Les plus utilesLes plus récentesMembres avec le plus de critiquesMembres avec le plus d'abonnés
Filtrer par :
Toutes les notes
reymi586
471 abonnés
2 444 critiques
Suivre son activité
5,0
Publiée le 14 décembre 2016
Un film très prenant et poignant. Julian Schnabel réussit haut la main un défi pourtant difficile, nous mettre dans la peau de Jean-Dominique Bauby qui a "écrit" il y a quelques années Le Scaphandre et Le papillon. Une mise donc plus vrai que nature avec un casting parfait et très riche : Mathieu Almaric bien sûr mais aussi Emmanuelle Seigner, Marie-Josée Croze, Anne Consigny, Marina Hands, Patrick Chesnais, Niels Arestrup, Jean-Pierre Cassel, Isaach de Bankolé, Max von Sydow....
Le scaphandre et le papillon est un très bon film de Julian Schnabel. La mise en scène est irréprochable, le scénario est recherché et travaillé, les acteurs comme Mathieu Amalric, Emmanuelle Seigner ou encore Marie-Josée Croze sont convaincants dans leurs rôles et le film est intéressant. Bref, c’est à découvrir…
Je ne sais pas par quoi commencer... Que dire d'un film pareil? Comment définir le scaphandre et le papillon? Lapremiere qualification qui me vient à l'esprit c'est le mot Ode. A la vie, à l'ecriture, au cinéma. En plus d'un film celui ci est une leçon. Leçon d'une "meduse" , tel que se qualifiait JD Beauby, mais dont l'esprit papillonne majestuesement à travers la mise en scene hyper reussie... C'est ce qu'on appelle une claque.
... Je n'ai pas vraiment de mots, assez forts pour décrire à quel point l'histoire de Jean-Dominique Bauby m'a touchée. Mathieu Amalric l'interpréte à la perfection, la mise en scène est telle que l'on se retrouve à la place de notre héros et cela rend encore plus fort l'attachement que l'on porte à cet homme tellement, tellement courageux... A la fois drôle, cynique, poétique & émouvant, "Le scaphandre et le papillon" est de loin le meilleur film français de la décennie. Julian Shnabel, merci pour ce moment bouleversant que vous m'avez accordé de passer, je ne verrai plus la vie du même oeil. (Sans mauvais jeu de mots, ça n'était pas voulu je le jure !)
Tres beau film sur le combat d'un homme, n'ayez pas peur que ce soit larmoyant, pitoyable etc... car ce n'est pas le cas . De plus on a le droit à un casting de qualité, un film assez unique !
Un film splendide! Le thème est très glissant mais le réalisateur ne s'y trompe pas et ne cherche pas à nous tirer les larmes ni notre pitié. La façon de filmer à travers le regard de Bauby est très marquante! On sort de ce film boulversé!
Très beau film plein d'émotions qui répond différemment au livre. C'est justement ce que j'ai trouvé intéressant même si l'on ressent parfois quelques passages à vides à la caméra traduisant le désespoir du Jean Dominique Bauby. A mon sens, l'interprétation de ce livre au cinéma a été un réel défi que je trouve dans son ensemble assez réussi étant donné qu'il nous transmet brillamment son expérience au coeur de son enfermement. La lumière ici est particulièrement saisisante car elle apporte une vraie force au film et à la condition du patient chose qu'on ne percevait pas véritablement dans le livre.
Cligner une fois pour dire « oui », deux fois pour dire « non » ; c’est ainsi que Jean Dominique Bauby communiquera avec les siens et les employés de l’hôpital de Berk après son accident vasculaire cérébral, le 8 décembre 1995. Atteint du syndrome d’enfermement, le « locked-in syndrome », il découvrira dès son réveil post-coma qu’il est totalement conscient mais qu’il ne peut ni parler ni bouger excepté son œil gauche. Celui-ci sera son propre papillon avec le monde extérieur qui lui permettra de se libérer de son scaphandre. Curieuse destinée que celle d’un rédacteur en chef du magazine Elle, passionné de littérature et de voyages et qui envisageait l’écriture d’un roman inspiré du Comte de Montecristo dans lequel Dumas faisait déjà référence au Syndrome d’enfermement. Le personnage du Noirtier de Villefort et son propre sort ne semblent alors à ses yeux que former un seul être : un emmuré vivant. Une ambition trop grande qui finit par être punie ? a-t-il songé le journaliste pendant ces longues heures de souffrances mais qui ont donné lieu par la suite à une mémorisation de mots et de phrases d’un livre dont jamais il n’aurait pu penser être l’auteur. Son livre, dicté lettre par lettre grâce au battement de sa paupière est son dernier souffle mais aussi un hommage à sa propre vie qui a inspiré le réalisateur-peintre Julian Schnabel et qui réalise ici son troisième long métrage. Attiré par l’art du portrait et d’hommes hors du commun comme le peintre Basquiat ou l’écrivain cubain Reinaldo Arenas, Schnabel prend un risque majeur dans cette adaptation à savoir la fidélité du témoignage de Jean Dominique Bauby. Le jeu de caméra subjectif avec lequel nous entrevoyons difficilement ce que l’œil de Jean Dominique Bauby tentait en vain de discerner, les flash back et la voix off de Mathieu Almaric sont une belle mise en scène du réalisateur qui réussit dans l’ensemble à ne pas instrumentaliser avec excès ces artifices. Jean Dominique Bauby y apparaît alors tout
Un film poignant qui arrive à nous faire ressentir la même frustration que le héros grâce à une mise en scène astucieuse. Mathieu Amalric est excellent ainsi que tous les seconds rôles même s'il est regrettable que des acteurs comme Niels Arestrup ou Max Von Sydow ne soient pas plus exploités. Et si la mise en scène arrive à nous faire entrer dans le personnage, c'est aussi elle qui nous fait décrocher à certains moments car elle fait parfois brouillon. Et dire que ça peut arriver à n'importe qui...
Schnabel releve avec brio le delicat pari de traduire en images le douloureux temoignage de Bauby , devenu "emmuré vivant" ,certes le principe de la camera subjective et de la voix off deroute un peu au debut mais cette approche se revele extremement judicieuse pour l'aspect immersif qu'elle suscite.Une agreable musique eclectique accompagne cette mise en scene audacieuse qui ne serait rien sans le talent de son casting forcement dominé par la performance d'Almaric qui doit faire "vivre" ce corps immobile avec juste un oeil et sa voix.A noter la jolie galerie de personnages feminins (chose assez rare) qui soutiennent Bauby dans son combat quotidien.En fait le film touche autant pour ses images parfois difficile que pour la justesse et la profondeur de ses textes issus du roman ,au dela du courage dont a fait preuve cet homme et de son temoignage sur une maladie aussi rare que terrible ,c'est avant tout une grande declaration d'amour envers la VIE ,un bien aussi precieux que fragile.
Outre son sujet assez opportuniste qui suit la lignée de mar adentro et qui tombe pile au moment où on en parle le plus c'est-à-dire le LOcked-in syndrome,il est clair que le scaphandre et le papillon montre clairement sa richesse niveau scénario mais aussi en terme de mise en scéne.Parce qu'il faut bien l'avouer,jamais on ne sent un éloignement du réalisateur par rapport à l'histoire à tel point qu'on croirait qu'il fut lui même victime de ce syndrome.En plus de cette incroyable prise de position,la mise en scéne n'a pas peur d'utiliser des artifices et bouleverse les traditions alors même que ce genre de film était déstiné à un genre dit auteurisme.On regrettera quelques performances de certains comédiens un peu trop portées sur le pathos même s'ils sont justes .