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Un visiteur
2,5
Publiée le 17 août 2007
Un beau film. Personnellement, c'est pas le genre de film que j'aime. Belle histoire même si elle s'écoule très lentement. Très touchant. Enfin,il faut aimé.
Trés joli film, j'ai vraiment aimé, déjà la façon dont c'est filmé c'est trés original et assez surprenant.
On se retrouve coincé avec le personnage en quelques sortes, ça fais bizarre...et en prime y a pas mal d'humour pour alléger un peu tout ça.
Les acteurs sont trés bien, bref faut le voir pas besoin d'en dire plus...c'est tellement touchant, vrai, incroyable, excellent! Bravo au réalisateur je le connaissais pas, en tout cas il est trés doué, à suivre de prés!
Film et interprétation magnifiques qui se passent presque de commentaire et qui ne méritent qu'une seule chose : être vus absolument. On sort tout petit de cette leçon de vie.
Cligner une fois pour dire « oui », deux fois pour dire « non » ; c’est ainsi que Jean Dominique Bauby communiquera avec les siens et les employés de l’hôpital de Berk après son accident vasculaire cérébral, le 8 décembre 1995. Atteint du syndrome d’enfermement, le « locked-in syndrome », il découvrira dès son réveil post-coma qu’il est totalement conscient mais qu’il ne peut ni parler ni bouger excepté son œil gauche. Celui-ci sera son propre papillon avec le monde extérieur qui lui permettra de se libérer de son scaphandre.
Curieuse destinée que celle d’un rédacteur en chef du magazine Elle, passionné de littérature et de voyages et qui envisageait l’écriture d’un roman inspiré du Comte de Montecristo dans lequel Dumas faisait déjà référence au Syndrome d’enfermement. Le personnage du Noirtier de Villefort et son propre sort ne semblent alors à ses yeux que former un seul être : un emmuré vivant. Une ambition trop grande qui finit par être punie ? a-t-il songé le journaliste pendant ces longues heures de souffrances mais qui ont donné lieu par la suite à une mémorisation de mots et de phrases d’un livre dont jamais il n’aurait pu penser être l’auteur. Son livre, dicté lettre par lettre grâce au battement de sa paupière est son dernier souffle mais aussi un hommage à sa propre vie qui a inspiré le réalisateur-peintre Julian Schnabel et qui réalise ici son troisième long métrage. Attiré par l’art du portrait et d’hommes hors du commun comme le peintre Basquiat ou l’écrivain cubain Reinaldo Arenas, Schnabel prend un risque majeur dans cette adaptation à savoir la fidélité du témoignage de Jean Dominique Bauby.
Le jeu de caméra subjectif avec lequel nous entrevoyons difficilement ce que l’œil de Jean Dominique Bauby tentait en vain de discerner, les flash back et la voix off de Mathieu Almaric sont une belle mise en scène du réalisateur qui réussit dans l’ensemble à ne pas instrumentaliser avec excès ces artifices. Jean Dominique Bauby y apparaît alors tout
Après avoir été un livre bouleversant de Dominique Bauby écrit à l'aide de sa paupière, seul moyen dont il disposait encore pour s'exprimer, "Le scaphandre et le papillon" est devenu un film tout aussi émouvant. Ce carnet de voyage immobile est un poignant hymne à la vie et ne fait nullement l'impasse sur la profondeur de la réflexion qui l'a inspiré. "Etais-je aveugle et sourd ou bien faut-il nécessairement la lumière d'un malheur pour éclairer un homme sous son vrai jour" - écrivait-il. Cette enfermement soudain qui libère étrangement les ressources de l'esprit et rompt les amarres trop humaines est merveilleusement rendu par le cinéaste américain qui fait en sorte que cette vie prisonnière jette ses feux à travers les effets de caméra subjective, de voix off et de flash-back. Mathieu Almaric, dans ce rôle difficile, est remarquable de tendresse, de dérision et n'en fait jamais trop ; quant à son regard il est impressionnant de vérité. Il est entouré d'une pléiade d'acteurs talentueux dont Emmanuelle Seigner, Anne Consigny et Max von Sydow qui se penchent avec attention au-dessus de cette conscience virtuelle et tellement troublante. Schnabel a su éviter les risques et ne sombre jamais dans le piège du mélo larmoyant. Sur le plan narratif, il a choisi le montage alterné où sont évoquées les principales étapes de l'existence de Bauby jusqu'à son accident cérébral. Si bien que le film ne se contente pas de provoquer l'émotion mais se révèle être - comme le livre - une formidable leçon d'espoir : celle que le papillon de l'esprit parvient toujours à rejoindre la lumière.
Une magnifique leçon de courage. La mise en scène de Julian Schnabel nous met au niveau de cet homme paralysé. Le film est, bien qu'un peu répétitif, très dur et très émouvant mais sans être dénué d'humour.
J'allais voir ce film à reculons car le sujet me paraissait pathos à souhait. Le film evite l'écueil parfaitement grace à une mise en scène trés subtile (je comprens tres bien le prix de cannes). Allez le voir.
Le défi n'était pas simple: nous faire voir le monde par les yeux de JD Bauby, et J Schnabel a réussi sa mise en scène, sans pathos. Le film est émouvant, sans jamais nous mettre mal à l'aise. Une réussite.
Un film émouvant et remarquablement mis en scène. Cette métaphore de l'enfermement avec le scaphandre et de la liberté et de l'imagination avec le papillon est une fable tragique de cet homme ne pouvant communiquer que par son oeil. Brillament interprété, visuellement très beau ce film est à la fois dramatique, onirique et porteur d'un message d'espoir. Brillant.
Un film dur et poignant, et une réflexion sur la maladie, la vie et la mort. Le premières minutes, entièrement en vision subjective, sont particulièrement difficiles. Grâce aux remarques ironiques du malade, faites en voix off, Julian Schnabel parvient à éviter l'écueil du pathos outrancier. Beau casting, avec un petit coup de coeur pour Marie-Josée Croze.
Le réalisateur pousse l'originalité assez loin grâce à une mise en scène d'un point de vue très intérieur et un sujet inédit au cinéma. Les actrices ont chacune un vrai rôle dans l'histoire. Certaines scènes sont très belles, même bouleversantes. Mathieu Amalric met à profit son dynamisme et son jeu spontané et naturel dans son personnage otage de son propre corps. Le cadre spatial et temporel n'est pourtant pas restreint, le réalisateur offre de belles séquences quasi-fantaisistes. Ce contexte dramatique n'empêche pas à l'humour de se faire une place. Ce film reste sur une ligne d'excellence.
Film tres emouvant , qui done une grande lecon de courage et d'humilité. Difficile de continuer à se plaindre pour un rien ensuite. mathieu Almaric est emouvant , Croze excellente en orthophonistes , hands et Seigner plus en retrait mais loin d'etre mauvaises. Superbe réalisation de Scnabel.