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Un visiteur
2,5
Publiée le 25 mai 2007
Plutôt agréablement surprise, je m'attendais à un tire larme et le film est plutôt sobre sur l'émotion. Par contre les effets de mise en scène subjective sont un peu lourdingues. Une certaine efficacité à l'americaine avec une poésie facile mais distrayante.
Etonnant objet cinématographique, humainement d'une grande justesse, évitant le pathétique et plongeant dans l'humain avec la foi d'un apnéiste. Le défi a priori impossible sinon risqué de cette mise en image est relevé avec légéreté et parti pris. Le jeu des acteurs est poignant et pudique. C'est un grand film.
Merci à tous ceux qui ont collaboré à ce chef d'oeuvre bouleversant. Le film est une merveille qui avec beaucoup de justesse nous transmet le fascinant témoignage de Jean DO et son incroyable expedition au coeur de l'humain. Quelle leçon de vie et quel beau film. Courez Y.
Jolie leçon de vie, émouvant hommage porté par une mise en scène singulière et une interprétation convaincante - tout particulièrement les seconds rôles d'ailleurs - Respect donc pour la vie de cet homme et pour l'oeuvre qui en découle aujourd'hui malgré, on le sait, d'importantes libertés prises avec la réalité de l'entourage.
Le scaphandre et le papillon est un film très très très dur. On en sort complètement retourné. On ne sait pas trop qu'en penser au début tant la nausée nous a pris. Pourtant, les secondes passent et vous vous dîtes que vous avez vu du grand cinéma. Elles passent encore et vous accédez progressivement à une certitude : voilà du vrai et du grand cinéma. Du cinéma qui dit quelque chose, qui vous retourne et vous secoue, qui vous choque et vous donne une leçon. Le jeu d'acteur est somptueux, l'amour et la souffrance sont retranscrites avec une force et une vigueure rarement atteinte. La réalisation est tout aussi somptueuse, traduisant à merveille beaucoup de ce que peut ressentir cet homme prisonnier de sont corps, comme dans un scaphandre. Mais un homme qui est aussi papillon et qui sait s'envoler. Car il lui reste sa mémoire et son imagination. Que dire sinon bravo, sinon merci ? Que dire ? Rien, car trop parler affecterai la grandeur de ce cinéma. Un simple merci suffira.
plus un documentaire hospitalier sur la tétraplégie qu'un film, c'est l'histoire vraie d'un homme, devenu légume, qui réussi à faire écrire un livre avec des clignements de son oeil gauche, unique partie de son corps qui n'est pas paralysée. C'est insoutenable par moments, et tellement démoralisant, qu'il faut beaucoup d'optimisme pour ne pas sombrer dans le plus noir des cafards.
bravo c'est reussi belle adaptation du roman. mathieu amalric joue parfaitement avec les cinq sens. mais la palme je la donnerai au petit theophile j'ai oublie son nom quel fraicheur dans son jeu. ce mome et tout siplement un rayon de soleil d'emotion encore bravo mr schneibel et merci pour ces deux heures de plaisir visuel.
MALHONNETE. Le film ne reprend pas le point de vue du livre, ici la femme officielle est présentée comme exemplaire et on charge la maîtresse. C'est une position morale qu'on retrouve dans la mise en scène. Tout sonne faux, ça manipule le spectateur, même Amalric grand acteur, est ici affligeant. Vraiment mauvais, et vraiment énervant. Pourtant Basquiat, c'était bien. Est-ce que Schnabel avait vraiment envie de tourner ce film?
J'ai vu ce film tout d'abord parceque en début d'année, milieu février, mon père a fait trois accidents vasculaires cérébraux de suite, le troisième étant destructeur. En effet, il eu plus de la moitié de son cerveau qui fut détruite. Les médecins disaient qu'il lui été arrivé ce que l'on appelle une pluie d'ambolie (pour le troisième AVC). Mon père été donc hémiplégique, toute la partie droite de son corps inerte, et aphasique, il ne réagissait pas à la lumière... Nous avons souhaité, moi, ma mère, toute la famille et tout ces proches sa mort. Pourquoi ? Il nous avait toujours dit qu'il ne voulait pas de ce genre de vie. Innutile de vous l'avouer, vouloir la mort de son père est très dur à encaisser. Enfin tout cela pour expliquer que j'ai eu envi de regarder ce film afin de savoir quel type de vie aurait-il pu vivre, s'il n'avait pas décidé de s'en allé après 3 semaines de comma artificiel. Vous pouvez donc imagé que ce film m'a beaucoup touché, surement plus que n'importe qui... Mais il m'a réconforté, certes mon père est décédé, mais il n'a pas à vivre une vie de misère, qu'il n'aurait pu supporté, je vous conseil ce film, il peut vous permettre de regarder ce qu'est la vie sous un autre angle, réfléchir si vous voulez vraiment être maintenant en vie coute que coute ou partir par vous même s'il le faut. Il permet d'instaurer le dialogue avec vos proches qu'ils sachent ce que vous voulez ci cela vous arrivait. Mon père est décédé le 28 février 2007 aux alentours de midi.
