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    Le scaphandre et le papillon
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    428 critiques spectateurs

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    cinéman
    cinéman

    41 abonnés 806 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 29 septembre 2019
    La noirceur du sujet, avec la vue subjective d'un tétraplégique atteint du locked in syndrome, est traité avec plus de légèreté et d'humour qu'il ne le faudrait sans doute. D'où l'opposition d'ailleurs entre la lourdeur d'un corps inerte (le scaphandre) et la légèreté du papillon, symbole de liberté. Ainsi cet ancien rédacteur en chef du magazine Elle parvient à s'échapper de sa condition mortifère par l'imagination et une certaine auto-dérision, ce qui allège le sujet et rend ce film moins déprimant pour le spectateur. Il n'empêche qu'en-dehors d'une inévitable émotion vu le thème, et l'aspect didactique que soulève un tel handicap, on a rien d'extraordinaire. Le réalisateur exploite un filon plutôt facile et déjà voué au succès sans prendre de grands risques ni y apporter une réflexion plus poussée que l'opposition entre le corps et l'esprit.
    Eowyn Cwper
    Eowyn Cwper

    121 abonnés 2 039 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 28 septembre 2019
    Sélectionné en remplacement d’un visionnage de Dario Argento s’étant révélé trop insupportable, Le Scaphandre et le Papillon est parti avec un handicap, mais pas autant que le personnage de Jean-Dominique Bauby, victime réelle d’un syndrome d’enfermement dont Schnabel a tellement tenu à retracer la vie qu’il a appris le français pour ce tournage. Le polyglotte Max Von Sydow l’a peut-être aidé dans cette entreprise entre les deux scènes de son protagoniste de père mourant, arrière-plan discret à une histoire pleine de clins d’œil. Et pour cause, le vrai Bauby a dicté son livre avec sa paupière gauche, seul moyen d’expression laissé par son corps.

    Ambiance d’hôpital, flous, vision resserrée et hallucinatoire : un hyperréalisme qu’on reconnaît dans la volonté de Schnabel de boycotter la version anglophone du film avec Johnny Depp ou Gary Oldman, dusse-t-il apprendre une langue pour diriger Amalric, celui qui s’y colle pour ne pas pouvoir jouir des mouvements de la sienne, enfermé lui-même dans le personnage de Bauby. Quarante minutes de caméra subjective : rien de moins pour nous mettre dans la peau flasque du journaliste, devenue la véritable coquille charnelle dont les poètes parlent et dans laquelle s’agite une orbite, une mémoire et une imagination.

    Bauby a été réduit, littéralement, à être artiste, ce que le réalisateur transmet avec la grâce d’un grand. Il n’y a pas de miracles, juste un progrès qui procède de l’évitement – miraculeux celui-là – d’une mise en étapes souvent inévitable au cinéma biographique & qui aurait causé du tort.

    Le scaphandre de Schabel parvient à être touchant et drôle, une combinaison vantée à répétition dans les succédanés de critiques qu’on trouve sur les affiches, sans avoir à toucher au moindre brin de poésie en-dehors de l’œil acéré de l’auteur – ce qu’il a écrit est-il si beau car son encre était de larmes ?

    Virevoltant autour d’un Patrick Chesnais (en médecin des plus cyniques) et du duo d’Emmanuelle Seigner avec Marie-Josée Croze (osé-je dire que leur jeu est d’une précision chirurgicale ?), Amalric est couché, intubé, baveux, mais son éloquence dépasse la tessiture de sa voix off. Plus discret, c’est Von Sydow, pour la deuxième fois après Au seuil de la vie (et peut-être avec Dussolier dans Cortex), qui me refait reconsidérer mon préjugé sur les films d’hôpitaux.

    → https://septiemeartetdemi.com/
    Vinnie
    Vinnie

    79 abonnés 20 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 22 juillet 2019
    Le Scaphandre et le papillon, film de Julian Schnabel sorti en 2007 est une œuvre bouleversante et une ode sublime à la création artistique, Prix de la mise en scène au festival de Cannes. L'histoire de Jean-Dominique Bauby, poignante, est ici adaptée de son livre écrit avec des battements de paupière.

    Jean-Dominique Bauby, dit « Jean-Do » est un homme comblé. Rédacteur en chef du très populaire magazine féminin Elle, marié et père de famille, il est un exemple de réussite. Ironie tragique de la vie oblige, Jean-Do se retrouve plongé dans le coma après un accident vasculaire-cérébral. Bauby va se réveiller 3 semaines plus tard, victime du « locked-in syndrome », entièrement paralysé sauf de son œil gauche avec lequel il va apprendre à communiquer grâce à l'aide précieuse d'une orthophoniste.

