Les plus utilesLes plus récentesMembres avec le plus de critiquesMembres avec le plus d'abonnés
Filtrer par :
Toutes les notes
ygor parizel
240 abonnés
2 503 critiques
Suivre son activité
3,0
Publiée le 11 septembre 2012
La réputation de ce film est usurpée selon moi. Plongée dans la Chine profonde misère, détresse sociale, exploitation des ouvriers, ... mais malgré tout ça, difficile de s'attaché au personnage je trouve le style de ce cinéaste impersonnel et lent (à l'excès). Certes la plupart des plans sont beaux mais l'histoire est d'une banalité désarmante.
Jia Zhang Ke (I Wish I Knew, Histoires de Shanghai - 2011) s'est intéressé de près aux conséquences de la construction du (tant décrié) Barrage des Trois Gorges en Chine (qui a nécessité d'engloutir une vingtaine de villes ainsi qu'une centaine de villages et de déplacer près de 2 millions de personnes). Réalisé juste avant l'ouverture du barrage (en 2006), le réalisateur nous offre de superbes images apocalyptiques, d'une Chine en pleine mutation, cherchant à tout prix à se moderniser, quitte à sacrifier quelques traditions. La mondialisation prenant le pas sur une Chine ancestrale et coutumière, les images parlent d'elles mêmes, les dialogues se font rare, les plans sont contemplatifs, au grès des explosions ou des bruits de marteaux où les ouvriers tentent ce qu'ils peuvent pour démolirent les habitations encore debout. Still life (2007) oscille à la fois entre documentaire et drame fictionnel, on ne sait jamais dans quelle direction se dirige le cinéaste. Une mise en scène volontairement amorphe, pour réfléchir aux conséquences et profiter du paysage, ce dernier exprimant beaucoup de chose. Récompensé par un Lion d'Or lors du 63ème Festival de Venise, on reste cependant dubitatif fasse à une telle récompense pour une oeuvre qui n'en méritait pas spécialement.
extraordinairement lent et ennuyeux, ce n'est même pas un bon documentaire... Des afféteries par dessus le marché (deuxième vision, après le film en salle, sur Arte aujourd'hui) Non, décidément!
Still Life n'est peut-être pas le chef d'oeuvre que semble encensé toute les critiques mais il est certes un film important tant sur le plan esthétique que sur son message social et politique. Le film dépeint une société que semble volontairement oublier la communauté international et même le propre gouvernement chinois. Mais avant cela le film est avant tout une critique sur les inégalités...
Jia Zhang Ke a fait des études en peinture à l'institut des beaux-arts, et le moins que l'on puisse dire, c'est que cela se voit, puisque l'attrait que le 3ème art exerce sur le réalisateur asiatique issu de la 6ème génération des cinéastes chinois, influence directement la conception du 7ème art de ce dernier. En effet, si il y a bien une chose à retenir de cet impressionnant Still Life, c'est cette prouesse picturale récurrente, qui tend à rapprocher le cinéma à la peinture. La photographie semble sans cesse travaillée jusqu'à la perfection, chaque mouvement, chaque objet ou personnage est toujours placé dans une optique de composition harmonieuse, tout en recherchant à dépeindre le portrait d'une Chine du 21ème siècle, qui voit la puissance évocatrice de ses paysages, ployer sous la vague de modernisme qui s'y immisce tel un fléau destructeur. Jia Zhang Ke parvient à faire vivre chaque parcelle de l'écran en y ajoutant continuellement de petits détails venant y insufflé l'atmosphère éveillée recherché. Par exemple, faire passé un bateau en arrière fond, un couple d'oie, ou encore le son du martèlement des ouvriers sur la pierre. Nous assistons donc à une suite de scènes de genre d'une maîtrise fort rare, dont la gestion de l'espace et la chorégraphie laisse pantois. L'histoire en elle-même passe un peu en second plan, car au final ce n'est pas d'elle que provient l'intérêt du film. Malheureusement, derrière son esthétique parfaite, le film manque un peu de souffle et comporte quelque longueur qui aurait pu être comblée par un scénario un peu plus travaillé.
film complètement raté, aucun rythme aucune émotion, faut vraiment avoir un esprit bobo comme catherine deneuve pour décreter que c'est un bon film simplement parcequ'il met en scène des pauvres chinois qui en chient.
