Derniers Avis : Le scaphandre et le papillon - Page 26

Le scaphandre et le papillon est un film sympathique, mais que je n'ai pas particulièrement apprécié. Mathieu Almaric est au meilleur de sa forme, mais l'adaptation du livre de Jean Dominique Beauby n'a pas réussi à m'intéresser autant que le livre.
En résumé, un film pas mauvais, mais pas bon non plus.

Cela faisait lontemps qu'un film ne m'avait pas autant ému...Un seul mot : Magnifique!
Le film doit beaucoup aux superbes interprétations de Mathieu Almaric et Anne Consigny et bien sur à la mise en scène.

Si le cinéma est là pour nous donner les émotions auxquelles nous aspirons en entrant dans ces salles obscures, pitié préférer les papillons aux caraibes, car c est d émotion pure et simple qu est fais ce film. Loin des éffets spéciaux Us ont retrouve enfin le cinéma Francais comme on aimerait le trouver chaque semaine au RDV, ....la classe....sujet difficile et chargé d émotions traité avec maestro, je n ai pas encore lu le livre mais j y pense MAINTENANT alors précipiter vous

LE SCAPHANDRE ET LE PAPILLON est un film bouleversant. Le jeu d'acteur est exceptionnel, jamais ils n'en font trop ou tombent dans la caricature. L'émotion, la compassion, le désarroi.. autant de sentiments que le film arrive à nous transmettre sans jamais perdre de vue une certaine forme d'optimisme. C'est une oeuvre qui provoque la réflexion, qui nous renvoi à nos angoisses de la vie, au fait que celle-ci peut être impitoyable. Bien souvent les larmes montent mais bien souvent on relativise face à cette digne leçon de courage et de talent de la part d’un homme hors du commun.

Le Scaphandre et le papillon est tiré du livre de Jean – Dominique Bauby, le rédacteur en chef de l’hebdomadaire Elle qui se retrouva complètement paralysé à la suite d’un accident vasculaire et privé de l’usage de la parole. Il apprit à communiquer à l’hôpital en clignant de la paupière gauche et fit retranscrire par ce moyen la narration de son combat pour la vie. Le film commence en « caméra subjective » avec la voix off de Jean – Dominique Bauby (Mathieu Amalric) et ensuite le procédé est abandonné pour montrer Mathieu Almaric dans son fauteuil et faire des flash – backs. Même si les flashs back n’évitent pas le sentimentalisme, le film est plutôt réussi car il raconte avec originalité le drame de Jean – Dominique Bauby et il transmet bien avec force ses émotions, sa douleur, son humour et sa volonté sans tomber dans le sensationnalisme exacerbé. Les séquences filmées de son point de vue sont très réalistes et la distribution excellente : Mathieu Amalric, Marie – José Croze, Anne Consigny, Marina Hands, Emmanuelle Seigner, Maw Von Sydow, Jean – Pierre Cassel, Niels Arestrup.

Une mise en scène bien particulière qui permet de se mettre à la place du personnage principal (enfin, tout est relatif...). On aurait pu s'attendre à quelque chose de larmoyant mais pas du tout, c'est raconté avec justesse et simplicité, à aucun moment on ne voit le "héros" s'appitoyer sur son sort et c'est sans doute cela qui fait la sincérité de ce témoignage.

Un film très sensible et très doux. En sortant de là, on se dit qu'après tout on est pas si mal lotti comme on est. Et le fait aussi que pendant le film, on le voit tantôt malade, tantôt en plein vie avt son accident, permet de ne pas tomber dans "l'ennui". Bon film.

Voilà une oeuvre vraiment atypique, humainement et cinématographiquement très intéressante. La mise en scène (recompensée à Cannes) et d'abord troublante et devient peu à peu vecteur d'une grande émotion, car le réalisateur parvient à nous plonger dans la peau de cet homme malade et terriblement seul. Quelques flash back et quelques scène oniriques nous aident à mieux connaître le personnage, ce qui a pour résultat de le rendre encore plus proche de nous. L'ensemble du casting est impeccable avec une mention speciale pour un Amalric jouant un malade plus vrai que nature. Un beau film donc, terriblement humain, dur et touchant à la fois.

