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Un visiteur
4,0
Publiée le 30 juin 2012
Un film poignant qui vous fera prendre conscience des simplicités de la vie. La mise en scène est réussie et la photographie est excellente. Mathieu Amalric est vraiment un bon acteur.
Souvent éprouvant,mais toujours bouleversant,ce film n'est pas sans rappeler un autre chef-d'oeuvre,"Johnny Got His Gun".Il semblerait que ce soient les drames de la vie qui inspirent les plus grands films..quoique pour être tout à fait juste il existe aussi de grands films solaires,cf les grandes comédies musicales,les mélodrames de Chaplin ou d'Almodovar,ou la mélancolie gaie d'un Truffaut et autre Tavernier,bien-sûr,j'en oublie..
Les intérêts du film résident dans son thème, fort évidemment il ne peut en être autrement d'autant plus que c'est tiré d'une histoire vraie, et aussi parce qu'il réussit à nous faire entrer pleinement dans l'esprit de son personnage principal. Inévitablement quelques moments forts ressortent de cet ensemble. Mais on aurait aimé en savoir beaucoup plus sur lui, sur son passé, sur ses relations avec la mère de ses enfants, sur celles avec son père gravement malade lui aussi, sur la rédaction du livre en elle-même. Mais le réalisateur préfère faire dans les effets expérimentaux dont il abuse beaucoup trop, ne sachant pas visiblement que la rareté dans ce domaine peut rendre tout aussi percutant ces derniers. Si le film a été multi-récompensé, on a l'impression que c'est plus par respect pour son sujet que pour la qualité de l'oeuvre.
Le Scaphandre et le Papillon est un film d'une beauté et d'une dûreter incomparable. Mathieu Almaric et la mise en scène nous font vivre avec Jean-Do comment l'on vit lorsque notre corps et mort, qu'il n'y a plus que notre âme et nos clignement d'oeil pour s'exprimer, et de ce fait vivre. Un film a voir, pou comprendre encore plus la beauté de la vie
L'exploit de ce film est d'une part de n'être jamais lacrimal et de véhiculer d'autre part un réel optimisme malgré le sujet dramatique du film. En entrant dans la salle je m'attendais au pire, et le meilleur c'est produit. Une très belle surprise!
Le moins que l’on puisse dire, c’est que Schnabel ne fait aucune faute de goût. On pourrait même lui reprocher de ne pas prendre de risques et de traiter un sujet certe difficile avec un académisme glamour, bien contrebalancé par une mise en scène "Alice de l'autre côté du miroir" qui enlève au film ce côté voyeurisme morbide dans lequel il aurait pu tomber. Le film fait presque biopic grotesque, dans l'originalité du traitement, évidemment pictural et coloré. Jean Do cloué sur un lit devient alors écrivain et fait un livre par interprète interposé. Le comique de certaines situations enlève de la tension,et agace à la fois, certaines blagues un peu faciles, limites racoleuses, genre tout handicap n'est pas mortel. les visions du personnage principal, sont surréelles et poétiques certes, mais bon... Tout l’enjeu est d’éviter le mélodrame larmoyant, et de créer une empathie réelle avec ce homme brisé, et là les flash back n’apportent rien, si ce n’est de l’anecdotique. On pourrait même reprocher au film de se cacher derrière pour rendre attrayante une situation qui ne l’est évidemment pas. Illustrer les phantasmes de Bauby ne me suffit pas, il est plus intéressant que ça. Le problème c’est que les moments de délire où Schnabel fait rêve les rêves éveilés de Boby, sont les meilleurs du film, et miser sur la voix de Mathieu Amalric qui donne de la chair à un corps qui n’en a plus, figé dans un masque inexpressif et raide, c’est une bonne idée, pas très originale mais bonne, comment la développer mieux ? C'est à voir, j'attends...
