Avis sur Princess of the Nile

Suis-je le premier à donner mon avis ? Ce film n'est pas le chef d'oeuvre du septième art, mais c'est un péplum tout à fait honnête et regardable, et qui a le mérite de ne durer qu'une heure un quart. Pour moi, il a l'intérêt de montrer Debra Paget cinq ans avant le tandem de films "tigre du bengale" et "tombeau hindou" de Fritz Lang où elle nous gratifie de sa fameuse danse du cobra dans un appareil vestimentaire extrêmement simplifié. Ici elle a vingt et un ans et danse à l'orientale au XIIIème siècle du côté de Bagdad. Je ne me prononcerai pas sur l'authenticité des événements relatés qui concernent des affrontements arabo égyptiens pour lesquels j'ignore tout. Un an après Rita Hayworth et sa danse des sept voiles dans "Salomé", c'est donc Debra Paget qui nous donne un aperçu complet de ses talents de ballerine et de son sex-appeal indéniable. C'est une femme pas très grande, solide sur ses jambes, brune au teint mat, bonne actrice et qui sait exprimer sa séduction auprès des hommes. Elle cessera de danser après ses Fritz Lang et ne tournera plus que quelques films dont un archétype de Robocop. Si j'en crois wikipédia elle est aujourd'hui toujours vivante et nonagénaire. Ce film, en technicolor, est un péplum de cape et d'épée où Debra manie elle aussi et sportivement la rapière. Le chef des méchants bédouins est un gaucher, autrement dit un fausse garde, ce qui pimente les combats. Il y a aussi plusieurs scènes aquatiques dignes d'Esther Williams. On ne s'ennuie pas. A voir.