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Fantasmagories
18 abonnés
50 critiques
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2,5
Publiée le 6 octobre 2009
Le Scaphandre et le papillon est un très beau titre. L'histoire éblouissante dans ce monologue intérieur, ce locked-in syndrome. Mathieu Amalric ou Johnny Depp ? A voir...
Une réalisation et une photographie exécrables gâchent malheureusement un sujet grave et intéressant. Avec un meilleur traitement, "Le Scaphandre et le papillon" aurait pu être un bon film.
Même si ce film n'est pas un chef d'oeuvre, il a le mérite de traiter d'une histoire et d'un sujet très sensibles. Les acteurs sont tous convaincants, sobres... La réalisation est originale, bien que parfois pénible quand elle se met dans la peau de JDB. La musique n'est pas terrible, un peu lacrymogène... Mais ce film devait être fait, ne serait-ce que pour nous rappeler qu'il faut profiter de la vie...
Prisonnier de sa propre enveloppe corporelle, la seule alternative offerte héros devient de laisser s'envoler son esprit. Car tout devient possible par la pensée, y compris ECRIRE un livre !
Le Scaphandre et le papillon, 2007, de Julian Schnabel, avec Mathieu Almaric, Emmanuelle Seigner, Niels Arelstp et une foule de comédiens célèbres et épatants. Histoire de la fin de vie de Jean-Dominique Bauby (mort en 1997), rédacteur en chef du magazine Elle, atteint du Locked-in syndrome, adapté de l’ouvrage éponyme qu’il a dicté à l’aide du seul battement de sa paupière, unique élément mobile de son corps, suite à un AVC. Le film est très réussi, non seulement parce qu’il est fidèle au témoignage laissé par le journaliste, mais aussi parce qu’il réussit, au prix de quelques tortures visuelles, à enfermer le spectateur dans le scaphandre, tout en lui permettant de saisir les papillonnements profondément humains de l’esprit vif de Jean-Dominique Bauby, son humour, son cynisme, son réalisme dans l’attente d’une mort inévitablement souhaitée, qui intervient dans la semaine suivant la parution de l’ouvrage. On entend longtemps après avoir vu le film, le rythme angoissant de cet alphabet récité entre les murs de l’hôpital de Berck, ponctué du clignement de l’œil qui accepte ou refuse la lettre. Les mots prennent forme, les idées se révèlent, les douleurs jaillissent.
Un film incroyablement touchant. A la suite d'un AVC, Mathieu Amalric se réveille handicapé physique, comme prisonnier d'un scaphandre, avec comme unique moyen de communication le clignement de l'œil.. Sa situation -filmée notamment en caméra subjective- est à la limite du soutenable, car personne ne souhaiterait être dans sa situation. Pourtant, trouve la force de s'accrocher et se lance dans la rédaction d'un livre. Cette histoire vous fera relativiser vos difficultés quotidiennes. Ce film est bouleversant, vous n'oublierez pas facilement. A voir.
A ce qui parait le livre est éxellent, je n'en doute pas mais le film horriblement ennuyeux. Seul la réalisation est très bien. On ne fait q'attendre la fin(si on tient le coup) dès le début. BRef bien réalisé mais ennuyeux.
Magnifique en tout point (histoire, personnages, cadrages), Le Scaphandre Et Le Papillon est un film coup de poing à la puissance désarmante qui nous met face à une réalité cruelle et pourtant réelle : l'homme est bien peu de chose au final; en un claquement de doigt, notre vie peut basculer.
Dur, dur mais ça peut arriver à n'importe qui. Amalric joue le rôle à merveille. Le film se laisse regarder même s'il n'y a ps trop de rebondissements.
