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Gloups9
2 abonnés
6 critiques
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0,5
Publiée le 29 mai 2007
Marre de Cannes. C'est un film affreux, voyeuriste, au secours! Une 1/2 bonne idée de mise en scène (déjà vue dans Dancer in the dark, mais bon) : la camera subjective. Mais comme c'est la seule, elle est répétée, encore et encore. Je sais que ce n'est pas bien de ne pas aimer ce film, mais désolée, je n'ai vraiment pas adhéré. Et je n'étais pas la seule...
Le film est très beau. Je viens de m'empresser d'acheter le livre. Les acteurs sont très bons. Toutes les actrices méritaient un prix à Cannes, surtout Anne Consigny et Marie Josée Croze....... Dommage
Un film dur, très bien joué,en particulier la prestation de M. Almaric, avec une approche cinématographique qui accentue toute l'émotion contenue dans cette histoire. Il y a de plus suffisammaent de pudeur et de réalisme pour que le voyeurisme ou la pitié ne se manifeste pas. Emotionnellement fort!
Juste avant que le film ne commence, on ne peut sempêcher de craindre quun déluge de pathos ne vienne nous étouffer. Mais, dès les premières minutes, la grande subtilité de la mise en scène et la belle retenue dont sait faire preuve la réalisation nous rassure tout de suite et nous fait rentrer dans cette aventure de la façon des plus dignes qui soit. Commence alors une montée progressive de lémotion, une émotion sincère et profonde, car elle nest jamais sollicitée par quelque procédé que ce soit. Car oui, ce film ne se fixe jamais comme but démouvoir mais simplement dexpliquer, de faire ressentir, et cest de cette honnêteté quil tire sa grande force. La démarche est si juste, le propos si fort, quand en oublie lexceptionnelle qualité de réalisation et dinterprétation qui sont là les retranscrire. Que dire de plus si ce nest que ce "Scaphandre" est un remarquable instant de cinéma, une pièce rare qui rallume notre flamme pour le septième art.
Je m'attendais à un film proche de la qualité de mar adentro.Quelle déception!Amalric est franchement mauvais,la mise en scène lassante et répétitive .
Ca commence par un bon quart d'heure de vue subjective totalement floue, vacillante ; on se dit que ça va être une torture de pratiquement 2h, à moins qu'on aie une crise d'épilepsie dans les cinq minutes suivantes
et puis finalement, ça s'estompe, ou bien on s'habitue. le reste est un film à l'humour cynique, plein de vitalité, avec des acteurs brillants et une certaine inventivité pour rendre interessant visuellement ce qui aurait pu être d'un ennui mortel
C ( un clignement d'oeil) H ( idem)...E...F...D...O...chef-d'oeuvre ! L'atypique Julian Schnabel n'a pas attendu que le biopic ( de "biographical picture") soit à la mode pour mettre en scène son troisième film. En effet, "Basquiat" retraçait la vie de ce peintre d'origine haïtienne et "Avant la nuit", celle de l'écrivain cubain Reinaldo Arenas. Pour celui-ci, il adapte le roman de Jean-Dominique Bauby, ancien directeur du magazine "Elle", victime du locked-in syndrome ( paralysie totale exceptée des paupières). C'est par le battement des cils qu'il a pu l'écrire ( il est mort quelques jours après sa parution). Bien évidemment, Schnabel prenait des risques en s'attaquant à pareil sujet. Pourtant, il réussit un film magistral ( et le mot est encore faible, d'ailleurs aucun mot ne peut traduire le choc que cette oeuvre procure). Chaque battement qui passe est un émerveillement tant sensoriel que humain. Les trouvailles visuelles de cet artiste sont abasourdissantes. Il est vrai qu'on comprend mieux quand on sait que c'est aussi un grand peintre ( ses tableaux sont exposés dans les plus grands musées du monde). Un des coups de génie de ce poète est d'avoir soudé l'unique oeil de son héros et le sien de cinéaste visionnaire. Pendant un long moment, Jean-Dominique Bauby est la caméra. Cela permet, comme dans "Elephant man" de Lynch, de mieux se préparer psychologiquement avant d'affronter l'horreur ( logique dans notre société où tout se base sur l'apparence), mais aussi de ressentir de l'empathie. Une autre grande force du "Scaphandre et le papillon" est d'avoir réuni tant de comédiens prestigieux et attachants autour de Mathieu Amalric ( toujours égal à lui-même). Max von Sydow ( l'acteur fétiche de Ingmar Bergman) est bouleversant dans le rôle du père de Jean-Dominique; Jean-Pierre Cassel ( à qui entre autres le film est dédié) qui joue le rôle d'un curé et qu'on retrouve tenant un commerce religieux ( le propos acerbe sur la religion est évident). Et que dire de to
On ressort de ce film avec un certain mal l'aise car on se demande comment on peut vivre comme ça, mais le film et surtout l'auteur du livre nous donne le moyen de nous évader et de comprendre l'état d'esprit de Jean-Dominique Baudy. Les acteurs sont très bien, surtout Almaric et Croze. La caméra subjective est une bonne idée mais donne elle aussi un sentiment de mal l'aise puisque j'ai eu mal au coeur mais quoi de mieux pour avoir le vision de cet homme. Vraiment un très beau film avec quelque touche d'humour qui nous fait aller jsuqu'au bout.
Un film touchant, un acteur formidable, quelques moments difficiles...... une belle lecon de vie.... Après ce film, on ne se plaint plus pour rien !!!! A voir absolument !!!
Magistral ! Il y a longtemps que je n'avais été bouleversée par un film. Je suis très contente que le réalisateur est eu le prix de la mise en scène à Cannes, c'est largement mérité. L'interprétation est sans faille, sans tomber dans le patho. Les médecins, les patients, l'entourage des patients, bref tout le monde devrait voir ce film. Il donne de belles leçons : de vie, de courage, d'humilité... Je crois que je vais y penser encore un bon moment. Merci le cinéma !
Un film dont on sort bouleversés.l'oeil gauche du narrateur et son esprit nous offrent les plus beaux moments de cinéma.A ne manquer sous aucun pretexte.
Vraiment, le prix de la mise en scène est mérité. Sur un sujet qui aurait pu être pathétique, Julian Schnabel propose, grâce à un travail de virtuose, un film plein de courage et même d'espoir. Le rire arrive même à sourdre délicatement.
Un grand film, le peintre a su choisir comment et avec qui dépeindre cette tragédie chargée d'émotion. Il a par exemple choisi les visages superbes de beauté, de douceur et d'humanité de Marie José Croze et Anne Consigny, les gros plans sur elles (nombreux puisque le procédé de la camera subjective est utilisé dans les 2/3 du film) nous émeuvent au delà de tout. Enfin les passages lus(pas trop nombreux mais bien choisi) extraits du livre et les illustrations parfois oniriques sont superbes. L'humanité et la pudeur de la scène du "rasage du père" me restera en mémoire. Vraiment du beau cinema sur un projet difficile au départ à retranscrire sur pellicule.
Magnifique film, je ne sais pas vraiment quoi dire d'autre à son sujet si ce n'est parler de perfection de genie de .. wouaou, vraiment à ne pas manquer