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Un visiteur
4,0
Publiée le 11 septembre 2007
voici un très joli film. Le scénario, peu développé, est un simple prétexte à nous montrer les chassés croisés de plusieurs personnages feminins très vrais dans leur détresse et leur incapacité à communiquer. La poésie de l'image et de ces femmes font néanmoins aisément oublier l'absence relative de propos. Un film qui me fait doucement penser à la science des rêves de Gondri en beaucoup plus délicat, avec une esthétique beaucoup plus classique et moins onirique. Pour tout vous avouer, j'ai détesté la science des rêves et beaucoup aimé ce film là.
allez y et goutez au plaisir de la caméra d'or du festival de cannes. vous passerez un délicieux moment.
Emouvant, drôle, tragique, surprenant, ce film propose une gamme très large d'émotions, entretenue par une galerie de personnages aussi typés qu'attachants, et des situations pleine d'inventions. On regrettera juste une certaine molesse de la mise en scène pendant la première partie. Du très bon cinéma d'auteur accessible au plus grand nombre.
Un film sympathique en diable, frais et comme en contrepoint à l'"explosivité" tangible de son pays d'origine. Onirique et ironique, cette caméra d'Or du dernier festival de Cannes séduit sans conteste mais finit par tourner un peu en rond. Prometteur en tout cas pour ces deux cinéates dont c'est le premier film.
On connaît bien les travers du film "choral" tel que pratiqué (souvent avec lourdeur) aux USA comme en France : rigidité du scénario nécessaire à articuler les mini-fonctions entre elles, sur-dramatisation psychologique, envolées oniriques pesantes, prépondérance de la "forme", etc. "Les Méduses" échappe miraculeusement à tous ces défauts en respectant pourtant à la lettre les règles du genre, onirisme compris : c'est qu'il y a ici un regard léger - tendre mais aussi joyeusement moqueur - sur des personnages qui restent merveilleusement indécis, comme flottant (les méduses !) en marge d'un monde trop dur, trop efficace pour eux (la société israëlienne, qu'on imagine encore moins tendre que la nôtre...). Après un démarrage inquiétant du côté d'un demi-sordide qui pourrait faire ricaner (la lune de miel atroce, la "catering" des mariages), le film s'élève, s'élève, avec une grâce qui tend même au sublime lors des dernières scènes. Qui feront couler toutes les larmes de votre corps.
En voyant la récompense délivrée à Cannes je m'attendais à un film magnifique. Malheuresement, quelle fût ma surprise devant tant de mollesse. Ennuyeux et lent à souhait, je n'ai vu aucun lien entre chaque personnage, qui sont au passage très peu attachant (même la petite ne mérite pas qu'on la regarde). Une personne dans la salle est partie au bout de 5 minutes, j'ai voulu la suivre, mais je me suis dit que peut être une histoire allait s'écrire par la suite...Et bien j'ai bien attendu pour rien. J'attribue une étoile à ce film pour le féliciter de sa récompense à Cannes et pour ses musiques.
Ce film est un vrai poème, un rêve éveillé, une oeuvre intemporelle. Trois histoires qui tournent autour de la mer;cette mer où vogue le bateau que Joy veut offrir à son fils resté aux Philippines, à côté de laquelle le marchand de glace du souvenir de Batya se promène, d'où la petite fille mystérieuse sort, et dont Keren et son mari recherche la présence.Superbe!
les Méduses est film doux et amer, drôle et triste en même temps. La mise en scène est très juste et les acteurs sont super. C'est un film qui fait respirer, qui amuse et qui émeut. L'humour est noir et subtile, comme on aime! On passe vraiment un bon en compagnie des personnages qu'on a l'impression de connaitre. C'est un bon moment de cinéma.L'image est sublime. On suit les trois histoires avec attention on comprend tout sans explication inutile. C'est rare!
Décousu, des histoires sans rapport les unes avec les autres, j'ai eu bien du mal à trouver un fil conducteur à ce film hors norme et suis sortie du cinéma en me demandant pourquoi il avait 3 étoiles ! A voir s'il n'y a vraiment rien d'autre.