Un film troublant. La réalisation est pénible, mais le propos est puissant et l'idée originale. Un moment spécial, profondément triste, et touchant. A voir.
jean dominique boby homme ordinaire est victimen d'un avc.DEs lors il se retrouve dans un hopital passant de l'etat d'humain a celui d'un etre emprisonné dans son scaphandre.N'ayant que l'oeilgauche pour communiquer il se laissera berçé dans son imagination pour survivre.le film nous fais penetrer d'entrée dans cette sanssation de vide que ressent le personnage.Bien qu'encadré par des orthophoniste jean do n'est qu'heureux dans ses penssé et ses reves.Le potentiel et la realistion du film est incroyable .Intelligent frappé par des dialogues d'une puissance humaine le scpahandre et le papillion est un voyage percutant et troublant comme on en voit peu.Evidement avec son coté decalé et sa dramaturgie constante le film ne plaira pas a tout le monde.Pourtant il serait dommage de boudé ce grand film d'une beauté a coupper le souffle.On retiendra notament ces grands moment alarmiste et poignant entre mathew almalric et max von dyshow.
Un film passionnant et intriguant, dont en ressort pas indemne. Il y a surtout deux très gros points forts dans le film qui sont des points d'ailleurs assez unique par rapport à tout ce qu'on a put voir jusqu'à présent. Tout d'abord la mise en scène : très soignée, unique, et qui met mal à l'aise tellement elle est mouvante. Mais c'est jouissif. Le deuxième point, et l'essentiel, est que rarement l'identification du spectateur au personnage n'a été aussi forte depuis Memento. On a réellement l'impression d'être à sa place et de ne pouvoir s'exprimer comme on le voudrait. Cela est aussi entrainé par la mise en scène omnisciente, à la Enter The Void, et qui fait ressortir l'univers du film comme quelque chose de magnifique. Quelques points négatifs tout de même, dans le scénario et la relation entre les personnages. Le retour de sa vraie femme est très peu marquante, et n'occupe que 10 secondes du film, dommage. On ne voit pas assez l'avancé de son livre, ni le véritable impact qu'il a eu après sa publication ( une seule phrase est mentionnée ). Mais surtout, le film se finit comme un cheveux sur la soupe : très académique, rapide et peu émouvant. Dommage, ça enlève un certain charme au film qui pourtant aurait put faire sa force.
Un film bouleversant, émouvant...tous les mots sont bons pour décrire ce chef d'oeuvre, qui plus est français (une fois n'est pas coutume). On se sent mal du début à la fin, le scénario est captivant, les musiques sont magnifiques. Même en n'étant pas sensible, on ne peut que verser une larme à un moment donné du film. Maintenant je vais lire l'ouvrage, bien que j'aurais du le faire auparavant. 4,5/5 pour ne pas mettre 5...
Le scaphandre et le papillon est une histoire vraie de Jean-Dominique Bauby, qui est aussi l'auteur du livre tiré du même nom (ce qui est encore plus troublant et touchant le faite que ça se soit passé pour de vrai). Le spectateur ressent ce que vis le patient à travers la voix-off, son regard, les nombreux flash-back sur son passé, ainsi que ses pensées que nous seuls connaissons. On rentre directement dans son imagination et la caméra est approximatif ce qui fait qu'on s'attache encore plus au personnage ; y compris à cause de sa condition. Le film nous offre de belles images d'archives. C'est un film poétique, léger, un film profondément humain avant tout et sincère, ne jouant pas sur le tire-larme ; la maladie est montrée avec légèreté et simplicité, c'est ce qui ma plu. Mathieu Amalric joue très bien (oscar du meilleur acteur en 2008), les seconds rôles pareil : Emmanuelle Seigner et surtout Marie-Josée Croze.
J'ai vu un film... très émouvant, qui réussit d'un point de vue technique, à "mettre" le spectateur à la place de M. Amalric... On souffre avec lui et on partage sa réflexion essentielle sur la place des choses dans la vie, voire la place de la vie sur les choses... L'ensemble des comédiens qui lui font face sont émouvants, touchants, et humains...