Ce film chinois retrace les vies d’un homme et d’une femme que rien ne rapprochent apparement, mais qui comportent le même problème. Ce problème est lié à l’éloignement entre les membres du couple qui ne se sont pas vu depuis des années. Jia Zhang Ke montre une Chine où beaucoup sont pauvres et quelques uns sont riches, il fait bien la distinction en nous faisant vivre l’histoire d’un couple riche et celui d’un couple pauvre. Au final, les deux ont des problèmes semblables mais le couple pauvre est finalement celui qui est le plus uni, celui qui pardonne. Le réalisateur chinois évoque tout ce qui touche les chinois comme le communisme qui les empêche de faire ce qu’ils veulent, les maisons près du barrage qui sont démolies sans qu’on leurs demandent leurs avis. Mais aussi la mafia, un ami du personnage principal en subira les conséquences. La nature est montrée de la plus belle des manières, on voit comment la vie peut être en Chine, elle est bien moins rose que celle des pays développés mais ça on le savait. Quasiment tout le monde est pauvre et travaille dur pour casser des maisons à la pioche alors que les pays développés comme l’Europe ou les Etats Unis utilisent des bulldozers! Tout ces domaines sont intéressants mais le gros problème du film est sa lenteur insoutenable, les plans sont d’une lenteur à faire dormir. Je regardais ma montre sans arrêt. A ne pas voir quand on n’a pas la forme, mais c’est à découvrir la Chine étant un pays vraiment méconnu dans le cinéma
Et un de plus, un. Enorme navet, ce qui est si triste, les films Asiatiques sont si rare en France. J'ai passé sept mois en Chine: les bons films n'y manquent pas, produit par la Chine "mainland" ou sa périphérie (Hong-Kong). Pourqoi les distributeurs ne nous reserve que les films de série "z", les plus navrants. Que l'on soit spectateur, en Chine ou en France, il y a tout a gagner à éviter ce ratage complet qui dépeind... quelle pays? je ne sais pas! Les acteurs ont été pris en Chine mais n'expérer surtout pas y trouver un quelconque lien, aussi minime soit'il, avec ce pays. Il y en a peut etre un avec la France, allez savoir...
Un film sur la famille et le temps qui la touche. Après la sortie de Tokyo Sonata, on retourne à la famille japonaise mais avec une approche plus douce. La déstabilisation paternelle est aussi patente mais moins forte. L'évolution des codes familiaux n'est pas typique de "la" famille nippone mais d' "une" famille". Il permet déjà la distinction. La nostalgie nous touche, la musique du vinyle est d'une force considérable, le jeu de l'actrice qui incarne la grand mère est terrible.
Le barrage des 3 gorges est une des plus énormes catastrophes écologiques et humaines que le monde ait connues. Comme certains ne l'ont pas compris (voir les critiques à 0 ou 1 étoile) Still Life traite ce sujet avec force en réussissant avec talent à mêler l'histoire individuelle et l'histoire collective. La Chine est un pays totalement fermé d'où les informations peinent à nous parvenir. Aussi quand le cinéma nous permet d'appréhender ce qu'est la Chine d'aujourd'hui à travers d'autres voies que celle de la propagande du gouvernement chinois (voir les JO de Pékin) on ne peut que se réjouir et féliciter le jury de Venise d'avoir récompensé cette oeuvre courageuse. Je comprends que les adeptes d'un cinéma trépidant et bruyant pour qui un film ne doit être qu'un simple divertissement et surtout pas une occasion de réfléchir se soient trouvés dépités. Je comprends moins qu'ils soient rentrés dans la salle !
C'est trop lent , c'est trop long . L'histoire , l'idée ,le contexte et le site remarquable sauvent un peu le tout. Les comédiens manquent de présence.
La beauté du cadre et des images dans « Still Life » donne une dimension sensorielle intense et étrange au récit déjà chargé de mélancolie et d’humanités. Une excellente surprise qui mérite amplement son Lion d’or à Venise. Fascinant et envoutant.