Voilà un film magnifique justement récompensé par la Caméra d'Or cette année à Cannes. D'entrée la poésie que dégage le scénario nous prend aux tripes et ne lâche pas jusqu'au plan final. Sorte de film chorale à l'israélienne, on suit le parcours de plusieurs habitants de Tel-Aviv sur quelques jours, qui vont se croiser à un moment ou à un autre, le temps d'une seconde ou pour bien plus longtemps. Une histoire qui oscille constamment entre comédie, drame, onirisme et drame social. Chaque personnage a sa fêlure secrète, en manque de quelqu'un ou de quelque chose. Le tout est empli d'une grande nostalgie et d'une certaine tristesse. Mais chacun lutte aussi contre la fatalité à sa façon. On peut facilement s'identifier à presque chacun d'entre eux tant leurs histoires sont simples et ont pu ou pourraient nous arriver. L'action se déroule à Tel-Aviv mais pourrait très bien se passer n'importe où dans le monde. Le conflit israelo-palestinien n'est jamais évoqué, la ville n'est jamais vraiment montré, tout est vraiment recentré autour de l'histoire. La mise en simple est simple et fluide, d'une très grande maîtrise et maturité pour un premier film. Le scénario est au diapason, intelligent et réaliste, en ne tombant jamais dans le pathos ou le tragique. Enfin grand coup de chapeau à l'ensemble du casting. Chaque acteur et actrice est mis sur le même pied d'égalité, ils sont tous formidables de tendresse, de franchise, d'humanité, de vérité. Un film nostalgique et optimiste à la fois, d'une grande réussite visuelle, qui peut ramener chacun à sa propre histoire. Un film rare qui sort de l'ordinaire. Une vraie et belle réussite pour une première oeuvre. A voir sans attendre.
Décidément le cinéma israelien produit du bon, du très bon. Après l'excellent The Buble voici ces non moins excellentes Méduses. Film où la réalité bien pesante (maladie d'Alzheimer, impossibilité de communiquer...) se mêlent à l'onirisme et la représentation de l'inconscient, comme cette petite fille surgie de la mer (la mère?) et de la mémoire d'une des personnages. Plusieurs binomes ou trios s'entrecroisent. Les femmes y sont prépondérantes, aux différents âges de la vie. Elles souffrent toutes mais avec légéreté, sans pathos. C'est une très jolie musique que ce film, de la poésie sans effet de caméra pour autant.
j'adore. quel plaisir de cinéma! il y'a de l'humour, et de l'émotion. La legerté du style et du ton est d'autant plus appréciable. La lumière douce et agréable ne rend jamais le film trop gentil ou trop facile car un vértibale parti pris formel tient le film et le sort de l'ordinaire. C'est jeune et vivant! Ca pique aussi! et ça change!
voilà un film qui fait du bien. Qu'est ce que c'est bien de s'asseoir dans la salle obscure et enfin de s'intéresser à ce qui se passe sur l'écran? c'est intelligeant, drôle et émouvant. Super bien joué, original et cool. C'est un film léger qui touchent des profondeurs... allez-y !
Enfin un film qui nous parle de vide existentiel, de passé indépassable et de communication impossible sans nous mettre le plomb ! Un humour parfois tranchant se conjugue à la poésie de l'image et de l'écriture pour offrir ces portraits sensibles, justes et très attachants de ses personnages lunaires. De quoi prendre un dernier bain de soleil savoureux avant la grisaille de l'automne.
Comment peut - on mettre si peu d'étoiles à cette sublime constellation de moments magiques, poétiques, evoutants, touchants, drôles parfois même... Interprêté de la façon la plus subtile par une gamme d'acteurs et surtout d'actrices, porté par un mariage extraordinaire entre l'image et le texte, sublimé par une mise en scène jouant sur la confrontation entre le vivant et l'inanimé, le spectre du souvenir et la répercution sur le présent, ce film (qui est en plus un premier film)méritait à mes yeux bien plus que la caméra d'or, ne serait - ce que le prix de la mise en scène, "les méduses" est un film rare, ce genre de film que l'on a de plus en plus de mal à trouver dans le grand vide du cinéma actuel... Un petit chef d'oeuvre à déguster avec passion !
Présenté à Cannes 2007 par la Semaine de la Critique, le film israélien "Les méduses" en est reparti avec la Caméra d'Or. Même si d'autres premiers films l'auraient, à mon avis, méritée davantage, il faut reconnaître que cette distinction n'est pas totalement usurpée. Premier film d'un couple d'écrivains, "Les méduses" est un film curieux. En fait, à peu près tous les spectateurs de Cannes partageaient l'avis suivant : "je n'ai pas tout compris, mais j'ai bien aimé". C'est déjà ça ! On rencontre dans ce film des personnages et des situations incongrus, tel ce couple de jeunes mariés qui va passer son voyage de noce à Tel Aviv plutôt qu'aux Caraïbes parce que la jeune épouse s'est cassée la jambe; ou cette mère qui organise des téléthons pour les enfants défavorisés mais ne s'occupe pas de sa propre fille; ou cette fillette qui sort de l'eau et ne veut pas quitter sa bouée; etc. Si vous ne craignez pas d'être dérouté, allez y. Si vous aimez vous écarter des chemins totalement balisés, courez y !