cela dit, c'est un plaisir de voir Romain Duris dans la peau d'un gitan totalement allumé ( ça change de son étiquette de jeune premier ) bien que l'insulte aux Cahiers du Cinéma me semble proprement gratuite ( histoire de dire : " regardez, je fais du cinéma branché et donc j'emmerde par la même occasion l'intelligentsia de notre belle patrie "...Un peu facile, non ? ). Bref, je n'ai d'habitude aucune réticence à l'égard d'un cinéma davantage visuel qu'autre chose mais là on frise l'inconvenance. Chien méchant ? Laissez-moi rire...
La déception !!!! Je m'attendais vraiment à autre chose vu les avis autour de moi et surtout son nouveau film "99F". Placé dans le contexte c'était sans doute très innovant pour du cinéma français. Et puis quelque part ça se réclame forcément du cinéma de genre, dans sans forcément grande prétention. Reste que j'ai rarement vu autant de longueurs et de procédés "clipesques" malvenus dans un film. Et les acteurs qui jouent mal !! Du point de vue technique, la déco est bien trop clean, renforcée par une image sans grain et cela nuit à la crédibilité de l'univers qui se voulait tellement plus sombre. J'arrête là. D'un seul coup j'ai peur de voir "Blueberry" : et si c'était la même ?
Malgré un style bien à lui, ce film de Jan Kounen m'a laissé une impression mitigée. Avec une violence toute aussi extrême "True Romance" de Tony Scott me paraît beaucoup plus réussi. Peut être est-ce le second degré et l'auto-dérision de ce dernier qui le rend supérieur à ce "Dobermann" mal dégrossi. Un film brut de décoffrage.