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1,0
Publiée le 19 septembre 2021
C'est la même histoire que les précédents et la plupart des éléments du film en sont tirés. J'aime bien Brendan Fraser mais il n'avait pas l'air heureux d'être là et vu la façon dont l'histoire a été mise en place on ne peut pas lui reprocher d'avoir l'air misérable. Il n'a pas d'atomes crochus avec Maria Bello qui était tout simplement horrible elle n'est pas Rachel Weisz c'est sûr et il a encore moins d'atomes crochus avec son propre fils joué qui a le charisme et le charme d'une brique sans parler du fait qu'il a l'air aussi vieux que Fraser et Bello. Fraser a plus d'atomes crochus avec John Hannah qui est une distraction bienvenue dans le film. Ce n'est qu'une bouillie de mauvais effets visuels sans âme. Jet Li n'a pas la présence menaçante d'Arnold Vosloo des films précédents mais ce problème est plus que jamais imputable au réalisateur qui à mon avis était plus préoccupé par le style du film que par la substance qu'il aurait pu avoir et à cause de cela Jet Li et la plupart des autres acteurs ont eu le mauvais rôle et cela se voit. Ils auraient dû en finir avec le deuxième film mais au lieu de cela nous avons un film qui réussit à faire passer même Le Roi Scorpion pour Iron Man...
Près de dix années se sont écoulées entre le premier opus et celui-ci, outre la défection de Rachel Weisz, on sent bien que notre Brendan Fraser est un peu moins dans le coup. Les momies, certes sont présentes à travers le monde, et pour ne pas se répéter nous voilà partie en terre de Chine pour combattre un méchant Empereur. Ne nous voilons pas la face, on veut voir des momies Egyptienne, alors même si l'aventure est au rendez-vous, avec les mêmes ficelles que les deux premiers, même si le casting reste prestigieux, il manque le souffle du sable chaud des plaines d'Egypte, les lacets du Nil qui serpente tel un ami qui vous emmène vers un Oasis, il manque tout ce que l'imaginaire a su insuffler au fil des siècle depuis cet ancienne Egypte. Reste un film sympathique mais avec beaucoup de panache, avec de l'ambition, mais moins de conviction.
Pour clore leur trilogie, les producteurs ont expédié nos héros en Chine, histoire de renouveler la matière première. L’idée est plutôt bonne, la Chine se prêtant plutôt bien à l’esprit de la franchise. D’emblée, on constate que l’ambiance est restée très soignée avec une esthétique, certes très numérique, mais plutôt réussie. Le Shanghai des années 40 est ainsi, par exemple, parfaitement restitué. L’action et l’humour sont à nouveau de la partie et l’ensemble se regarde, il faut bien l’avouer, avec un véritable plaisir coupable en dépit de quelques pertes de régime et d’effets numériques parfois moins convaincants, notamment lors de l’expédition en Himalaya. Si l’histoire se suit avec aisance, elle se révèle cependant moins intéressante. L’intrusion cinématographique dans le monde asiatique suppose, en effet, un parti-pris récurrent. Même si le film est américain, il faut multiplier les combats, faire tournoyer dans les airs les combattants et multiplier les discours martiaux. Du coup, on doit se coltiner beaucoup de scènes d’action pure qui se limitent à d’inlassables combats, ce qui est fort dommage. Autrement dit, la disparition de Stephen Sommers au scénario comme à la réalisation se ressent grandement. Réalisé par Rob Cohen, qui n’a jamais brillé par sa finesse, le film tourne ainsi trop vite et trop souvent au film de castagne plutôt que de creuser sa fibre aventurière. On ne gagne pas non plus au change avec Maria Bello qui succède à Rachel Weisz (l’alchimie est moins évidente entre les deux acteurs). La présence du fils de notre couple au cœur de l’intrigue, en lieu et place de ce dernier, modifie également quelque peu la donne. Ce sont des éléments qui apportent une variation par rapport aux deux précédents opus et cette ambition de chercher à se renouveler est louable. Le résultat reste très fun et sympathique mais il aurait gagné en qualité à offrir davantage de mystère et à lever le pied sur l’action.
