Avis : Fido - Page 2

1,5 étoiles pour l'aspect 50's que j'aime bien. Sinon le film en soit frôle le ridicule ! Mauvais jeu d'acteurs, la VF n'arrange en rien et est exaspérante. De plus, il y a vraiment trop d'incohérence pour que le film tienne la route... Enfin voilà, j'étais attiré par le synopsis, mais au final je suis déçu. Un autre plus pourrait être la musique, rien de plus.

C'est spécial mais bon, il se laisse regarder :-). Quand horreur et humour se mélange, ça peut avoir du bon :-)

Fort moyen, avec un scénario pareil y'a de quoi faire rire mais c'était pas génial a ce niveau

Une comédie-horrifique made in Canada : j'adhère !

J'aime beaucoup découvrir des films venant d'autres pays que les USA. Après le décevant Shaun Of The Dead, je me laisse envouter par le synopsis alléchant de Fido, une comédie-horrifique qui nous vient out droit du pays des caribou (autrement dit, le Canada). D'autant que ce film a fait parler de lui avec notamment le prix du jury du festival Geradmers en 2007, le prix de meilleure actrice au festival de Vancouver ainsi que le prix du public à Londres en 2007. Avec un tel palmarès, il y a de quoi appâter les curieux. Et pour une surprise, c'est une sacrée surprise !
Le scénario se révèle simple, pourtant il est excellent. Des zombies utilisés comme "esclaves" des hommes, qu'elle idée saugrenue. Après quelques brèves explications, on apprend que les zombies on envahis la Terre et se sont fais domestiqué après des années de guerre. J'ai beaucoup aimé ce concept là car ça change des films traditionnels de zombies. Ce qui m'a également plus, c'est la relation amicale qui se lie entre Timmy (un enfant de 10 ans) et Fido, un zombie. Cette amitié est d'ailleurs très touchante, que ce soit par les nombreux échanges entre l'enfant et le zombie, ou encore lors de quelques cènes très touchantes.
Ce qui m'a surtout énormément plus, c'est le fait de voir une société des années 50 être totalement zombifiées. Que ce soit pour les banques et assurances (qui proposent des plans d'épargnes funéraires), ou encore le fait de trouver des zombies pour chaque taches (laitier, postier, jardinier ...) ou comme simple animal de compagnie, même au niveau religieux où les funérailles sont réservées aux riches, où il y a deux cercueils (un pour la tête, l'autre pour le reste du corps). D'ailleurs, dans cette société utopique le port d'arme est autorisé dès 12 ans, c'est pour dire à quel point le délire des scénariste va loin. Ces petits détails m'ont vraiment plus et montrent bel et bien l'originalité de ce film. Mêmes les humains semblent prendre du plaisir à vivre au près des zombies, et ça prête souvent à rire lorsqu'on voit par exemple un pervers jouer à pince-moi avec sa copine zombie, ou encore lorsqu'on dévore du regard une humaine danser avec son zombie sur un air très rock'n roll. Les zombies se mélangent très bien avec les vivants, et c'est ça qui est très drôle. Bien sûr, qui dit zombie, dit sang et là le film n'échappe à la règle. On voit donc plusieurs fois des zombies affamés se jeter sur des humains sans défense pour se rassasier.
Pour ce qui est des acteurs, j'ai beaucoup aimé tous les voir très à fond dans leurs personnages. Notamment Carrie-Anne Moss qui interprète à merveille le rôle de la femme au foyer qui se languie de son mari. Naturelle, au sourire charmeur et tombeur, prête à tout pour son fils, j'ai beaucoup aimé son personnage. Il en va de même pour Billy Connolly, interprète du zombie nommé Fido. Son regard est parfois vide d'expression, parfois très expressif (peut être trop ?). Je le trouve très bon en zombie, que se soit pour ses mimiques ou encore son langage zombie.

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Note : 15 / 20

Fido est une comédie-horrifique qui tire aisément son épingle du jeu par le biais d'un scénario original bourré de qualités et de gags. Hormis un scénario du tonnerre, le film embarque des acteurs à fond dans leurs personnages respectifs et une très bonne dose d'humour. Certes faut adhérer au genre, mais c'est quand même une excellente découverte que je vous conseille vivement.

Excellente que cette comédie qui détourne le mythe ZOMBIES pour en faire une sorte de critique de la société américaine.
Le fond de l'histoire est très riche en idées, les décors sont sublimes, les acteurs parfaits en style année 50.
En schématisant, imaginez DESPERATES HOUSEWIVES, avec des zombies domestiqués et son intrigue au milieu...Voilà ce qu'est FIDO.
Pour les amateurs, ce film contient également quelques scènes de dégustation, mais ce n'est pas ici le but.
Un grand moment, un bon film!

Une gentille comédie, on n'est pas mort de rire mais on passe malgré tout un bon moment. C'est simple, original et pas mal foutu en plus. A voir quand même par pur amusement!!

