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PhilippeToile
43 abonnés
740 critiques
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1,0
Publiée le 7 mai 2007
Le sujet du film aurait pu nous valoir un chef d'uvre, et un éclairage original sur la Chine nouvelle. Hélas, la quête existentielle de personnages peu passionnants, la rigueur rébarbative de la mise en scène et le rythme trop lent de la narration, plongent le spectateur dans une torpeur proche du profond sommeil. Certains n'hésiterons pas à taxer de snobisme les louanges de nombreuses critiques.
« Le plus grand cinéaste chinois de tous les temps »? J'ai décidément du mal à comprendre des critiques aussi dithyrambiques et aussi unanimes de la part de la presse. Loin de moi l'idée de nier le talent de Jia Zhang-Ke, bien réel, mais il a encore du chemin à parcourir avant de pouvoir prétendre au titre décerné par Le Monde (qu'il tente d'égaler le Zhang Yimou des débuts, Chen Kaige ou même Wang Bing). Encore bien des passages sonnent faux, bien des métaphores demeurent maladroites, les séquences surréalistes sont inégales (l'une d'entre-elles sert à faire la liaison entre les 2 histoires un peu grossièrement), et surtout la photographie fait trop cheap (question de budget peut-être) pour ne pas rendre le tout parfois artificiel... Il est vrai cependant que ce ne sont que des détails, et que la sensibilité de Jia Zhang-Ke est plus riche et subtile qu'on ne pourrait le croire au premier abord. Mais l'équilibre constant entre fiction et documentaire de «Still Life» ne lui donne pas l'impact d'un «A l'Ouest des Rails», les personnages sont en effet bien moins émouvants et l'esthétique à moitié à l'arrachée (à moitié magnifique) n'arrange pas la situation. J'ai donc plus ou moins les mêmes objections à reprocher à Jia Zhang-Ke qu'à propos de son long métrage précédent «The World». Par contre la poésie est plus marquée que chez le film de Wang Bing (ou que «The World»), les plans et le montage étant soigneusement élaborés pour donner suffisamment de puissance suggestive aux images. Et il faut bien le dire, le site naturel du Barrage des Trois Gorges est tout simplement sublime! C'est un aspect primordial du cinéma de Jia Zhang-Ke : il se nourrit de lieux hors du commun, témoignant des bouleversements profonds de la Chine contemporaine, y plaçant des personnages qui n'arrivent jamais à faire de l'ombre à « celui » qu'est le lieu en question. J'aurais tendance à préférer un Jia Zhang-Ke documentariste, mais je reconnais volontiers que ses fictions ne manquent pas d'allure! [2/4] http://artetpoiesis.blogspot.fr/
je suis curieux de nature....j'ai beaucoup aimé la maniere de filmer ces êtres ...le générique est trés beau. Pourtant ce film est trés long, trop long puis lent, trop lent. j'ai fini par m'ennuyer... Pour la séance de 22h cela m'a été fatale...je me suis endormie. Dommage . Je pense que ce film est survendue par les critiques.
Still Life n'est peut-être pas le chef d'oeuvre que semble encensé toute les critiques mais il est certes un film important tant sur le plan esthétique que sur son message social et politique. Le film dépeint une société que semble volontairement oublier la communauté international et même le propre gouvernement chinois. Mais avant cela le film est avant tout une critique sur les inégalités...
Voila un film chinois parlant des problèmes sociaux par le biais de deux histoires personnelles.Meme ,si je l'avoue, j'ai eu un peu de mal à rentrer dans l'histoire on ne peut nier l'intéret de ce film qui nous montre une société en décomposition oubliant son passé et ou l'individu est livré à lui-meme.Le film est subtil(peut etre trop),certains plans sont magnifiques.A voir.
ce n'est sans doute pas honnête de mettre 0 étoile lorsque l'on a dormi; mais en lisant la critique de ceux qui ont aussi noté 0 étoile mais qui sont restés éveillés, je suis d'accord car c'est ce que j'ai entre aperçu. c'est quoi la récompense? le lion dort?
"Still life". Le titre déjà est plein de sens. Jia Zhang Ke, aurait aussi pu le ponctuer par un "?". On assiste a l'impossible reconstruction de deux vies, dans une chine qui veut avancer plus vite que tout le monde et qui, pour se faire, se détruit elle même... Nos deux personnages évoluent dans un unique décor en constante évolution(?), principal symbole du film. La plastique est impressionnante et le style remarquable. Les acteurs, par ailleurs excellent, on su capter la finesse du scénario et achèvent de façon magistrale, la subtilité d'une histoire nécessaire. A la fois lent et urgent, "Still life" est un film profondément furieux, qui prend le temps d'aller lentement, et c'est tant mieux. Alors courez le voir, mais n'allez pas trop vite, vous risquerez de vous tromper...
Pensant voir un autre genre de film chinois je suis allé regarder "still life", malheuresement ce film qui m'a paru infiniment long ma profondément déçu. en effet j'ai trouvé ce film lent, quasiment muet et donc incompréhensible. cependant, après reflexion, je me suis dit que l'on pouvait voir ce film comme un documentaire sur la chine actuelle et sur les lieux du barrage. autrement dit le réalisateur aurait du faire un simple docu et non un film bizarroïde.
Ce qui aurait pu être un documentaire montrant des aspects détaillés et précis des répercussions sur la vie des hommes de la construction de cet immense barrage des 3 Gorges n'est en fin de compte qu'un film présentant en fil conducteur deux histoires de couple à base de plans séquences de destructions d'immeubles interminables... Soporifique.
Dans des décors pour la plupart d'immeubles en voie de destruction, un homme et une femme, dont les histoires se suivent en parallèle, vont rechercher respectivement une épouse et un mari. Via cette œuvre aux allures de documentaire, le réalisateur chinois Jia Zhang Ke tente de partager avec le spectateur, cette vision désabusée d'une Chine en pleine mutation, mais pour quel résultat ? La durée infernale des plans et la mauvaise qualité de l'image desservent le film, la lenteur des dialogues et leur superficialité peuvent être perçu par le spectateur comme une invitation au sommeil, et pour finir les histoires des deux personnages - à peine esquissés - sont totalement dénuées d'intérêt. Still life est un film pataud qui s'oublie dès la fin de la projection.
Que ce film est laborieux .... à la limite du supportable par tous spectateurs qui a décidé tenter la séance de 22h; Quel effort surhumain faut-il déployer pour ne pas sombrer définitivement dans les bras de Morphée. Et oui vous l'auriez compris ce film ma achevé. Mes paupières sont devenues lourdes. Impossible de lutter... Je savais en allant voir ce film que lhistoire mettrait du temps sinstaller. Mais là . « Les climats » de Nuri Bilge Ceylan sest presque un film daction. Il ne se passe rien dans ce film, cest dune platitude sans nom. Les acteurs sont figés tous marche au ralenti. Encore merci « Au masque et la plume » de France inter et à Télérama dont je suis abonnée de mavoir ardemment conseillé ce film. Je suis ravie depuis que jai la carte illimitée de pouvoir voir tous types de films sans discrimination aucune et suis de plus en plus méfiante face aux envolés denthousiasme des critiques.
film complètement raté, aucun rythme aucune émotion, faut vraiment avoir un esprit bobo comme catherine deneuve pour décreter que c'est un bon film simplement parcequ'il met en scène des pauvres chinois qui en chient.
Ce film est magnifique. L'intrigue est très simple, mais le film raconte énormément de choses sur la société chinoise et son évolution au moyen de quantités de détails de scénario, de mise en scène, de décors. Rares sont les oeuvres d'une telle richesse.