Un type dynamique, directeur de la rédaction du magazine ELLE, aimant les femmes, la bonne chair, la vie en fait, va se retrouver du jour au lendemain paralisé. Il ne pourra plus contrôler son corps, figé et comme mort, à part un de ces yeux. On va l'accompagner dans sa nouvelle condition physique, tout en ayant son esprit et son imagination qui marchent à merveille, un papillon enfermé dans un scaphandre dont il est complètement prisonnié. Le film est très émouvant, c'est horrible de voir cet homme impuissant face à sa maladie, le voir penser à la mort, puis le voir se battre, puis repenser à la mort. Ce sentiment est emplifié par la caméra qui est à la première personne, on est dans sa tête donc on entend ses réfléxions et voit se qu'il voit. On va connaître ce personnage et son entourage grâce à des flash-backs. Au final on va s'attacher à lui, pas seulement parce qu'on le plaint mais aussi à cause de sa vie bien remplis, son sens de l'humour et son imagination débordante. Le film peut relancer le débat sur l'euthanasie, car notre personnage va connaitre beaucoup de bas (moraux et physique), il va vouloir mourrir, mais il va aussi apprendre à s'évader de sa condition en rêvant beaucoup, son impotence va agir sur son imagination comme un engrais très puissant, son corps est mort mais lui est bel et bien vivant. Il va même réussir à écrire un livre, en pleine non possession de son corps, ce que peu de personnes peuvent se vanter d'avoir fait.
13 726 abonnés
12 426 critiques
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4,0
Publiée le 16 juin 2009
Le diagnostic est sans appel : c’est un locked-in syndrom..."Le Scaphandre et le papillon" rend un magnifique hommage à ce grand monsieur qu'ètait Jean-Dominique Bauby, l'homme qui a ècrit un livre d'un clignement d'oeil! il y a savoir adapter un livre, savoir se l'approprier, savoir le mettre en image, et il y a la façon dont le rèalisateur Julian Schnabel, (Prix de la mise en scène au Festival de Cannes 2007) a retranscrit remarquablement cette histoire! L'èvolution du personnage, sa renaissance, sont très bien rendues où le cinèaste va montrer ce point de vue du scaphandrier enfermè dans la solitude, en dialogue sincère avec lui-même! Tous les interprètes maintiennent cette histoire forte, avec en tête un Mathieu Amalric habitè par son personnage, qui recevra un Cèsar pour sa très belle prestation! Les seconds rôles ne sont pas en reste avec une mention toute particulière à Anne Consigny et Marie-josée Croze qui incarnent des infirmières patientes et courageuses! L'essentiel du tournage s'est dèroulè dans les superbes paysages de Berck-sur-Mer avec son hôpital, sa plage, son phare! Portès par des acteurs inspirès, Schnabel signe un rècit bouleversant de courage qui ramène à l'essentiel et qui nous donne envie de profiter de la vie! A noter que le film est ègalement dèdiè à Jean-Pierre Cassel et Ferdinand Chesnais...
Ce film est superbe. Il n'échappe pas aux longueurs de narration inhérente à tout film d'auteur, et qui m'empêche personnellement de mettre 4 étoiles. Mais l'histoire est bouleversante. Une réalisation (Julian Schnabel) et une interprétation (Matthieu Amalric) parfaites pour nous raconter la détresse d'un homme pris au piège de son corps. Le réalisme de la situation est saisissant, et c'est là toute la puissance du film.
Ce film est prenant. Mathieu Amalric est tout bonnement extraordinaire, les seconds rôles sont également boulversants. Outre le contenu fort en émotion du film, le traitement est original, judicieux et complètement justifié. Les images et le son sont primordiaux, et le film recrée à merveille les belles métaphores de l'écrit. La musique arrive toujours à point nommé, elle rajoute de l'émotion de donne une autre dimension aux scènes. Un seul point négatif : une scène comporte des faux raccords grossiers très visibles et gênants car ils nous font sortir du film, on ne voit plus que ça. C'est dommage. Dans l'ensemble cependant, la lecture est très facile, et le film est accessible malgré la particularité de sa composition. Un joyau du cinéma qui fait réfléchir et relativiser.
Le Scaphandre et le papillon de Julian Schnabel est un de ces chefs d'oeuvres du cinéma français de ces dernières années ayant eu son petit succés en france (300 000 entrèes au total) mais qui en mérité le triple. Un chef d'oeuvre bouleversant, où il est impossible d'en ressortir indemne. Une leçon de vie, une leçon de cinéma, une claque tout simplement. Une bande son magnifique, émouvante. Une histoire tragique, extremment touchante. Des acteurs d'exceptions Mathieu Amalric en tête d'affiche , Emmanuelle Seigner et Marie-Josée Croze ... Un jeux d'acteurs qui nous laisse sur les "fesses", et sans voix. C'est tout simplement sublime, à ne pas louper, à voir, à revoir, et à re-revoir . Un long métrage bluffant, rayonnant, un grand bravo !