    Julian Schnabel est à la base un peintre, et ça se voit dans ce film. Après s'être intéressé à la vie de l'artiste américain Jean-Michel Basquiat dans Basquiat en 1996 et à l'écrivain Cubain, Reinaldo Arenas dans Avant la nuit en 2000, le cinéaste se lance en 2006 dans l'adaptation du livre de Jean-Dominique Bauby, Le Scaphandre et le papillon. Ce cheminement est très cohérent ; figure importante du néo-expressionnisme, Schnabel est sans cesse dans l'expérimentation et les nouvelles façons de créer le fascinent ainsi que les processus artistiques. C'est pour cela qu'il s'est penché sur l'émouvante histoire de cet homme qui a réussi à écrire un livre en clignant de l'œil. Enfermé dans son corps, dans son « scaphandre », Jean-Do va réussir, à force de courage et d'imagination, à créer une œuvre littéraire. Schnabel pousse l'expérimentation assez loin, décadrages, flous, montage nerveux, le cinéaste choisit de nous raconter l'histoire à travers l'œil unique de Bauby. La première demi-heure, entièrement en vue subjective nous plonge littéralement dans l'enfermement que peut ressentir une personne qui se réveille totalement inerte, sans pouvoir bouger ni parler. Puis petit à petit, au fur et à mesure que Jean-Do apprend à communiquer puis commence à écrire son livre, il se libère. A partir du moment où celui-ci accède à la création, que son esprit s'évade enfin de son scaphandre, il devient ce papillon dont parle le titre. La caméra se désolidarise également de ce carcan et de l'œil figé de Bauby et se déplace enfin, nous montre des images mentales, utilise l'espace et change de point de vue. Schnabel passe de cadrages fixes en envolées lyriques grâce à des travellings poétiques et une caméra portée virtuose. En ce sens, le réalisateur américain livre un film visuellement prodigieux à travers l'introspection d'un homme qui, ne pouvant communiquer qu'avec un œil valide, va transcender son handicap pour exprimer toute sa bouillonnante intériorité. Empreint d'un lyrisme exacerbé, le scénario basé sur l'œuvre de Bauby ne sombre pourtant jamais dans le pathos et le larmoyant ; on se laisse facilement bercer par l'imagination de Jean-Do, qui réussit à s'affranchir totalement de son immobilité pour accomplir un tour de force artistique. Tout comme Schnabel, nous sommes émerveillés par le personnage de Jean-Dominique sans avoir l'indécence de le prendre en pitié.

    L'omniprésence de la voix-off pouvait vite se révéler redondante mais c'était sans compter sur la prestation envoutante de Mathieu Amalric. L'acteur incarne Bauby de manière à la fois sobre et puissante avec une présence et un charisme impressionnants ; aussi bien le Jean-Do cloué dans son lit que celui d'avant, espiègle et enjoué, Amalric restitue de façon remarquable toutes les nuances du personnage. Couronné du prix d'interprétation à Cannes, le comédien réussit là un tour de force colossal. Marie-Josée Croze, qui campe l'orthophoniste qui va accompagner Jean-Do dans le processus de création de son livre, est sensuellement épatante. L'actrice, d'une douceur et d'une délicatesse passionnées est admirable. Son jeu, tout en retenue, exprime bien le courage et l'abnégation de cette femme, Henriette Durand, qui a accompagné Bauby dans son cheminement artistique et lui a permis d'écrire son livre. A signaler également la présence de Max Von Sydow dans le rôle du père de Jean-Dominique Bauby. L'ancien acteur fétiche d'Ingmar Begman est comme toujours, stupéfiant. Un monstre sacré du 7ème art. Viennent s'ajouter comme seconds rôles l'immense Niels Arestrup, la poignante Emmanuelle Seigner, Patrick Chesnais en docteur pompeux ou Jean-Pierre Cassel en homme d'Eglise embarrassé. Un casting redoutable pour une œuvre qui ne laissera personne indifférent.

    Le Scaphandre et le papillon, en plus d'être un vibrant hommage au courage et à la détermination face au handicap, est également une somptueuse ode à l'art, à l'inventivité et à l'imagination...car nous avons tous besoin d'évasion.
    Malevolent Reviews
    Malevolent Reviews

    986 abonnés 3 207 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 5 juin 2019
    Adaptation très légèrement romancée du livre éponyme, Le Scaphandre et le Papillon narre les deux dernières années du journaliste Jean-Dominique Bauby, paralysé de la tête aux pieds suite à un AVC et qui va peu à peu apprendre à communiquer avec le battement de sa paupière, unique membre actif de son corps désormais comme décédé. Une histoire vraie qui a bouleversée le monde entier et a permis à Bauby de créer une association pour le syndrome d'enfermement. Une histoire ici mise en scène par l'Américain Julian Schnabel, déjà auteur des biopics Basquiat et Avant la nuit qui nous livre un film touchant mais inégal... Brillamment interprété par un Mathieu Almaric habité, le personnage de Jean-Do est en premier lieu présenté à travers une vue subjective du plus bel effet, nous immergeant totalement dans le regard flou et effrayé de notre héros. Un parti-pris audacieux et réussi où la voix-off d'Almaric nous fait côtoyer ses angoisses et ses fantasmes avec parfois une touche d'humour bienvenue. On voit ce que Jean-Dominique voit et c'est parfois étouffant. Hélas, Schnabel ajoute de temps à autre d'autres séquences filmées sans panache aucun, dévoilant parfois un cadre différent que la vue subjective, enlevant toute l'efficacité de l'idée au profit de plans sobres voire ratés. On est d'ailleurs surpris de voir le réalisateur américain, amateur d'art et lui-même peintre, filmer platement certains plans qui auraient gagné en dramaturgie, en expressionnisme (on pense à celui de Bauby seul au milieu d'un ponton entouré par une mer tumultueuse). Au final, Le Scaphandre et le Papillon est une très belle histoire, qui plus est vraie, alliant larmes et rires sans sourciller mais dont il manque une réelle audace visuelle, pourtant bien amorcée, qui aurait donné au film une identité remarquable.
    anonyme
    Un visiteur
    2,5
    Publiée le 6 avril 2019
    La mise en scène est certes originale, mais pas tellement plaisante. Le film est un peu long, finit par devenir ennuyeux.
    MaYa M
    MaYa M