Premier film d'Andrew Currie, Fido avait tout d'un petit OVNI en puissance. Malheureusement, après une heure et demi de pellicule, on garde un sérieux goût d'inachèvement en bouche. Certes le scénario, principal atout du film, est complètement barré et hors de toute époque, il constitue une petite pépite d'inventivité et d'absurdité créative.
Toutefois, là où le bât blesse, c'est avant tout dans le manque de rythme du film et de sa trop grande gentillesse. Certes, il y a une recherche de créer un fossé entre le fond et la forme en instigant un véritable "Desperate Housewives" chez les zombies, mais parfois un trop grand flottement se fait ressentir, laissant la place à quelques longueurs.
Dans le contexte de l'offre actuelle d'un cinéma de plus en plus haché et rapide, il est vrai que Fido est un cocktail assez détonant dans la mesure où il sort des sentiers battus et prend son temps pour poser une athmosphère décalée. Fido est enfin un très bel hommage aux films de Romero le réalisateur a le mérite de ne jamais se prendre au sérieux, mais voilà, sans humour, il reste bien peu de substance à la fin pour prendre un plaisir entier.

Film original à l'humour décalé. On passe un bon moment, rien de plus.

Une satire politique de zombie, il fallait y penser, mais le film manque de rythme et tourne en rond au final. Un film intéressant par son second degrés et parfois son humour noir. (Et Carrie-Anne Moss aussi.)

Disons que ce long-métrage ne rénovera pas le genre du film de zombie.
Ne vous attendez pas à de l'humour noir, il n'y en a pas. Pas d'humour tout court. Pas de second degré.
Pas d'émotions, les personnages vivants ou zombie sont caractérisés par leur profonde apathie.
Si ce n'est une minable pseudo-histoire d'amitié entre le gamin à l'écart et son ami mangeur de chair.
Il n'y a pas de dénonciation de ce monde, pas de satire, rien.
Un film vide de scénario, de mise en scène, d'acteurs.
J'attendais la fin en pensant que cela donnera un sens à tout cela, mais non.
En langage pro, on appelle ça : "une erreur de parcours"... R.I.P.

Ce film est plus que pourri, aucun humour

Bizarre mais ne décolle pas.

Véritable ode à la différence et drame sentimental avec des zombies, "Fido" utilise les morts-vivants comme prétexte pour construire tout autour, les rapports entre des personnages humains. En critiquant avant tout l’Amérique profonde des 50’s et la solitude de certains êtres, Currie a fait de son œuvre un assemblage ultra référencé si bien qu’on a parfois l’impression d’être devant « Madame Bovary au pays des zombies à l’époque d’Happy Days » ! Malgré quelques défauts (une histoire qui s'essouffle vite et un manque d'audace certain), le réalisateur canadien s’en sort avec les honneurs car il est, avant toute chose, un amoureux du cinéma de genre et ça se ressent !

Et bien voila un film bien space! Il vaut le détour ne serait-ce que par son côté totalement décalé et déjanté. J'attends impatiemment le prochain film du réalisateur car il peut nous réserver de très bonnes surprises. A découvrir...

Il y a une dizaine d’années, tout réalisateur annonçant à un producteur son intention de mettre en scène un film de zombies avait neuf chances sur dix de se retrouver à la porte. Mais les temps changent et, depuis quelque temps, le genre connaît, à l’instar des créatures qui le traversent, une seconde vie, exploité sous diverses formes : classique chez George Romero (“Land Of The Dead”), réaliste chez Danny Boyle (“28 jours plus tard”), ou bien encore comique chez Edgar Wright (“Shaun Of The Dead”). C’est d’ailleurs de ce dernier que le Canadien Andrew Currie se fait le plus proche, même si son “Fido” joue moins sur le terrain de la parodie que sur celui de la satire sociale. Situant son second long métrage à une époque indéterminée (peut-être les années 50), le metteur en scène fait des morts-vivants des monstres qu’il est devenu possible de maîtriser, et d’utiliser comme esclaves. Du coup, avoir le sien à la maison est devenu une norme, doublée d’un signe extérieur de richesse. Et c’est justement pour ne pas se sentir honteuse vis-à-vis des voisins, qu’Helen (Carrie-Anne Moss, délicieusement décalée) achète Fido, qui va se révéler moins monstrueux que son apparence, se lier avec son fils Timmy, et même fonctionner comme un révélateur de la véritable nature de son entourage. Un peu comme l’avait fait Edward, avec ses mains d’argent, dans le film de Tim Burton, que “Fido” rejoint (la poésie en moins) lorsqu’il joue sur le contraste entre la banlieue aseptisée, avec ses habitants propres sur eux, et l’aspect monstrueux des zombies qui y tondent la pelouse, et livrent le lait ou les journaux. Avec ses nombreuses touches d’humour décalé (il est de coutume de demander aux gens à quel âge ils ont tué leur premier zombie), quelques pointes d’horreur et un ton satirique réjouissant, “Fido” est donc le genre de bonne surprise qui mérite de ne pas passer inaperçue.