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Un visiteur
4,0
Publiée le 19 juin 2007
Un film réelement touchant, qui suit une ligne de conduite qui semble issue d'un subtil équilibre entre l'émotion et la raison. Des acteurs vraiment bons, UN acteur exceptionnel qui, dans la position de l'inerte ou de l'actif transmet la même émotion, la même intensité dans le regard. Les jeux entre les comédiens sont d'une complicité rare. La jeune infimière remplit entièrement son rôle. Les scènes entre le père et le fils sont touchantes, d'autant plus que la mère est absente... Bref ce film, qui aborde un sujet plutôt délicat est réussi à merveille! Un petit bijou à voir absolument!
4 étoiles pour avoir osé faire un film sur le locked-in syndrom... et l'avoir bien fait. Quelques erreurs cependant: quelqu'un qui émerge d'un coma et ne peut plus bouger que les yeux est... terrifié. Même le pire clown réagit ainsi, personne ne pense à faire de l'humour à ce stade du syndrome. Quant à l'alphabet, il parait limite sadique d'obliger un malade dans cet état à mémoriser les lettres qu'il épelle, alors qu'il serait tellement plus simple de les écrire au fur et à mesure sur un tableau où il les verrait... Autrement, bien vu les remarques douteuses de certains soignants maladroits, la torture de la télé qu'on vous allume ou vous éteint sans penser que vous allez rester des heures ainsi, jusqu'à ce que quelqu'un d'autre repasse par là, bien vu les amis qui n'ont pas le courage d'assumer ce qui vous est arrivé... C'est un film salutaire, même si l'on sait bien que d'aucuns louent ce qu'ils voient au cinéma, mais ignoreront la même situation lorsqu'ils la rencontreront dans la vie. Pour parler d'autre chose que du réalisme de ce film, j'ai adoré revoir Jean-Pierre Cassel en vendeur de colifichets à Lourdes! Détail technique: comment ont-ils fait pour figer la bouche de Mathieu Amalric dans cette position? Botox? Lidocaïne?
Un film très touchant, émouvant et parfois dur. On a l'impression de ressentir l'enfermement que subit Jean-Dominique Bauby par une mise en scène réussie qui nous fait passer de vues à la 1ere personne (à travers son regard) à des vues à la 3eme personnes. Malgré l'aspect dramatique de sa situation de paralysé, il a su tout de même garder un certain humour qui nous offre quelques répliques comiques. Ce film nous fait traversé plusieurs émotions, et nous rappellent que nous avons de la chance d'être en bonne santé, et qu'il faut en profiter...
Film poignant,qui montre que l'être humain peu avoir une force impressionnante quand il s'agit de survivre. De plus, le film est tourné d'une façon surprenante.
Julian, Julian Schnabel...Basquiat ENORME claque, Before night falls la même mais de l'autre côté cette fois-ci. Le visage bien droit et dans l'axe nous nous apprêtons donc à voir son nouvel "objet". Petites réticences au départ allaient telles gâcher mon plaisir...(ref. du cinéma français). NON. D'abord quel choix merveilleux de prendre un des meilleurs comédiens que M.Amalric pour ce rôle hors norme...il sublime la voix off et enchante l'image par ce qu'il réussit à faire resortir de son intérieur, le "moi" de "Jean-Do" face à nous public qui oscillons entre vue subjective (intérieure) et resentis (extérieurs)...On est absorbé par tant de justesse, pris par une énorme tristesse et relever par ce qui rend plus fort le personnage principal. On resort de la salle plein d'espoir, d'envi, d'explosions...Schnabel à réussit la mise en image d'un livre profond par une mise en scène sans dimension, sans barrière...sublime film trop rare dans le paysage cinématographique français...(petite mention à Anne Consigny qui suit d'un tout petit pas le chemin qu'Amalric lui trace)
« Le scaphandre et le papillon », adaptation éponyme du récit autobiographique de Jean Dominique Bauby est une uvre terriblement bouleversante à plus dun titre. La première des satisfactions étant, de la part de Julian Schnabel, davoir évité de sombrer dans un misérabilisme démotions pré fabriquées pour ne tirer que la substance dun message de bravoure et doptimisme. Le parti pris également de filmer principalement le point de vue de Jean Do est une prouesse car il était très facile de tomber dans la mièvrerie. Mais il nen est rien. Nous assistons aussi impuissants que son auteur à son parcours brisé sur lequel il faut composé avec une émotion qui vous étreint, sans pour autant vous broyer. La mise en scène particulièrement sensible est magistralement orchestrée, alliant des scènes crues et lourdes et dautres légères et poétiques Le scaphandre et le papillon. Linterprétation sinscrit également dans la réussite du film. Mathieu Almaric est géantissime, de même la pléiade de seconds rôles tous aussi fervents les uns que les autres. Ce film interpelle sur nos peurs, nos propres réactions face à une telle situation, on en sort troublé et ému, et quelque part envieux, aussi, devant une telle leçon de courage qui ferait défaut à beaucoup.
