Les plus utilesLes plus récentesMembres avec le plus de critiquesMembres avec le plus d'abonnés
Filtrer par :
Toutes les notes
Un visiteur
2,0
Publiée le 14 janvier 2013
Basée sur une partie bien spécifique de sa vie (à savoir l'élection présidentielle de 81), le film est au final assez longuet. Au final, si l'on connait un peu la vie du bonhomme, on à presque l'impression de voir un documentaire, sauf que l'original avait le mérite d'être souvent assez drôle (j'ai d'ailleurs beaucoup de mal avec la performance de Demaison, qui surjoue constamment).
A vomir, tout sonne faux. De Caunes en tient une sacrée couche pour réussir à dénaturer à ce point le monde à qui il doit tout. Quant à l'interprétation de Demaison, c'est juste écoeurant, une baudruche vide, qui mime, gesticule, grogne, sans la moindre finesse.
Pas du tout fan de l'histoire, meme si cela reste plutot bien joue dans l'ensemble. A voir pour les fans du comique en question, meme sur ses periodes sombres
Un film scène à scène, on ne va pas dire sketch à sketch, qui manque un peu de liant. On est obligé de comprendre par morceaux, ce n'est pas toujours évident. Par contre, pour ce qui est de l'interprétation, c'est du tout bon, les acteurs s'en sortent vraiment bien.
Très bonne prestation de Francçois-Xavier Demaison mais cette période particulière de la vie de Coluche, aussi intéressante soit-elle, ne justifiait pas à elle seule un film d'une durée de 1h30.
Comme d'hab, le cinéma français a un métro de retard sur son modèle et néanmoins concurrent américain : alors que voici plus d'une décennie que fleurissent outre-Atlantique les films biographiques, ce n'est que récemment que les producteurs français se sont emparés du filon des biopics, comme on dit maintenant. Dans la foulée du succès de "La Môme", on a déjà eu le droit à Sagan et Spaggiari, et on nous annonce Mesrine, Coco Channel (x 2), Montand, Gainsbourg et Romy Scneider.
Cet engouement s'explique certes par les succès de "Ray" ou de "Walk the Line" et par l'oscar de Marion Cotillard, mais il est aussi, hélas, révélateur du manque d'imagination du cinéma hexagonal. Dans ce type de film, pas besoin de beaucoup de créativité : la matière principale est fournie par la vie du héros, et le traitement répond la plupart du temps à un schéma du type ascension/déchéance/rédemption. Le premier scénario présenté par Diastème à Antoine de Caunes balayait les vingt dernières années de la vie de Michel Colucci, du Café de la Gare au putain de camion. Rendons donc grâce à de Caunes de n'avoir pas donné suite à ce projet hagiographique, et d'avoir concentré l'action autour des quelques mois de la candidature Coluche.
Cela ne nous épargne pas la promo sur la performance de François Xavier Demaison ; Mario Cotillard ayant placé la barre très haut, on a le sentiment que tout bon biopic français doit reposer sur le transformisme de l'acteur principal ; cet élément de la ressemblance physique semble moins prégnant côté US, Jamie Foxx, Joachim Phoenix ou Denzel Washington ne cherchant pas à tout prix à jouer les sosies de Ray Charles, Johnny Cash ou Malcom X. Ils s'appuient sur leur propre personnalité pour s'approprier leur personnage, un peu comme Michel Bouquet avec Mitterrand.
Concernant Demaison, la ressemblance est réelle, surtout grâce à un travail gestuel et vocal s'appuyant sur des mimiques ou des intonations propres à l'inventeur de Gérard ou du Schmilblik. Mais si cet emprunt au répertoire de Coluche pour le caractériser est convaincant pour le personnage public, il l'est nettement moins pour les scènes plus intimes. Or, si les premières sont nécessaires pour resituer l'histoire et réveiller le souvenir du spectateurs, ce sont les secondes qui font avancer le récit. Malheureusement, le surjeu de Demaison et le manque de fluidité et de naturel des autres acteurs enfermés dans leurs personnages d'Epinal (Professeur Choron, Reiser, Jacques Attali) transforme ces scènes en un Musée Grévin vaguement animé.
