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Un visiteur
2,5
Publiée le 11 avril 2009
De Caunes relevent le niveau de ces precedentes realisation avec celui ci. Mais Coluche y est trop caricaturé comme un personnage vulgaire, loin de la réalité. Francois Xavier Demaison est vraiment excellent dans le rôle...bravo à lui et c'est ce qui sauve le film heureusement ! Donc bon film a voir une fois, mais j'ai été quand même super décu, je pensais vraiment beaucoup plus rigoler et m'amuser devant mon écran !! (**)
Coluche était vrai une personne que j'aurais aimé connaître. La vision de sa vie politique de cet homme est certes le choix d'Antoine de Caunes, mais il offre peu de possibilité de montrer sa vie réelle sans sombrer dans l'évacuation des éléments de sa vie... Du coup, le film perd son sens, son intrigue... J'ajouterais même que ce qui fait le film en lui-même sont tous dans la bande-annonce...
Difficile de faire un film aussi mauvais. Pas d'histoire (Pourquoi veut-il vraiment faire de la politique?), pas de motivations aux personnages. Le tout avec une succession de fondus aux noirs qui finissent des séquences qui ne veulent rien dire. Beaucoup de bruit pour rien. Notons la performance de Demaison, très bien en Coluche, mais ça ne sert à rien On peut voir les spectacles de Coluche en DVD et c'est mieux.
Un intérêt historique et politique avant tout, fort bien servi par FX Demaison. Attention ça n'est pas un sketch de Coluche ou bien s abiographie! Juste un épisode de sa vie, plutôt sombre. C'était clair lors de la promotion, mais je sais que beaucoup ont été déçus parce que je pense que le titre est trompeur et aurait dû davantage situer l'histoire lors de la campagne présidentielle de 81.
Antoine de Caunes a réussi a ressuscité pendant 1h40 Coluche .Et ça c'est merveilleux .Il nous montre plus Michel Colucci que Coluche mais cette partie de la vie du père des restos du cœur est pleine de drame ,d'espoir ,de trahison et l'interprétation de Francois xavier Demaison parfaite il est Coluche sans l'imiter car il étais inimitable . Le reste de la distribution est également parfaite.A voir pour les vieux nostalgiques comme moi du 10 mai 1980.
J' ai trouvé ce film touchant, et pourtant assez moyen. François-Xavier Demaison se débrouille très bien, mais le film manque réellement de souffle. Des questions comme "en quoi cette scène est différente de la précédente ?" surgissent dans votre esprit pendant la séance, ça n'est jamais bon signe. Au final, on va voir ce film sans doute plus pour Coluche que pour le film. A noter un personnage de Jacques Attali (Podalydès) très "Gérard Langue de Pute", à savourer.
"Si j'étais président de la république..." : cette drôle et jolie chanson de Gérard Lenorman pourrait être le titre de cette période bien précise de la vie de Coluche que nous retrace ici Antoine de Caunes. On y découvre, et c'est peu de le dire, la face oscure de l'humoriste, loin de l'image d'Epinal que tout un chacun, et moi en premier lieu, peut en garder. C'est à mon avis ce qui peut doucher l'enthousiasme des fans historiques de ce véritable clown et même donner une image trop réductrice du bonhomme, pour ceux qui ne l'ont pas connu. J'ai trouvé cependant le film intéressant à suivre et la reconstitution des années 80 en France me semble très réussie. Je me suis en tout cas beaucoup amusé à voir ces images de foules en liesse devant l'avènement de François Miterrand le 10 mai 1981. Quand on pense maintenant, avec le recul, à ces espoirs déçus et déchus du socialisme du tontonnat qui fut un échec cuisant, on peut quelque part en rire même s'il y a lieu d'être à la fois aussi consterné. Mais c'est sûr, même si Coluche n'aurait peut-être pas été forcément crédible en tant que président, on peut en revanche être bien d'accord avec Lenorman : il aurait fait un bon ministre de la rigolade !
Coluche jouée par un acteur qui ne lui ressemble pas à mon goût et montré uniquement pendant sa campagne électorale... J'aurais préféré un film racontant toute sa vie.
Il fait parti de la grande lignée des films qui échappent au postulat de départ. Coluche : charismatique, caustique, imprévisible et qui échappait aux principes de l'adulation. Mais surtout drôle.
Ce film en est un reflet diamétralement opposé. Desservi par un comédien de non renom, aussi lisse et mou que la contruction inverse du personnage. Il fait parti de cette lignée de comédiens et humoristes Français, sbires de l'ennui. Que l'on retrouve encensés pour on ne sait quel raison.
Ayant fait parti de la génération qui a plus connu que vécu l'époque de Coluche, je fais un autre constat. Ce film n'apportera strictement rien à ceux qui l'ont connu. Et ne suggèreras rien à ceux qui le découvriront. Si ce n'est une bio de plus.
En définitive, les critiques une étoile de la presse ont tout dit.
Les critiques favorables à ce film ont le droit de rien avoir compris. Ou plutôt d'avoir laisser leurs sentiments nostalgique de l'ami Coluche prendre le pas sur le jugement de ce divertissement.
Une déception. J'attendais beaucoup de ce film qui évoque la vie d'un grand de l'histoire contemporaine.
Finalement, c'est pas très gai, pas très distrayant et on en garde pas un grand souvenir. Coluche est vu comme quelqu'un d'assez négatif, et je ne sais pas si c'était vraiment le cas.
Issu d’une génération de télé-fils (a contrario des ciné-fils dont fît partie Serge Daney), Antoine de Caunes s’intéresse à une icône de cette génération TV. «Coluche, l’histoire d’un mec» (France, 2008) convainc par la juste circonspection de son propos. Plutôt que de s’éparpiller au quatre coins de la vie de Coluche, de Caunes se contraint à la seule période politique de l’humoriste. La propension des biopics à vouloir reconstituer tous les instants de la vie d’une star -il suffit de voir «la Môme»- aboutit bien souvent à un vague portrait de la célébrité et atteint très peu à son intime personnalité. L’enjeu des biopics est pourtant de restituer les illustres vedettes comme des êtres humains ordinaires. De Caunes réussit, d’une part, cette singularité scénaristique. D’autre part, «Coluche…», formellement, s’apparente aux séries policières américaines tel «Les Expert». Les vastes mouvements de caméra qui rafle dans sa vision l’ensemble du décor, et par la même la démesure du quotidien de la star, renvoient aux échappées volantes auxquelles s’adonnent de plus en plus les séries télé hollywoodiennes. Né de la télé, Antoine de Caunes lui reste fidèle. Il faut maintenant s’interroger sur la possibilité du cinéma à héberger des œuvres de registres télévisuels. Certes, «Coluche…» n’est pas le meilleur exemple pour parler d’une TV touch au cinéma puisque sa démarche narrative et sa dimension politique légitime sa présence au sur grand écran mais il offre l’occasion de remettre en question le rapport de la télévision avec le cinéma. La présence quasi-exclusive d’acteurs de la télévision à la distribution relie davantage le film avec la télévision. Produit par la télé, réalisé par un télé-fils, joué par des acteurs de la télé, «Coluche, l’histoire d’un mec» appartient en droit plus à la télévision qu’au cinéma. En fait, qu’en est-il ? Le refus d’une euphorie commémorative à la mémoire de l’humoriste récuse les facilités de la télévision. Il persiste un peu de cinéma.