J'ai adoré ce film ! Il est magnifique, émouvant, sensible avec quelques moments humoristiques. La mise en scène est très belle et le réalisateur mérite son prix à Cannes. Les acteurs sont tous excellents et les deux scènes entre le père et le fils (Max Von Sydow et Mathieu Amalric) sont très belles et pleine d'émotion. Allez voir ce film !
Je suis restée à l'extérieur du film malgré les efforts (trop appuyés ?) du réalisateur et de ses interprètes pour nous impliquer dans l'odyssée vécue -voire subie- par Jean-Dominique Bauby. Ok, Julian Schnabel ne cède pas à la facilité pour susciter l'émotion. Ok, les interprètes sont quasiment tous et toutes assez justes (mention spéciale à Emmanuelle Seigner qui s'en tire bien, malgré un rôle et un personnage plutôt casse-gueule). Mais les parti-pris de mise en scène - et notamment la réalisation dite "subjective" pendant la première moitié du film qui bascule, ensuite et sans crier gare, vers une façon de filmer beaucoup plus classique- eclipsent malheureusement tout le reste. La forme prend alors le dessus sur le fond et le scaphandrier l'emporte nettement sur le papillon. J'aurai préféré le contraire.
C'est un film vraiment pas mal, on voit le monde avec son oeil. J'ai pleuré. et je rends compte que la vie est courte, il me faut apprécier chaque jour...
Je garderai trace de ce film au fond de moi car il me rappelle à mon vécu mais ce n'est pas tout, on apprend beaucoup. On apprend que les dépendances font des moitiés d'homme. L'intérieur, ici, de l'homme, est reluqué et léché, profondément subjectif, il reste qu'il y a une beauté loin du courage, loin de l'humour, loin de la perfection. Les glaciers qui se détachent pour atterir dans l'océan destitue un homme de ses moyens mais il se les restitue par la volonté d'être. Je regretterai qu'il n'y ait pas eu plus de sourire car il est insoutenable ce scaphandre dans sa première demi-heure, et lorsque tout le monde pleure, le papillon se compose des battements que nul ne saurait trouver ailleurs que dans ses ailes qui se meuvent, que dans soi-même.
A ma grand-mère, décédée dans l'indécelable maladie, orpheline sinon parente de l'océan, élevé par la fonte des glaciers, sans restitution.
La bioéthique du corps médical doit être irréprochable, la réaction de la famille peut bien s'emporter, il est à chacun de faire en sorte que rien n'ait changé.
Merci.
A noter la prouesse de Max Von Sydow, de Niels Arestrup. Emmanuel Seigner fait tâche dans le décor. Quant à la caméra, elle est sublime bien que trop stylisée.
Tout d'abord ce film est beau, la nature, les tableaux et surtout toutes le femmes. C'est un remerciement à la vie. Le message est fort. Ne vous laisser pas impressionner par le thème de la maladie, allez-y ! Profitez ! !
je trouve scandaleux que ce film ait reçu un prix à cannes, rien d'original d'un classicisme ennuyeux, complaisant, larmoyant qui tire des ficelles vues et revues, voilà tout ce que j'ai à dire...j'aurais mieux fait de faire la sieste...