L'enjeu du film, le "Ira, ira-pas jusqu'au bout ?", est assez peu prenant, seul un Japonais perdu dans son bunker depuis août 45 pouvant ignorer l'issue du 10 mai 1981. Du coup, on se lasse assez vite des jeux de couloirs des courtisans de tous bords, et ce sont plutôt certains moments plus personnels qui intéressent, comme le cadeau d'un pistolet qu'il fait à Véronique, ou l'histoire de petit cyclope qu'il raconte à ses deux fils hilares dans leurs lits.
Manquant un peu de la folie de son modèle, "Coluche" se laisse pourtant regarder comme la reconstitution léchée (photographie sépia de Thomas Hardmeieir, 504 Peugeot et R 14 en arrière-plan) d'une époque à la fois encore proche et déjà terriblement lointaine. http://www.critiquesclunysiennes.com
Le meilleur film et de loin d' Antoine De Caunes. Le principal mérite en revient à François-Xavier Demaison très convaincant dans ce rôle de compositon.
L'interprétation de François-Xavier DEMAISON est vraiment stupéfiante. Avec la réalisation, c'est d'ailleurs le gros atout de ce film à l'histoire parfois bancale et pas toujours passionnante.
Un grand bravo à Demaison , réellement bluffant dans son rôle de Coluche , qui sans l'imiter transmet parfaitement la psychologie du personnage . L'histoire d'un mec présentée ici n'a rien de drôle , hormis quelques extraits de sketchs cultes qui font forcément rire , on suit ici l'aventure présidentielle de Coluche , de sa candidature en 1980 à la victoire de Mitterrand le 10 mai 1981 . On découvre alors un Coluche plus intime , plus complexe aussi qui va se retrouver piègé dans son propre gag et qui confronté à la réalité et à ses convictions va finir par s'autodétruire . Un scénario assez sombre donc qui prend le parti d'écorcher l'image de l'amuseur public et nécessite donc à la fois un certain intérêt et en même temps un certain recul par rapport au personnage , mais dans ce cas pourquoi ne pas avoir poussé le drame jusqu'au bout avec la traversée du désert que vit Coluche après 1981 .
François-Xavier Demaison est là et heureusement car sans cela le film n'aurait pas la moindre parcelle d'intérêt en dépit de son sujet. Enfin... il réussit une interprétation assez convaincante du clown le plus provocateur et humain de tous les temps sans pour autant réussir à avoir le charisme de son modèle. Mais ce qui est le très gros raté du tout c'est la réalisation d'Antoine de Caunes qui ne dégage pas la moindre force malgré une histoire et un personnage qui en avaient beaucoup à revendre à ce niveau-là, et de plus on ne fait qu'entrevoir les pressions qu'a subi le comique pendant sa campagne. Coluche méritait beaucoup mieux que cela.
Un pari ambitieux de la part d'Antoine de Caunes, qui retranscrit la participation de Coluche à l'élection présidentielle de 1981. Malheureusement, le film ne tient pas toutes ses promesses, et ne fut d'ailleurs pas le gros succès annoncé à sa sortie. La construction est très conventionnelle (euphorie de départ, premières difficultés puis déchéance), et le scénario a tendance à s'éparpiller pour rependre toute une série de faits réels. Toutefois, la reconstitution de l'époque (personnalités, télévision, décors, costumes, ambiance) est efficace, et la prestation de François-Xavier Demaison est indéniablement travaillée, au niveau de la gestuelle ou du vocal. Un semi-réussite.
Difficile d'avoir un avis tranché sur ce film. Certains passages sont un peu ennuyeux, d'autres surjoués, le seul intérêt étant de suivre cette période de la vie de Coluche d'une façon qui semble très réaliste.