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C'est parce que Georges Cukor a réalisé ce film que j'ai voulu le regarder.
Finalement, on assiste a un spectacle totalement inintéressant et rien ne captive dans cette histoire mondaine. Aucun personnage n'est réellement attachant. Ni le meilleur film de Cukor, ni celui de la RKO, loin de là.
Finalement, on assiste a un spectacle totalement inintéressant et rien ne captive dans cette histoire mondaine. Aucun personnage n'est réellement attachant. Ni le meilleur film de Cukor, ni celui de la RKO, loin de là.
Troisième film tourné en un an par Cukor avec Constance Bennett comme principale interprète, Our Betters est une pochade mondaine assez fade et sans beaucoup de saveur. La faute en revient en premier à l’auteur qui nous sert une intrigue confuse et décousue, tournée paresseusement et sans grande imagination. L’autre responsable de cet échec est Constance Bennett elle-même, qui n’est pas ici au meilleur de sa forme il faut bien le dire, et surtout qui est loin de valoir les très grandes que Cukor fera travailler plus tard (Katharine Hepburn, Greta Garbo, Joan Crawford, Deborah Kerr…) Bref un film assez décevant, très loin des futurs portraits de femmes qui seront la marque de Cukor.
Film adapté d'une pièce de W. Somerset Maugham où l'on sent vraiment que l'auteur britannique savait de quoi il parlait à travers cette peinture très caustique de la haute société de son pays. Le problème c'est que cette adaptation cinématographique trahit trop l'origine théâtrale de l'histoire et devient donc inévitablement trop pesant par son fort côté bavard. Cette caractéristique n'est en rien arrangé par quelques seconds rôles trop guindés. Reste une ou deux interprétations, en particulier celle de Constance Bennett, qui arrivent à donner un peu de piquant à tout cela. A noter sur la fin l'apparition de ce qui est certainement un des premiers personnages explicitement homosexuels du cinéma américain.
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