    5 abonnés 3 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 17 novembre 2018
    Un des meilleurs films qui existe pour moi. Aussi fort que le bouquin. Musique Waou. Film prenant, émouvant, et drôle parfois.
    Fabien S.
    Fabien S.

    548 abonnés 4 150 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 24 septembre 2017
    Un chef d'oeuvre. Un beau film rempli de poésie. Après Basquiat, Julian Schnabel nous montre encore qu'il est un très bon réalisateur. Mathieu Ammaric joue avec un émotion un teraplégique .
    Jonathan M
    Jonathan M

    131 abonnés 1 528 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 10 novembre 2016
    Qu'est-ce que l'on devient quand on passe de l'autre côté ? Lui, l'homme à qui tout réussissait ou presque se voit contraint à faire un arrêt sur image. Le film est brûlant car il aborde un sujet méconnu. Ce point de vue subjectif de l'handicape est glaciale, les situations terribles. Impliquant des prouesses de cadre, l'immersion est totale. Et quand le père pleure son fils, le coeur se fend, littéralement. Le scaphandre et le papillon est un récit de vie. Audacieux et pertinent.
    Henri M
    Henri M

    50 abonnés 157 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 8 août 2016
    Schnabel a l'intelligence de donner d'emblée au personnage toute son humanité en mettant le spectateur littéralement à sa place grâce à l'emploi de la caméra subjective. Bauby est ainsi d'abord une voix, un regard sur les gens et les choses, avant d'être un corps paralysé. Ce dispositif, plus l'emploi d'une voix off, aurait pu alourdir le film mais le réalisateur parvient à faire passer les émotions (notamment d'inattendues séquences comiques) avant la performance technique (chaque acteur parle à la caméra). Ces bases de mise en scène posées, Schnabel, dans son style visuel particulier, plein d'audace et d'idées, proche du lyrisme, insuffle comme à son habitude une bonne dose de poésie à ce beau film brillamment interprété par une floppée de grands acteurs.
    Stéphane D
    Stéphane D

    119 abonnés 2 122 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 17 mai 2016
    Adaptation du célèbre livre "écrit" par clignement de paupière d'un homme atteint du syndrome "Locked In".
    Certains extraits lus laissent d'ailleurs voir un style intéressant en plus de l'originalité du sujet.
    Mais pas sûr que le film y apporte quelque chose malgré des efforts visibles de mise en scène.
    Je ne pense pas le revoir une seconde fois.
    Eric C.
    Eric C.

    240 abonnés 2 273 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 23 avril 2016
    Film très émouvant, tiré du livre éponyme, d'une histoire vraie avec une prestation remarquable de Mathieu Amalric et de la nuée d'actrices qui l'entourent. La réussite vient aussi de sa prestation en voix off qui raconte ce que le personnage paralysé ne peut pas dire. C'est filmé et traité avec beaucoup de retenue, pudeur, sensibilité, intelligence, pour un film passionnant qui laisse à penser sur ce qui est important et essentiel dans la vie. Un film à part, un témoignage sur la vie, la mort, le handicap.
    xavierch
    xavierch

    46 abonnés 1 167 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 5 novembre 2015
    Quel film bouleversant. le sujet est atroce, c'est à dire le Locked-in syndrom, qui fait que l'on ne peut bouger qu'une paupière, le reste étant paralysé, c'est ce qui est arrivé à Jean-Dominique Bauby, et qui est merveilleusement filmé par julian Schnabel et joué par Mathieu Amalric, réellement éblouissant. Un film à voir pour apprécier à sa juste valeur le fait d'être en bonne santé.
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 7 octobre 2015
    Un très bon film qui prend aux tripes. Le point de vue du malade est une façon originale et dramatique d'aborder le sujet.
    anonyme
    Un visiteur
    2,5
    Publiée le 7 février 2015
    C'est un très beau film mais il est très difficile à regarder.
    Catherine V.
    Catherine V.

    56 abonnés 610 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 10 novembre 2014
    Réalisation tirée de l'histoire dramatiquement vraie de Jean-Dominique Bauby. Interprétation éblouissante de Mathieu Amalric. A voir
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