C est le troisième film de la saga la momie, c'est avec Jet Li qui joue le méchant, un empereur chinois, il y a toujours Brendan Fraser et Rachel Weisz qui est remplacée par Maria Bello et il y a beaucoup d'action.
LES ZEVADES. L'embaumeur Cohen passe de bolide à la momie en mode furtif. Dégradant pour l'empereur et putréfiant pour les dragons. Passez moi le hachoir!
Aujourd'hui j'ai voulu me faire un moment nostalgie en regardant ce film que je n'avais pas vu depuis des années. Autant j'adore le premier film et j'apprécie beaucoup le second. Mais alors celui la je ne me souvenais pas qu'il était aussi mauvais. C'est une caricature des films précédents et l'alchimie entre les acteurs a complétement disparue. Vraiment dommage car j'aime beaucoup Brendan Fraser dans son rôle ! La réalisation est inexistante et le montage vraiment chaotique.
Bref je ne le conseil vraiment pas, surtout quand on a déjà vu et apprécié les deux premiers volets.
Alors que les deux premiers volets marchaient ouvertement sur les plates-bandes de la saga "Indiana Jones", le charme opérait et masquait les facilités du scénario. Avec ce troisième volet des aventures de Rick O'Connell et de sa petite famille, c'est la lassitude qui l'emporte largement : l'humour ne fait plus effet, l'histoire est inintéressante au possible (rebondissements prévisibles et trop communs!!) et surtout la mise en scène manque vraiment de panache (en gros, on s'ennuie pas mal) sans oublier un recyclage en bonne et due forme de ce qui se fait de meilleur en matière d'aventure : un univers à la "Indiana Jones", les transitions à la "Star Wars", des plans piqués à "Hero" de Zhang Yimou, ce qui n'aurait pas été grave en soi si Rob Cohen avait eu une once d'inventivité dans sa démarche!! Quand en plus Rachel Weisz n'est plus de la partie, on se dit qu'il n'y a plus rien à sauver!!
C’est en considérant le troisième volet de la saga que nous comprenons mieux ce qui faisait toute la qualité et la saveur de l’œuvre originale, tant celui-ci échoue à prolonger voire exhumer l’essence de La Momie première du nom, se contentant d’en mimer grossièrement les gestes, d’en exagérer les traits jusqu’à la caricature. Aussi le film La Momie : La tombe de l’empereur dragon est-il plus proche du cartoon étalé sur deux heures que de l’aventure véritable ; il ne s’agit ici que d’accumuler le plus de scènes épiques sans les articuler entre elles, si bien que le montage n’a parfois même pas le temps de mettre en place des transitions, si bien que certaines séquences ne durent que quelques secondes, le temps d’un plan censé cristalliser l’entièreté des enjeux d’un camp, souvent le camp adverse. Car ce qui manque cruellement au long métrage de Rob Cohen, c’est une épaisseur humaine capable de transformer des coquilles vides en personnages complets et dotés de leur caractérisation propre ; en lieu et place, protagonistes et antagonistes sont aussi creux que les soldats momifiés composant l’armée de l’empereur, et l’on se demande bien ce que Jet Li est venu faire ici tant son personnage est absent de l’écran, tant il se contente de crier des phrases d’un air froid et méchant. Stephen Sommers réussissait à s’affranchir du modèle Indiana Jones pour proposer une autre vision de l’aventure, mêlant savamment action, émotion et humour ravageur ; il bénéficiait en outre de la partition musicale d’un Jerry Goldsmith au sommet de son art. Cohen a la délicatesse d’un pachyderme. Humour aux ras des pâquerettes et teinté d’une misogynie ronflante, direction d’acteurs approximative qui confond jeu avec concours de grimaces, musique de qualité (Randy Edelman tout de même !) mais calquée sur les grandes partitions de John Williams. Gonflée par des effets spéciaux très réussis, la mise en scène constitue le point fort du film puisqu’à l’exception de quelques séquences maladroites, l’ensemble se déploie avec fluidité et se regarde non sans plaisir ; néanmoins, l’attention portée à certains mouvements de caméra – essentiellement des travellings arrière –, le goût prononcé pour la pose incongrue, le travail de la lumière rappellent étrangement la patte Spielberg et conduit La Momie 3 non pas à marcher dans les pas du maître mais à le suivre à la traîne, s’efforçant de recopier sur le premier de classe avec un talent limité. En résulte une production divertissante mais impersonnelle dont la bâtardise congénitale est à la fois esthétique, narrative et historique, le regard porté sur la culture chinoise étant très souvent à la limite de l’insulte. Un cartoon lourdingue, mais efficace, dans lequel il serait erroné d’y chercher autre chose.