Cet avis est très subjectif, mais j'ai été assez décu. Le sujet traité est très grave, et la torture spirituelle qu'a dû subir Jean-Dominique Bauby est, à mon avis, au delà de tout ce que nous pouvons imaginer. La lecture des premières pages du livre m'a serré le coeur, mais le film m'a quasiment laissé de marbre. Pourquoi ? Je ne saurais le dire, à part que la caméra subjective, si elle était essentielle et parfaitement adaptée pour la scène de l'éveil, a été par la suite trop utilisée ; et que l'interruption brutale de la musique de fond à plusieurs reprises est très maladroite. J'ai pu lire certaines critiques reprochant au film d'avoir donné dans le pathos, je trouve au contraire que la détresse du "papillon" prisonnier de son scaphandre devrait être plus puissamment retranscrite. Par respect pour la personne de J.D.Bauby et à la force qu'il a eu d'écrire son livre, je ne peux pas mettre une critique en dessous de 2 étoiles... mais encore une fois, c'est décevant.

Un film d'une force émotionnelle exceptionnelle. J'hésitais à aller voir ce film, craignant qu'il soit ennuyeux. Je ne regrette pas que ma femme m'y ait poussé. Même si ce fut une expérience éprouvante ! Julian Schnabel m'a confronté à mes propres angoisses et j'en suis encore bouleversé.
Allez voir ce beau film ... mais n'oubliez pas vos mouchoirs.

Mathieu Almaric est plutot bien, dans le style "belle performance" comme l'affectionne les Americains. Quelques belles idées de cinema, mais aussi beaucoup d'appels lourdingues à l'emotion. Du coup ce film ne m'a pas touché, j'y ai trop vu les manoeuvres. J'apprends à l'instant que le prix de la mise en scène de Cannes revient au réalisateur. Tant mieux pour lui, le jury a été sensible à l'esbrouffe.

c'est vrai qu'une fois sorti du film on est heureux des choses simples de la vie comme se lever de son siége marcher pour rejoindre son véhicule parler avec un voisin de salle pour commenter le film.
je pense que c'est un trés beau moment de cinéma et que l'histoire de cet homme nous bouleverse au plus profond de nous même.
c'est beau c'est fort c'est grand c'est réussi.bravo.

Une belle leçon de vie et de courage. La réalisation est efficace. Le spectateur est placé dans la peau du personnage principal d'une façon habile et prenante. La morale de l'histoire: Carpe Diem!

Un très beau film et j'ai presque envie de dire magnifique.
C'est émouvant, poignant, parfois drôle ou ironique , bouleversant sans tomber dans la sensiblerie malgré la dureté de ce qu'a vécu Jean Dominique comme toutes le personnes victimes d'AVC.
De plus j'ai trouvé que c'est formidablement filmé et interprété.
Ce film est aussi une belle et terrible leçon de vie. Comme les choses qui nous agacent quotidiennement et qui prennent une importance extraordinaire nous paraissent insignifiantes quand on sort de ce film.

Quel que soit le film, quel que soit le spectateur, une part de subjectivité plus ou moins grande vient toujours forcément influencer le jugement de celui-ci. La subjectivité, c'est l'humanité. Le scaphandre et le papillon est de ces films qui viennent titiller la subjectivité du spectateur en funambulant sur la corde sensible. Plus qu'au spectateur installé dans la salle, c'est à l'être humain que Julian Schnabel tente donc ici de s'adresser. Deux alternatives s'offrent alors au spectateur. Soit il se laisse embarquer dans un tourbillon d'émotion (sans aller jusqu'à la pleurnicherie), soit il s'endort. Je pense que les 2 possibilités auraient pu s'ouvrir à moi, mais c'est la première qui l'a finalement emporté. Je me suis laissé emporter par la caméra de Schnabel, et des instants de vie et parfois de survie qui sonnent juste, grace à un remarquable travail de l'ensemble des comédiens (mention spéciale de moi même à Amalric tout de même).Seulement, si dans le long métrage c'est Amalric que l'on voit à l'écran, c'est bel et bien de Jean-Dominique Bauby dont il est toujours question. Celui là même dont une phrase à la fin nous apprend le décès 10 jours après la publication du bouquin. Alors que tous les noms des participants au film défilent sur l'écran, dans la tête de l'être humain encore présent dans la salle, la réalité enterre la fiction. Peut être le moment le plus intense du film.