Alors que les thèmes obscurs font de plus en plus l'objet d'oeuvres d'art (voir récemment "Irina Palm",par exemple),ils semblent être de plus en plus plébiscités par les grandes messes: comme ce scaphandre et ce papillon,séléctionné en compétition à Cannes cette année.Toutefois,certains s'en sortent mieux que d'autres.Si "Irina Palm" parvenait à ne pas tomber dans le graveleux,"Le scaphandre et le papillon",lui,dégringole direct dans la décharge lacrymale et le voyeurisme total.Quoique plus passionnant que "Mar Adentro",le film de Schnabel pose problème de plusieurs côtés: déjà,il remet en cause la question <<Peut-on tout filmer au cinéma?>> ; niveau film sur la paralysie,on pourra répondre non tout de suite puisque ni lui,ni l'insupportable film d'Amenabar ont réussi à ne pas tomber dans les pièges du genre.De plus,il pose un problème au cinéma en général,vu sa médiocrité:qu'essaye de nous dire Schnabel via ce film?Car ce n'est ni un hommage au personnage,ni une glorification de la médecine,ni une réflexion sur le language,ni une preuve d'amour.C'est juste un objet bordélique qui s'éparpille (les flash-backs arrivent soudainement,sans jamais que l'on sache pourquoi) et s'égare,et qui,surtout,agace;comment supporter 30 minutes de caméra subjective à moitié floue,à moitié tremblante,à moitié baveuse,qui bannie le cadrage pour privilégier le vomissement?Dès que le procédé (pas idiot en soi,mais tout simplement mal utilisé) s'arrête,le film ressemble déjà plus à quelque chose,ou du moins il ne flirte plus avec l'abstraction hors sujet.Ce qui ne l'empèche pas d'être aussi mal cadré,aussi mal photographié,aussi esthétiquement incohérent qu'avant.Et en plus de cette laideur énervante (c'est vraiment très moche!),se rajoute l'inanité d'un scénario non-sensesque qui fonce droit dans le mur,enchaînant les péripéties (comprendre scène de rêve,d'imagination,flash-backs) dans le désordre.Quant à la sensation d'immobilité du protagoniste,si elle est bien rendue,elle paralyse tou
Ladaptation du best seller de Jean Dominique Bauby était un pari cinématographiquement élevé et le résultat est globalement au rendez vous pour Julian Schnabel qui à réussi là un film qui se distingue de ce que lon peut voir actuellement dans les salles. La première heure est très émouvante et savoureuse mais malheureusement le film va peut à peu sessouffler pour paraître plus long quil ne lest en réalité . Mais à part cette petite longueur et quelques passage un peu tarabiscotés le film est très beau et la mélancolie est palpable . A la fois gorgée despoir et très triste derrière la voie chaude et mélodieuse de Mathieu Amalric qui joue très bien son rôle , le film est savoureux et fait réfléchir. Avec une très belle mise en scène et des acteurs performant . Idéal pour passer un bon moment de cinéma mais en revanche pas pour se changer les idées
EXCELLENT.Une puissance cinématographique remarquable laissant penser à une expo photo de William Eggleston tant la couleur est maitrisée notamment sur les scènes de Plage, de Bateau etc. CONSEILLE à tous bien que certaines scènes hospitalières soient si réelles qu'elles peuvent être difficiles mais c'est tellement bien fait que j'en dévore le bouquin !!!
un très beau film émouvant, triste par moments mais étonnament aussi très drole. N'ayez pas peur du sujet (comme je l'ai été au début) et vous verrez comme moi qu'on se laisse vite emporter par ce film et par Mathieu Amalric...quel acteur!
Réputé inadaptable au cinéma, « Le scaphandre et le papillon », se voit aujourd’hui être l’objet d’un film audacieux de la part de Julian Schnabel. Il fallait en effet, une certaine audace pour transposer à l’écran le témoignage de la douleur de Jean-Dominique Bauby qui à la suite d’un accident vasculaire-cérébale ne pouvait plus communiquer que par sa paupière gauche. Pourtant l’évidence cinématographique d’un sujet si fort s’impose d’emblée alliée à une mise en scène novatrice qui ne peut qu’être bienvenue. De l’innovation, Schnabel n’en a pas manqué, mais il n’a malheureusement pas évité de nombreux pièges qui cassent l’élan de l’entreprise et agacent de nombreuses fois le spectateur. Tout d’abord, l’idée d’une caméra remplaçant l’œil actif de Bauby, nous permet un processus d’identification à la sensation vécue par ce dernier dans son calvaire. Cette paralysie donnant l’impression d’être emmuré vivant est à tout à fait palpable et offre des moments forts et uniques. La répétition de ce plan devient vite lassante et montre que Schnabel force un peu sur la sensiblerie excessive à l’américaine. Certaines images de la nature en pleine mutation disposés d’une manière un peu cafouilleuse dans le montage final témoigne d’un discours sans doute important pour le réalisateur mais manquant sérieusement de rigueur pour être totalement clair. En revanche, le film gagne en intérêt pour ses acteurs Marie-Josée Croze (infirmière dévouée) et Anne Consigny (rédactrice des souffrances de Bauby) la caméra les sublime, tandis que Mathieu Amalric signe une performance époustouflante (César à la clé), où sa voix nous accompagnant tout au long du film relate avec humour, autodérision, et désespoir sa lente décrépitude. On saluera donc la prise de risque prise pour réaliser un tel film, qui même s’il force un peu sur les recettes du sentimentalisme, possède un statut novateur très honorable et des acteurs formidables où Mathieu Amalric est bluffant.