Changement d'ambiance dans cette suite puisqu'elle se déroule en Chine et que cette fois-ci c'est le gamin devenu grand (L. Ford) qui sort la momie d'un Empereur (J. Lee) de son tombeau. Ce seront d'ailleurs les seules nouveautés, puisque tout le reste a été puisé sans honte dans ce qui a été fait précédemment, gâchant un fort potentiel inédit. Telle une momie, la date fraîcheur de la franchise a été dépassée.
La momie dégringole d'un étage à chaque film. Le 2 était bon, mais celui ci reste en travers de la gorge. Bien sûr tout n'est pas à jeter, il y a quelques scènes mémorables, mais l'ensemble est lourd à suivre, et le final est totalement insipide. De plus, Rachel Weisz n'est plus là et manque cruellement au tableau. L'actrice qui la remplace sonne faux. Le couple mythique n'a plus de substance, plus de magie. Il ne marche pas, et c'est tout le film qui en pâtit. Le cadre a été déplacé de l'Egypte à l'Extrême orient. Pourquoi pas, sur le papier. Mais au final, le film est un pétard mouillé. Le scénario n'est pas bon, il manque vraiment ce quelque chose qui avait permis aux 2 premiers films de se hisser au sommet.
Encore une mauvaise suite à la licence "la momie". Seul le premier aura été réussi, celui-ci est assez absurde et se déroule en Chine ce qui est déjà une mauvaise idée et rend le titre trompeur. C'est toujours un plaisir de retrouver O'Connel et beaucoup moins voir Maria Bello remplacée par Rachel Weisz. L'intrigante se trouve donc peu intéressante et le film assez grotesque mais le final est moins ridicule que celui de son prédécesseur.
Les notes de ce film sont caractéristiques de plusieurs faits, il est méjugé pour de mauvaises raisons par toute une partie des spectateurs justement ceux qui ne se privent pas souvent de mettre des notes ridiculement basses. Ce film reprend une saga avec un écart de quelques années avec un déroulé qui n'est pas trop original cependant le contexte et le sujet sont complètement différents. C'est le type de film qui n'a pas de grande prétention et qui au final est et n'est pas modal car son caractère n'attise pas l'intérêt des "spécialistes". Il est comme un bon cru qui ne s'apprécie qu'avec du recul. Ce qui le caractérise par rapport aux précédents est qu'il est surtout un film d'aventures un peu fantastique historique et non tirant vers l'horreur avec un humour tapageur. Les deux stars chinoises ont un rôle même si limité de certaines façons correspondant bien à leur statut.
spoiler: Situé en Chine, se départageant ainsi du cadre égyptien des deux premiers films, il s’agit du dernier épisode de « La Trilogie de La Momie » ; et, à mon avis, du meilleur. Jet Li est formidable en tant spoiler: qu'empereur maléfique ressuscité qui veut dominer le monde . J'aime le casting, l’atmosphère et spoiler: les Yetis venant à la rescousse ^_^ 4.25/5
Toujours aussi généreux dans les décors et le style, cette trilogie s'achève maladroitement, sur de grosses lacunes. Les effets spéciaux sont de piètre qualité et le récit souffre de personnages sacrifiés.